Maison ; colonie de vacances
Les Moulinets
Maison dite Les Moulinets, puis colonie de vacances
Hauts-de-France ; Somme (80) ; Ault ; rue Charles-Bréhamet ; rue du Moulin ; rue Saint-Pierre
Côte picarde
Ault
Bourg-d'Ault (quartier du)
Charles-Bréhamet (rue) ; Moulin (rue du) ; Saint-Pierre (rue)
1983 AC 579, 580, 581, 582, 585, 587, 588, 589, 590, 591, 592, 593, 594, 595, 612, 840, 841, 876 ; 1983 AC 579, 580, 581, 582, 585, 587, 588, 589, 590, 591, 592, 593, 594, 595, 612, 840, 841, 876
En ville
Escalier ; jardin ; conciergerie ; communs ; dépendance
4e quart 19e siècle
3e quart 20e siècle
1883
Porte la date
Attribution par source
Ricard Barbier, Samuel (commanditaire)
Maison de villégiature dite Les Moulinets construite en 1883 (date portée, imposition du cadastre en 1888) pour Samuel Ricard Barbier (source : matrices cadastrales) , banquier demeurant à Amiens (Somme). Localement, l'édifice est aussi nommé Le Château, il occupe l'emplacement d'un ancien moulin à vent en bois. La conciergerie est construite la même année que la maison. Entre 1893 et 1896 (imposition du cadastre en 1896) est édifiée une vacherie, et entre 1895 et 1898 (imposition du cadastre en 1898) , sont élevées une écurie et une remise (source : matrices cadastrales). Après la Seconde Guerre mondiale, l'édifice abrite une colonie de vacances (PTT de Lille). En 1963, des dortoirs avec salle de sport au rez-de-chaussée sont construits par A. Lys, architecte régional des PTT de Lille. L'ensemble du fonds est acheté par le Conseil général de la Somme en 2003 et les édifices sont désaffectés. A l'origine, la tourelle sur le pan était plus élevée d'un niveau et couverte d'un toit-terrasse à balustres. Le gros-oeuvre, à l'origine entièrement apparent, a partiellement été recouvert d'un matériau synthétique à une date indéterminée.
Brique ; appareil mixte ; essentage de matériau synthétique
Ardoise
Sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés ; étage de comble
Toit à longs pans ; pignon découvert ; noue ; croupe ; terrasse
Escalier demi-hors-oeuvre : escalier tournant à retours, en charpente
Edifice établi au milieu d'une grande parcelle de 7 hectares de superficie (nommé Le Quinquois sur le cadastre napoléonien) , sur un point culminant lui assurant une vue imprenable sur la mer et sur les quartiers des Quatre-Rues et du Bourg-d'Ault. Des haies végétales sont plantées de façon à couper le vent. A l'entrée de la propriété, rue du Moulin, des communs et dépendances sont construits autour d'une cour : la conciergerie, une vacherie, une remise et des étables. Ces deux fonctions sont établies dans un corps de bâtiment formant corps d'entrée de la cour. La propriété est aussi accessible depuis la rue saint-Pierre, par un édicule en maçonnerie qui donne accès à des marches, jusqu'à la maison édifiée sur les hauteurs. L'habitation présente un plan en L. Le gros-oeuvre, en brique, est laissé apparent, sauf en façades sur mer, recouvertes d'un essentage de matériau synthétique. Quatre fers portés sur une des façades latérales transcrivent l'année de construction (1883). Le toit, en ardoise, est couvert à longs-pans et pignons découverts. L'entrée sur cour est protégée par un porche hors-oeuvre, dans l'angle, et en rez-de-chaussée, couvert en terrasse et présentant des créneaux, donnant un caractère médiéval à l'ensemble de la composition. Ce style est aussi évoqué grâce aux crossettes massives des rampants du toit, de même que les deux fenêtres de lucarne sur cour, à fronton pignon en maçonnerie. Côté mer, le caractère balnéaire est évoqué grâce à la large terrasse entourant le rez-de-chaussée surélevé. Une partie de celle-ci est couverte et forme balcon au niveau supérieur. Un seconde entrée est pratiquée dans une tourelle demi-hors-oeuvre. L'intérieur de la maison a été dénaturé depuis l'implantation de la colonie de vacances, avec l'aménagement de dortoirs et de sanitaires. Seules les pièces de réception ont gardé leur décor d'origine. Celui-ci est caractérisé par des lambris de demi-revêtement, avec décor de pli de serviette. Une pièce en rez-de-chaussée possède une cheminée de style gothique en menuiserie.
Céramique ; maçonnerie ; sculpture
Tête : ange ; fleur de lys
L'alternance d'assises de briques de couleur rouge et ocre forme polychromie. Le décor intérieur comprend deux têtes d'anges sculptés dans le bois, à usage de console. Les carreaux de sol en céramique portent un décor de fleur de lys que l'on retrouve sur certaines crémones de portes.
Désaffecté ; menacé
Propriété du département
2002
© Inventaire général ; © Conseil général de la Somme ; © SMACOPI
2003
Justome Elisabeth
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens