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Aumônerie, ferme

Inventaire

aumônerie ; ferme

Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; Prailles ; la Gaucherie

Celles-sur-Belle

la Gaucherie

18?? B2 289 ; 1975 AD 140

isolé

cour ; logement ; grange ; étable ; écurie ; hangar agricole ; four ; porcherie ; bergerie ; puits

3e quart 15e siècle ; 18e siècle ; 20e siècle

daté par source ; daté par travaux historiques

La plus ancienne mention de cette ferme est du 7 juin 1462 : à cette date une transaction eut lieu entre Louis Ier de Lézignac, abbé de Notre-Dame de Celles-sur-Belle et les chapelains de l'aumônerie Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maixent au sujet de l'hommage qu'ils devaient rendre pour les maison et hôtel de la Gaucherie et la Bandouelle. L'aumônerie de femmes de Saint-Maixent est connue depuis le milieu du 14e siècle. Les bâtiments semblent indiquer qu'à l'origine il y avait en ce lieu une maison d'accueil et une petite chapelle dont il subsiste une partie de l'élévation longitudinale ouest percée par deux hautes baies étroites en plein cintre. Malgré des modifications importantes, des vestiges laissent supposer que cette ancienne aumônerie, fondée au Moyen Age, est devenue une métairie, une ferme de rapport, après les guerres de religion. Les archives ont conservé au moins un état des lieux de la métairie du 18 mai 1772. A cette date, l'ensemble était composé d'un logement de deux pièces, surmonté de greniers. Un ballet ou auvent, contenant un évier hors service, était appuyé à la façade du logement. Attenant à ce logis, il y avait à droite une écurie et une bergerie (l'ancienne chapelle ?) et à gauche des toits et un cellier. Le fournil avec deux souches de ponnes à lessive communiquait avec l'écurie. Une grande grange-étable-écurie était située au sud, et il y avait un puits dans la cour. Certains éléments de cette description permettent d'affirmer qu'il s'agissait d'une ancienne propriété importante : la présence d'un évier hors du logis, une buanderie dans le fournil et un puits dans la cour sont des éléments qu'on ne trouve habituellement que dans les descriptions des manoirs. En plus, parmi les terres il y avait une garenne. Saisie comme bien national à la Révolution sur les ci-devant bénédictins de Saint-Maixent, elle a été adjugée le 14 juin 1795 à Charles Girard, négociant à Niort. A cette époque, le logement était composé de deux chambres basses, un fournil attenant (les vestiges du four sont situés à l'angle nord-ouest) , surmontés de trois greniers et les dépendances consistaient en cinq toits, deux écuries, deux granges, une étable à boeufs dans la grange, cours, jardin, et terres agricoles. Au 19e siècle, des transformations importantes ont eu lieu : un nouveau logement a été construit dans le prolongement ouest de l'ancien logis et, après démolition des dépendances à l'ouest de l'ancienne chapelle, les granges et étables ont été partiellement rebâties en les agrandissant. Le logement du 19e siècle a été modernisé dans le quatrième quart du 20e siècle.

calcaire ; moellon ; enduit

tuile creuse

en rez-de-chaussée ; comble à surcroît

élévation à travées

toit à longs pans ; pignon couvert

Les logis construits dans le même prolongement sont couverts d'une toiture à longs pans et pignons couverts. Le bâtiment qui comprend les vestiges de l'ancienne chapelle, construit perpendiculairement aux logis, est couvert d'une toiture à longs pans et pignons couverts. L'élévation est primitive est devenue un mur intérieur lors de la construction d'un bâtiment contre cette élévation dans laquelle subsiste une ancienne porte d'entrée en arc brisé ; on y trouve aussi les vestiges d'une cheminée non engagée. Une autre porte d'accès en arc brisé a été conservée entre le logement actuel et un ancien logis attenant à la chapelle au nord. L'élévation est du bâtiment construit contre l'ancienne chapelle présente des désordres et une reprise et les baies sont faites de pierres remployées chanfreinées, tout comme l'élévation nord de l'ancien logis. Le puits est surmonté d'un édicule en forme de pilier et la pompe, dont le corps est en cuivre, est équipée d'un balancier en fonte.

Ferme à bâtiments disjoints. Grange à façade en gouttereau.

2000

propriété privée

dossier individuel

2004

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

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