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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinedonjon dit tour Montjoie
donjon dit tour Montjoie






Référence de la notice
IA78001144
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
2 novembre 2005
Date de dernière modification de la notice
11 juillet 2019
Rédacteur de la notice
Bussière Roselyne . Gilles Blieck
Mentions légales
© Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
donjon dit tour Montjoie
Appellation d'usage
tour Montjoie
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
donjon
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Île-de-France ; Yvelines (78) ; Conflans-Sainte-Honorine ; rue de la Tour
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Conflans-Sainte-Honorine
Canton
Conflans-Sainte-Honorine
Adresse de l'édifice
Tour (rue de la)
Références cadastrales
1983 BE 60
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Auteur de l'édifice
Description historique
La tour Montjoie dont le nom dériverait de " Mons Jovis " (Mont de Jupiter) est un témoin précieux de la première génération des châteaux de pierre en Île-de-France. Ses origines demeurent obscures. Peut-être a-t-elle succédé à une première fortification en bois. Sa construction est généralement datée de la fin du XIe ou du début du XIIe sur la foi de comparaisons régionales et elle pourrait avoir été élevée par le comte de Beaumont Matthieu 1er, peu après un violent conflit qui l'opposa à son beau-frère, Bouchard IV de Montmorency.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; moyen appareil
Commentaire descriptif de l'édifice
A l'exception de la toiture et des planchers intérieurs qui ont disparu, la tour Montjoie nous est parvenue dans un bon état de conservation. Les faces ouest et sud qui montraient d'inquiétants désordres ont fait l'objet d'une campagne de restauration en 1979 et 1980 ; à cette occasion, les baies bouchées ou remaniées ont été rétablies dans leur aspect d'origine. Toutefois, les traces des étais qui soutenaient le mur à l'ouest au XIXe siècle ont été respectées, de même que les trous de boulin ou s'ancrait l'échafaudage ayant servi à le bâtir. Construite en calcaire lutétien sans doute extrait sur place, la tour montre de belles assises régulières en moyen appareil et des joints assez épais. Elle comprenait trois niveaux mais seule la limite entre les premier et second étages est soulignée par une retraite talutée à l'ouest. Les trois fenêtres géminées que l'on remarque au premier étage (deux à l'ouest, une au sud) offrent l'originalité d'être chacune surmontée par un arc plein-cintre qui enserre un tympan tripartite, ce dernier reposant à la fois sur un piédroit et la colonnette centrale. Seul côté non protégé naturellement, la face est était défendue par un fossé sec creusé en travers de l'éperon. Elle n'a pas fait l'objet à ce jour de travaux de restauration ; c'est également le cas de la face nord qui, comme elle, est peu visible de la rue. L'étage médian est totalement aveugle. Ceci s'explique aisément, s'agissant de la face la plus exposée à un éventuel assaillant : en effet, comme dans beaucoup d'exemples contemporains, l'entrée primitive de la tour était sans doute située au premier étage, dans l'angle sud-est où une baie ménagée à l'extrémité de la face sud paraît lui correspondre ; ainsi, les occupants, tenus de longer la paroi intérieure du mur une fois la porte franchie avant de gagner les autres pièces de l'étage et du suivant, pouvaient, en cas d'attaque, circuler entièrement à couvert à ce niveau. La profusion des baies en plein-cintre (16 au total) de même que l'absence de contreforts et la minceur relative de ses maçonneries (1, 65 mètres) sont remarquables. Le rez-de-chaussée, auquel on accède aujourd'hui de plain-pied, n'était percé que par des jours étroits, ce niveau, où se trouvait un puits, était probablement affecté à la conservation des denrées. Les niveaux supérieurs étaient chauffés par trois cheminées avec conduit intra-mural, dont deux au premier étage ce qui laisse à penser malgré l'absence de toute trace de cloison qu'il était subdivisé en au moins deux pièces. Ces aménagements et la présence de trois fenêtres géminées le désignent comme l'étage noble, réservé au seigneur. L'étage supérieur, moins richement pourvu, était peut-être destiné au logement de sa suite.
État de conservation
vestiges ; restauré ; mauvais état
Date de l'enquête ou du récolement
2004
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date et niveau de protection de l'édifice
1997/10/03 : classé MH
Intérêt de l'édifice
à signaler
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété publique
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2005
Mentions légales
© Inventaire général
Voir aussi
Lien vers le dossier PDF

Référence de la notice
IA78001144
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
2 novembre 2005
Date de dernière modification de la notice
11 juillet 2019
Rédacteur de la notice
Bussière Roselyne . Gilles Blieck
Mentions légales
© Inventaire général
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