Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinechâteau actuellement Centre de Recherche et d'étude des Chefs d'entreprises, et école de commerce dite Hautes Etudes Commerciales.
château actuellement Centre de Recherche et d'étude des Chefs d'entreprises, et école de commerce dite Hautes Etudes Commerciales.






Référence de la notice
IA78000258
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
8 avril 2002
Date de dernière modification de la notice
20 février 2020
Rédacteur de la notice
Bussière Roselyne
Mentions légales
© Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
château actuellement Centre de Recherche et d'étude des Chefs d'entreprises, et école de commerce dite Hautes Etudes Commerciales.
Appellation d'usage
C.R.C. ; H.E.C.
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
château
Destination actuelle de l'édifice
école supérieure ; hôtellerie
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Île-de-France ; Yvelines (78) ; Jouy-en-Josas
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Versailles périphérie sud
Canton
Versailles Sud
Références cadastrales
1958 F 1 à 32, 61, 67 à 69
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Partie constituante non étudiée
nymphée
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par source ; attribution par travaux historiques
Description historique
Un château est attesté en 1543 comportant un corps d'hôtel sans doute en U puisqu'il est question de "trois galeries couvertes en terasse le long de la cour du château". Il appartenait à Jean d'Escoubleau, sieur de Sourdis, de Jouy et de la Chapelle-Bertrand. Il était encore dans la même famille dont l'héritier, Charles d'Escoubleau, marquis de Sourdis obtînt en 1654 l'érection de la terre de Jouy en comté. En 1684, Antoine Daquin, premier médecin du roi l'acquit et le vendit en 1701 à Louis Rollin Rouillier, son gendre. C'est probablement pour lui que le château fut agrandi et régularisé par Robert de Cotte, comme le montrent un plan du fonds Robert de Cotte à la B.N. et un le p.v. de vente daté de 1719 dans lequel le château est décrit en détail. A cette date, le château est acquis par Claude François Bidal Chevalier Marquis d'Asfeld. On ne sait comment il revint dans la famille de Rouillé mais Antoine Louis Rouillé, fils aîné de Louis Rollin, conseiller, ministre ...de Louis XV, le légua à sa fille Marie-Catherine qui épousa le marquis de Beuvron. Le domaine connut alors des jours fastes sous cette prestigieuse famille issue des Harcourt. Une gravure datant des environs de 1780 permet d'en reconstituer l'allure générale. Le 24 pluviose an VII madame de Beuvron vendit le domaine au citoyen Dalbon (en fait Jean Antoine Alexis d'Albon) qui le céda peu après, le 4 messidor an IX à Armand Séguin, ancien fournisseur des armées sous la République, qui avait une grosse fortune. C'est lui qui fit reconstruire le château tel qu'il est aujourd'hui par l'architecte Bienaimé au tout début des années 1800 puisqu'il fut ensuite emprisonné par Napoléon Bonaparte. Séguin conserva le château jusqu'en 1834 et le céda alors au comte Charles Lehon, ministre plénipotentiaire de Belgique auprès de Louis-Philippe. En 1838 un négociant Parisien se porta acquéreur mais incapable de le payer il fut saisi et le domaine fut adjugé à Adolphe Mallet le 15 avril 1841. Il resta dans les mains de la famille jusqu'en 1955 date à laquelle il fut acheté par la Chambre de Commerce de Paris qui y construisit H.E.C. inauguré en 1964 par le Général de Gaulle.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
enduit
Matériaux de la couverture
ardoise
Typologie de plan
plan régulier en U
Description de l'élévation intérieure
sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés
Typologie du couvrement
voûte en berceau ; voûte d'ogives
Partie d'élévation extérieure
élévation ordonnancée
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; croupe ; noue
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier dans-oeuvre : escalier de type complexe, en charpente
Commentaire descriptif de l'édifice
Le château actuel a conservé les caves voûtées en berceau et le nymphée à voûte d'ogives du précédent château que l'on peut reconstituer (voir annexes). Son étage supérieur est en attique. Il a une façade ordonnancée avec un fronton triangulaire soutenu par des pilastres. L'escalier était au départ à deux volées mais l'un d'entre elle a été supprimée lors d'aménagements ultérieurs. Les deux ailes se raccordent difficilement au corps central dont elles obstruent des fenêtres, pourtant elles existent sur le cadastre napoléonien.
Technique du décor porté de l'édifice
sculpture
Indexation iconographique
ordre corinthien
Description de l'iconographie
Sur les deux façades six pilastres corinthien soutiennent un fronton triangulaire lisse
Date de l'enquête ou du récolement
2000
Statut juridique, intérêt, protection et label
Intérêt de l'édifice
à signaler
Élément remarquable dans l'édifice
nymphée
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier avec sous-dossier
Date de rédaction de la notice
2000
Mentions légales
© Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional d'Ile-De-France - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel£115, rue du Bac 75007 Paris - 01.53.85.59.93
Voir aussi
Lien vers le dossier PDF
Lien vers le PDF de l'étude (dossier vert pour l'Inventaire)

Référence de la notice
IA78000258
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
8 avril 2002
Date de dernière modification de la notice
20 février 2020
Rédacteur de la notice
Bussière Roselyne
Mentions légales
© Inventaire général
Contactez-nousEnvoyer un courriel