Église paroissiale
Saint-Léger
Ancienne église paroissiale Saint-Léger de Glisy (détruite)
Hauts-de-France ; Somme (80) ; Glisy
Grand Amiénois
Boves
1809 A 340
En village
12e siècle (?)
1ère moitié 19e siècle ; 3e quart 19e siècle
1821 ; 1841 ; 1853 ; 1854
Daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source
Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source
Documents figurés :L´édifice figure sur le cadastre de 1809 (doc. 1) sans être signalé par une couleur ou une croix. Il est cependant mentionné dans les matrices cadastrales (A 340) comme appartenant à la commune. On peut également observer l'absence de cimetière à cette date.Plusieurs dessins de Louis Duthoit (doc. 2) donnent une représentation de l´édifice orienté de plan en L, à vaisseau unique, doté d´un clocher-mur occidental. Deux contreforts montant de fond sur la façade occidentale encadrent l'entrée principale.Sources :Les documents conservés aux archives départementales (série O) signalent une demande d´érection de l´église en chapelle vicariale, réitérée sans succès de 1819 à 1824, malgré les réparations effectuées en 1821 et 1825 et l´engagement d´y construire une sacristie. Un contrat est alors établi avec la commune voisine de Blangy-Tronville pour les frais d´entretien de leur église qui devient le lieu de culte des habitants de Glisy, jusqu´au milieu du 19e siècle.En 1827, un devis est effectué par Édouard Letoit, menuisier à Glisy, pour la réfection de la croisée du chœur et la construction de la sacristie. Celle-ci ne sera réalisée qu´en 1841, lors des nouveaux travaux de consolidation de l´édifice qui menace ruine. Édouard Letoit établit un nouveau devis pour la construction d´un bâtiment de plan carré, de 3,33 m de côté, couvert d´un toit à deux pans et adossé au chevet de l´église.Le mur nord de la nef, la toiture et le clocher sont réparés en 1853 par le maçon Alexis Poiré et le couvreur Paul Guérin, tous deux établis à Glisy. De nouveaux travaux d´entretien sont réalisés l´année suivante par Auguste Carette, maître-maçon à Boves.En 1868, la commune est autorisée à construire une nouvelle église ; celle-ci sera démolie en 1880.Le mobilier de l'ancienne église Les sources conservées aux archives départementales (série O) mentionnent l´acquisition de mobilier en 1827 (ciboire), en 1830 (cloche acquise au fondeur amiénois Valet Cavillier), vers 1848 (une chaire à prêcher, des dossiers d´armoires, une table, un porte chapes, des bancs et deux ornements (noir et blanc) ainsi qu´une nappe d´autel et du linge divers), en 1849 (statue de saint Roch et en 1857 (vêtements liturgiques). Le menuisier Edouard Letoit établi un devis pour la construction de confessionnaux en bois blanc, en 1827, puis d´une armoire de sacristie en 1841. Il est également fait mention d´une pierre tombale de 2 m sur 1m, découverte en 1843, servant de table d´autel avant 1789. Elle est reproduite par Louis Duthoit. Les sources conservées aux archives départementales (série V) mentionnent la vente de divers objets mobiliers provenant de l´ancienne église, en 1898. Les statues en bois, représentant saint Roch, sainte Catherine, sainte Barbe, un saint évêque et un Christ en croix, sont expertisés par M. de Guyencourt, membre de la société des Antiquaires de Picardie ; elles n´ont selon lui « aucun mérite artistique, historique ou archéologique », la peinture n´est qu´un « barbouillage sans nom ».
1 vaisseau
Clocher-mur occidental
Détruit
L'ancienne église paroissiale était vraisemblablement l'ancienne chapelle du château. Elle se situait à l'extérieur de l'enceinte.
Propriété publique
2002
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
2002
Barbedor Isabelle
Dossier individuel
Conseil régional de Picardie - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 88, rue Gaulthier de Rumilly 80000 Amiens - 03.22.97.16.57