Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinecathédrale Sainte-Cécile
cathédrale Sainte-Cécile


Référence de la notice
IA81000300
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
30 décembre 2018
Date de dernière modification de la notice
31 janvier 2025
Rédacteur de la notice
Chabbert Roland
Mentions légales
(c) Inventaire général Région Occitanie
Désignation de l'édifice
Titre courant
cathédrale Sainte-Cécile
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
cathédrale
Vocable, pour les édifices cultuels
Sainte-Cécile
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Occitanie ; Tarn (81) ; Albi ; Sainte-Cécile (place)
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Tarn
Canton
Albi
Adresse de l'édifice
Sainte-Cécile (place)
Références cadastrales
2000 AM 117
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1282
Commentaire concernant la datation
daté par source
Personnalité liée à l'histoire de l'édifice
Bernard de Castanet (commanditaire) ; Louis 1er d'Amboise (commanditaire) ; Louis II d'Amboise (commanditaire)
Description historique
En 1277, Bernard de Castanet, évêque de la cité mais aussi seigneur d'Albi et en charge de l'Inquisition décide la fondation d'une nouvelle cathédrale au sud de l'ancienne, dont il ne subsiste plus que quelques vestiges. Fondée le 15 août 1282, au lendemain de la croisade contre les albigeois, la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi constitue avec le palais voisin l'un des plus beaux exemples de cité épiscopales du midi de la France. Cette cathédrale construite en briques et avec un seul vaisseau comme le sont les églises gothiques du midi de la France reste un symbole du triomphe de la foi sur l'hérésie. Il faut plus d'un siècle pour édifier Sainte-Cécile. Avant 1325, on construit l'abside et les deux dernières travées droites (10 et 11). Autour de 1340, on élève la partie centrale (travées 9 à 6). Enfin, on achève les cinq travées occidentales vers 1340 et 1390. En même temps, on bâtit les étages inférieurs du clocher qui prend l'allure d'un donjon parce qu'il fait saillie hors des murailles de la ville qui s'appuient sur lui. Vers 1400, l'évêque Dominique de Florence fait élever le portail qui donne accès à la cathédrale depuis la ville. Il s'agit d'un arc de triomphe portant des sculptures intéressantes : Calvaire et Couronnement de la Vierge à l'Est. La cathédrale fait l'objet d'embellissements sous les prélats suivants ; le Jugement dernier, la cloture du choeur, le baldaquin sous l'épiscopat de Louis 1er d'Amboise (1474-1503), les peintures des voûtes et des chapelles sous l'épiscopat de Louis II d'Amboise (1503-1517). A la fin du 17e siècle, une grande campagne de travaux est amorcée à l'initiative de l'évêque Charles Le goux de la Berchère (1687-1703) avec le percement de la partie centrale du Jugement dernier pour permettre l'accès à la salle inférieure du clocher transformé en chapelle Saint-Clair. Quelques années plus tard, l'évêque Pierre de la Croix de Castries (1719-1747) commande entre 1734 et 1736 le nouvel orgue et confie à deux sculpteurs italiens la réalisation de la nouvelle chaire en marbre et en stuc ainsi que la rénovation de la chapelle d'axe. La Révolution cause d'importants dégâts sur le mobilier de la cathédrale, toutefois, la clôture du choeur et le jubé sont sauvés de justesse sur ordre du ministre de l'Intérieur. Entre 1849 et 1876, Sainte-Cécile fait l'objet d'une importante campagne de restauration qui modifie sensiblement sensiblement sa physionomie extérieure. L'architecte diocésain César Daly entreprend de surélever les combles et projette même de rajouter une tour circulaire sur chaque contrefort. Stoppé au début du 20e siècle, ce projet restera lettre morte. Dès lors, des campagnes de travaux réguliers permettent l'entretien des maçonneries. Les dernières grandes modifications qui touchent l'édifice sont la mise en place d'un choeur moderne devant le Jugement dernier dans les années 1972 et l'aménagement du trésor dans une salle haute au dessus de la sacristie dans les années 1990.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
brique
Matériaux de la couverture
tuile creuse
Typologie de plan
plan allongé
Description de l'élévation intérieure
1 vaisseau
Typologie du couvrement
voûte d'ogives
Commentaire descriptif de l'édifice
La cathédrale d'Albi présente une nef unique voûtée en berceau brisé et soutenue par de puissants contreforts maçonnés qui délimitent les chapelles à l'intérieur de l'église et qui sont en saillie à l'extérieur. Un baldaquin flamboyant qui se prolonge à l'intérieur de l'édifice par une travée richement ornée vient enrichir l'entrée sud de la cathédrale.
Technique du décor porté de l'édifice
peinture ; sculpture
Indexation iconographique
Adam ; Eve ; prophète ; Vierge à l'Enfant ; ange
Dimensions normalisées des édicules
l = 113 ; la = 31 ; h 30
Date de l'enquête ou du récolement
2008
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date et niveau de protection de l'édifice
1862 : classé MH
Intérêt de l'édifice
à signaler
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété de l'Etat
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2009
Mentions légales
(c) Inventaire général Région Occitanie
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines£22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Référence de la notice
IA81000300
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
30 décembre 2018
Date de dernière modification de la notice
31 janvier 2025
Rédacteur de la notice
Chabbert Roland
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