Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineHôtel-Dieu, actuellement musée
Hôtel-Dieu, actuellement musée






Référence de la notice
IA78002202
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
24 mai 2022
Date de dernière modification de la notice
24 mai 2022
Rédacteur de la notice
Bussière Roselyne
Mentions légales
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Désignation de l'édifice
Titre courant
Hôtel-Dieu, actuellement musée
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
hôtel-Dieu
Destination actuelle de l'édifice
actuellement musée
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Île-de-France ; Yvelines (78) ; Mantes-la-Jolie ; Thiers (rue) 1
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Mantes-la-Jolie
Adresse de l'édifice
Thiers (rue) 1
Références cadastrales
2014 AB 671 ; 226-230 ; 233
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1651 ; 1667
Commentaire concernant la datation
daté par source ; daté par source ; daté par source
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par source ; attribution par source
Description historique
Selon la tradition locale, l'Hôtel-Dieu de Mantes se trouvait à l'origine à l'emplacement de l'église Saint-Maclou. A la fin du XIe siècle, sous le règne de Philippe 1er, il a été transféré tout d'abord dans une grande salle au dessus de la porte du Fort, puis à son emplacement actuel. En 1638, les religieuses de l'Hôtel-Dieu de Pontoise sont autorisées à s'établir à Mantes pour recevoir les pauvres malades, les nourrir les panser et les médicamenter. Selon la chronique de Chrestien, c 'est en 1675 que les religieuses hospitalières ont fait bâtir de neuf leur église et leur maison. En réalité, les comptes de l'Hôtel-Dieu permettent de préciser les travaux. De 1646 à 1649, des travaux de réparation sont réalisés par Eustache de Lorme, maitre maçon. Une deuxième phase importante intervient en 1651 sous la direction de maître Jean et André Carrée "qui ont entrepris le bâtiment". Ce sont des travaux de grande ampleur puisque 200 pierres de taille sont livrées, 9000 tuiles et 300 noues. Il pourrait s'agir de la reconstruction des bâtiments hospitaliers dont l'aboutissement est en 1661 le paiement du tailleur de pierre pour la porte de l'entrée de la maison. Ensuite c 'est la chapelle qui est reconstruite. En 1667, les comptes citent le paiement à maître Pitrou, "maçon entrepreneur de notre église" la somme de 2000 livres, ainsi que de 4000 livres à maître Gaspart "pour notre portail de notre église". Les ardoises sont fournies la même année. En 1668, maître Gaspart perçoit à nouveau 5400 livres, l'église est pavée, le menuisier fournit la porte. Et en 1669, le vitrier fournit 5 vitraux pour l'église et encore 6 l'année suivante. Cette année 1670, le chœur est aménagé et un peintre rémunéré pour avoir peint les figures et les grilles de notre chœur. En 1672 à nouveau 3000 ardoises sont fournies. Enfin, en 1672 le dôme du portail est construit par maître Maillard, charpentier. Une photographie retouchée de A. Pingot représente cette entrée avec son dôme. Les années suivantes, les comptes attestent que les travaux sont de moindre envergure. Les revenus de l'Hôtel-Dieu se montaient alors à 3000 livres de rente par an. Vers 1700, Les religieuses étaient 35 et leur revenu atteignait 4000 livres de rente, selon le mémoire de l'Etat de la Généralité de Paris. Après la Révolution l'Hôtel-Dieu fonctionne encore, en 1819-1821 le comble de l'ancienne chapelle est reconstruit sur un devis de Vivenel. Selon Cassan, il y avait 20 lits à l'hôtel-Dieu, 15 pour les hommes et 5 pour les femmes et les sœurs hospitalières de l'Ordre de Saint-Maurice de Chartres qui s'en occupaient étaient au nombre de 4. En 1847 est décidée la fusion de l'hôtel-Dieu ou hospice des malades et l'hôpital général ou hospice des vieillards et des enfants. Les bâtiments et terrains de l'Hôtel-Dieu sont découpés en 10 lots pour être vendus et la rue du Docteur-Stéphane-Bonneau est percée. En 1854, La chapelle de l'Hôtel-Dieu a été transformée en café Grimbert, à la fois théâtre, salle de bal, et café-concert. En 1912, c'est un cinéma qui s'y installe "le cinéma Palace attractions" qui comportait 500 places. Il subit après la guerre la concurrence du cinéma-théâtre de la place de Lorraine et du cinéma Apollo, derrière le théâtre. Il a été acquis par la ville en 1962.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; pierre de taille ; calcaire ; moellon ; enduit
Matériaux de la couverture
tuile plate mécanique
Commentaire descriptif de l'édifice
L'ancienne chapelle est construite en pierre de taille et le reste du bâtiment est enduit sauf la partie du 5-7 rue de la Heuse qui a été volontairement décroutée en 1958 pour faire "moyenâgeux"selon les propos de l'architecte chargé des travaux, M. Marcel David.
Date de l'enquête ou du récolement
2018
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2015
Mentions légales
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Voir aussi
URL vers le dossier complet de l'Inventaire

Référence de la notice
IA78002202
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
24 mai 2022
Date de dernière modification de la notice
24 mai 2022
Rédacteur de la notice
Bussière Roselyne
Mentions légales
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Contactez-nousEnvoyer un courriel