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Plateforme ouverte du patrimoine

Manoir

Désignation

Dénomination de l'édifice

Manoir

Titre courant

Manoir

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; Saint-Médard

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Celles-sur-Belle

Lieu-dit

Saint-Rue

Références cadastrales

1816 B 467 ; 1980 B2 11, 12

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Partie constituante non étudiée

Donjon ; pigeonnier ; cour ; écurie ; puits

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

14e siècle (?) ; 16e siècle ; 2e moitié 17e siècle ; 2e moitié 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

4e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1878 ; 1883

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; porte la date

Auteur de l'édifice

Description historique

La plus ancienne mention du donjon est de la fin du 14e siècle. Un second logis a été construit au nord, probablement dans le courant du 16e siècle. Dans la seconde moitié du 17e siècle, réfection de la porte d'entrée et aménagement d'un escalier en pierre. Au 18e siècle, cette propriété faisait partie des biens de la famille de Lafitte, propriétaire depuis le 17e siècle du château du Courteil dans la commune voisine de Sainte-Blandine. En 1774, Balthasar-Marie de Lafitte arrenta le logis de Saint-Rue à René Barbarin, son fermier. En 1835, ses descendants vendirent la propriété à Louis Piquereau, demeurant à la Mothe-Leroux, dans la commune voisine de Brûlain. Après un partage, François Moreau loua, entre 1855 et 1875 (?) , l'ancien donjon à la commune pour servir d'école. En 1860, travaux pour installer le logement de l'instituteur à l'étage. Il est probable qu'à cette époque, lors de l'aménagement d'une cheminée à l'étage, celle du rez-de-chaussée a été transformée en une cheminée engagée. Après la construction de l'école communale, Henri Moreau, propriétaire en 1878 (date portée) fit restaurer la charpente en 1883 (date portée) par Pelloquin. La toiture fut alors couverte de tuiles mécaniques provenant de la grande tuilerie de la Rochefoucauld en Charente. A l'abandon pendant une grande partie du 20e siècle, le donjon a été restaurée dans le 4e quart du 20e siècle pour en faire un logement, en conservant au mieux les anciennes structures.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; tuile creuse ; calcaire en couverture

Description de l'élévation intérieure

Rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; comble à surcroît

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe ; pignon couvert

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier intérieur : escalier droit, en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

La couverture en tuiles creuses du second logis repose sur une rangée de pierres plates qui pourrait être un vestige d'une ancienne couverture en dalles de calcaire. Il n'y a pas de chaîne d'angle.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Ornement à forme architecturale ; accolade

Description de l'iconographie

Le linteau de la porte d'accès à la cave du second logis est orné d'une accolade.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2000

Date de rédaction de la notice

2000

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Pon Charlotte

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07