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Hôtel de ville






Référence de la notice
IA77000946
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
20 juin 2022
Date de dernière modification de la notice
20 juin 2022
Rédacteur de la notice
Förstel Judith ; Maraud Damien
Mentions légales
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Désignation de l'édifice
Titre courant
Hôtel de ville
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
hôtel de ville
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Île-de-France ; Seine-et-Marne (77) ; La Ferté-sous-Jouarre ; de l'hôtel de ville (place)
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Ile-de-France
Adresse de l'édifice
de l'hôtel de ville (place)
Références cadastrales
2017 AK1 219
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1885
Commentaire concernant la datation
porte la date ; daté par source
Auteur de l'édifice
Héneux Paul (architecte) ; Bourgeois Maximilien Louis (sculpteur) ; Deshayes (menuisier-ébéniste) ; Glaize Léon (peintre) ; Leblond Ernest (sculpteur) ; Facchina Giandomenico (mosaïste) ; Albinet (sculpteur) ; Bernard (serrurier) ; Avenet Léon (verrier) ; Salesse et Lécosse (entrepreneur de maçonnerie) ; Loebnitz Jules (céramiste) ; Triaud (charpentier)
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par source ; attribution par source ; signature ; attribution par source ; signature ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source
Description historique
L'hôtel de ville de La Ferté-sous-Jouarre a été construit entre 1881 et 1885 sur les plans de l'architecte parisien Paul Héneux, également auteur de la mairie des Lilas, en banlieue parisienne. Il a été édifié à l'emplacement de l'ancienne mairie, qui comportait deux niveaux de caves.Le projet a été choisi à l'issue d'un concours organisé par la municipalité en 1881. Les 2e prix ont été attribués à Ch. Wable et H. Zobel, et les 3e prix, à Tassu et L. David, tous quatre architectes à Paris.Les travaux de maçonnerie ont été exécutés par les entrepreneurs parisiens Salesse et Lécosse, la charpente, par les ateliers Triaud de Reims. Le décor, particulièrement soigné, a été réalisé par Albinet pour la sculpture architecturale (par exemple, les chapiteaux des colonnes à l'entrée), Bernard pour la serrurerie, Avenet pour les vitraux. La menuiserie a été confiée à un artisan local, Deshayes, qui a d'ailleurs inscrit son nom aux côtés de celui de l'architecte, dans un médaillon au plafond du couloir situé derrière le vestibule. Les mosaïques de pavement sont dues à la maison Facchina et les carreaux de céramique vernissée ornant les cheminées sont des produits de la Faïencerie Loebnitz à Paris.La chimère qui orne le départ de l'escalier d'honneur, ainsi que le buste de la République, sur la cheminée de la salle des fêtes et des mariages, sont l'oeuvre du sculpteur Maximilien Bourgeois, qui est également l'auteur de plusieurs sculptures conservées dans l'hôtel de ville : une allégorie de La Ferté-sous-Jouarre et un buste de Guillaume Budé. Le décor peint de la salle des mariages, avec son Cupidon tirant une flèche, porte la signature du peintre Léon Glaize, à qui l'on doit aussi les deux grands tableaux ornant le vestibule : "La Trahison de Dalila" et "L'allégorie de la guerre de 1870", ode à la République chassant l'Empire, à mettre en relation avec le "Triomphe de la République" exécuté en 1891 par le même artiste pour la mairie du XXe arrondissement de Paris. Enfin, le médaillon représentant Jacques Amyot, sur la cheminée du bureau du maire (aujourd'hui occupé par son chef de cabinet), est l'oeuvre d'Ernest Leblond, un amateur, ami de Paul Héneux.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; pierre de taille ; meulière
Matériaux de la couverture
ardoise
Description de l'élévation intérieure
rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble
Partie d'élévation extérieure
élévation ordonnancée
Typologie de la couverture
flèche carrée croupe
Commentaire descriptif de l'édifice
L'hôtel de ville de La Ferté-sous-Jouarre s'élève en plein coeur de la ville. Sa façade, très monumentale, est fondée sur un rythme ternaire. Un large perron dessert un avant-corps ouvrant sur la place par un porche à trois arcades, « rappelant le parloir aux bourgeois des hôtels de ville du Moyen Âge ». A l'étage, les trois fenêtres à meneaux de la salle des mariages donnent accès à un balcon filant. L'ensemble est surmonté par un toit d'ardoise à forte pente, avec un étage de comble éclairé par trois lucarnes à fronton triangulaire. Celle du centre, plus élevée, porte les armes de la ville et possède un petit balcon. La toiture est couronnée par un campanile coiffé d'une flèche en plomb, sur lequel est installé l'horloge municipale. Le style s'inspire de l'architecture des XVe et XVIe siècles, incarnée par exemple par l'hôtel de ville de Compiègne. Ces références historicistes sont fréquentes dans les hôtels de ville de la IIIe République : outre la mairie des Lilas, qui est l'oeuvre du même architecte, on peut par exemple citer, à titre de comparaison, l'hôtel de ville de Vincennes (1887).La distribution d'origine est encore en grande partie conservée. L'entrée principale se fait par le porche, qui donne accès à un vaste vestibule. Celui-ci dessert les pièces du rez-de-chaussée, destinées initialement à abriter le bureau du maire, son secrétariat et la justice de paix. Dans ce vestibule est implanté le grand escalier d'honneur en chêne, dont le départ est orné par une chimère tenant un écu aux armes de La Ferté-sous-Jouarre. Au premier étage, se trouvent la salle des mariages et des fêtes, et la salle du conseil. Cette dernière a conservé ses fauteuils, timbrés des armes de la ville. Le décor de la salle des mariages est encore plus remarquable, avec d'un côté, une superbe cheminée ornée d'un buste de la République, et de l'autre, une peinture murale représentant un Cupidon archer au-dessus d'une inscription destinée aux jeunes mariés, vantant les mérites de la famille, "base de la société".
Technique du décor porté de l'édifice
sculpture ; menuiserie ; ferronnerie ; peinture
Date de l'enquête ou du récolement
2019
Statut juridique, intérêt, protection et label
Intérêt de l'édifice
à signaler
Observation concernant la protection de l'édifice
Une demande de label "patrimoine d'intérêt régional" a été déposée par la commune en 2019.
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété de la commune
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2019
Mentions légales
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Voir aussi
URL vers le dossier complet de l'Inventaire

Référence de la notice
IA77000946
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
20 juin 2022
Date de dernière modification de la notice
20 juin 2022
Rédacteur de la notice
Förstel Judith ; Maraud Damien
Mentions légales
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
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