Prieuré
De clunisiens
Saint-Jean-Baptiste
Ferme
Prieuré Saint-Jean-Baptiste
Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; Mougon ; route de Fressines
Celles-sur-Belle
Fressines (route de)
1822 C1 166 ; 1983 C1 195 à 200, 879
En village
Logement ; grange ; hangar ; étable ; puits ; four ; dépendance
Milieu du Moyen Age (détruit) ; Epoque contemporaine
1870
Porte la date
Le prieuré clunisien de Mougon dépendait de l'abbaye de Montierneuf. Ce prieuré remonterait aux années 1023-1031, dates auxquelles Cadelon et son fils Guillaume, vicomtes d'Aulnay, obtenaient de l'évêque de Poitiers, Isambert, une charte de privilège. En 1248, le prieuré est cité dans le registre des comptes d'Alphonse comte de Poitiers. Ce prieuré devait entretenir un prieur et sept moines. Un marché de 1570, entre François Floret, notaire demeurant à Mougon, agissant pour le prieur de Mougon, et Martin Pommier, maçon à Prahecq, signale la réfection d'un pignon et des portes du pont du prieuré. Un acquêt de 1608, indique la fourniture de 45 charrettes de pierre de Prahecq et des clous pour la couverture de l'église. En septembre 1731, Frédéric de la Tour d'Auvergne, prêtre du diocèse de Paris, prit possession du prieuré de Mougon, avec tous ses fruits dont le profit et les revenus étaient de 4 à 5000 livres. Des sources de 1769 indiquent que l'église est très petite et en bon état, sauf la toiture. Vendue comme bien national à la Révolution, elle change trois fois de mains de 1791 à 1798. Elle est aujourd'hui détruite. La date de 1870 est inscrite sur une porte de l'élévation latérale de la grange.
Calcaire ; moellon ; enduit
Tuile creuse
1 étage carré ; comble à surcroît
Toit à longs pans
Le logis présente, sur ses deux façades, une élévation à trois travées avec porte centrale en plein cintre. Les ouvertures ont des appuis saillants moulurés. Sur la façade antérieure, côté cour, il y a à gauche une petite ouverture plein cintre qui pourrait être un bénitier. L'angle nord-est du logis est flanqué d'une tour, qui d'après le propriétaire, est à deux étages. Sa toiture est en appentis et couverte de tuiles creuses. Plusieurs meurtrières rondes apparaissent sur la tour. Une seconde tour existait au sud-est de la précédente, des pierres affleurent du sol à son emplacement. D'après les sources, cette tour aurait pu être un pigeonnier. Au sud du logis se situait la chapelle, elle est en grande partie ruinée. A l'est du logis se trouve une grange à façade en pignon, qui avant d'être en partie détruite pour faire des écuries, occupait une surface d'environ 700m². Au sud-est de cette grange se trouve un portail à piles maçonnées. A l'ouest du logis, sur une parcelle correspondant à la maison du 18 route de Fressines, se trouve un bâtiment à façade en pignon et à deux étages, le sol est dallé. C'est sur ce bâtiment que l'échauguette, visible de la rue, est flanquée. Au premier étage de cette construction se trouve un four. Il devait y en avoir un deuxième, car la cheminée existe toujours, dans le petit bâtiment en appentis accolé à gauche.
Logement à façade en gouttereau. Grange à façade en pignon.
A l'intérieur de la tour il y a probablement un escalier en vis, semblable à celui de la tour du 13 route de Fressines. En effet, c'est deux tours pourraient être contemporaines.
Propriété privée
2002
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2004
Debelle Jacqueline ; Liège Aurélie ; Pon Charlotte ; Renaud Geneviève
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07