Église paroissiale Saint-Aspais

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Aspais

Titre courant

Église paroissiale Saint-Aspais

Localisation

Localisation

Île-de-France ; Seine-et-Marne (77) ; Melun ; rue Saint-Aspais ; rue du Miroir

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Melun

Canton

Melun nord

Adresse de l'édifice

Saint-Aspais (rue) ; Miroir (rue du)

Références cadastrales

1985 AT 103

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

16e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

2e moitié 15e siècle ; 4e quart 17e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1506 ; 1517 ; 1674

Commentaires concernant la datation

Datation par travaux historiques

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par travaux historiques

Description historique

L'église Saint-Aspais est attestée à partir de 1080. Sa fondation est probablement liée à l'extension de la ville sur la rive droite de la Seine. On ne sait rien de l'édifice avant le 15e siècle. Le clocher, ébranlé lors du siège de Melun par les Anglais en 1420, fut réparé en 1422 et reconstruit à partir de 1469, au nord de l'église. A la fin du 15e siècle, on décida la reconstruction de l'église, jugée trop petite. A cette fin, le presbytère voisin fut abattu en 1506. A partir de 1517, la fabrique fit appel à Jean de Felin pour construire le choeur. Cet architecte parisien, auteur de la tour de Saint-Jacques-de-la-Boucherie, imprima à l'édifice le style flamboyant très orné développé par Martin Chambiges à Sens, Beauvais et Troyes. Les travaux avancèrent assez vite : à l'automne 1519, le niveau du tas de charge des voûtes du vaisseau central était presque atteint. On connaît le nom de deux maçons alors employés sur le chantier : Pierre Godin et Germain Fannier ou Faunier. Mais la progression fut interrompue par un procès entre l'architecte et la fabrique. Les travaux ne reprirent qu'en 1545 : le maître-maçon Jean François acheva le choeur de Saint-Aspais sur les plans de Jean de Felin. A la suite d'un effondrement partiel des voûtes en janvier 1673, Daniel Gittard mena une importante campagne de réparations en 1675-1683. Les travaux furent adjugés en 1677 à Isambert Simon, Jean Gourjouron et Gilles Le Comte. Un nouvel effondrement s'étant produit en août 1677, le chantier fut repris par Nicolas Sueur. Une nouvelle dédicace eut lieu en juillet 1679, avant la réception des travaux par Gittard en 1683. Des compléments furent apportés par le charpentier Bonneau en 1698, et par les maçons Etienne et Jacques Thévenon en 1703. Au 18e siècle, le dôme du clocher fut reconstruit. En 1793, le culte fut interrompu à Saint-Aspais, utilisée comme fabrique de salpêtre. L'église fut réconciliée en 1797. Une importante campagne de restauration, accompagnée de l'édification d'une sacristie au nord, fut menée par l'architecte de la Ville Buval en 1868-1869. L'édifice fut fortement endommagé en août 1944. La restauration fut menée par Albert Bray de 1945 à 1956, puis par Jean Creuzot. Dès 1951-1952, la partie nord fut rendue au culte. L'église fut solennellement inaugurée par Mgr Debray en juillet 1960. La dernière campagne de restauration menée à Saint-Aspais est celle de Jacques Moulin en 1991.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moyen appareil

Matériaux de la couverture

Ardoise

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

5 vaisseaux

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Croupe polygonale ; toit à longs pans ; pignon découvert

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier intérieur : escalier en vis, en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

L'église Saint-Aspais présente un plan trapézoïdal, employant au mieux le site exigu réservé par un tissu urbain très dense. L'église comporte quatre vaisseaux dans la nef, et cinq dans le choeur (le mur méridional de l'édifice étant construit en biais). La façade occidentale est dominée par le clocher implanté sur la première travée nord, avec un important soubassement de grès. L'élévation orientale, sur la rue Saint-Aspais, constitue elle aussi une sorte de façade, avec ses deux portails latéraux dont les tympans sont ornés de niches à dais, dans le style de Chambiges. A l'intérieur, l'élévation à deux niveaux, grandes arcades et fenêtres hautes, est celle de la plupart des églises flamboyantes d'Ile-de-France. L'ensemble de l'édifice est construit en calcaire, sur soubassement de grès. Pour le choeur, on sait que la pierre employé provenait de Saint-Leu d'Esserent (Oise).

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture ; vitrail (étudié dans la base Palissy)

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1914/02/21 : classé MH

Référence aux objets conservés

IM77000103 ; IM77000113 ; IM77000124 ; IM77000112 ; IM77000116 ; IM77000123 ; IM77000117 ; IM77000127 ; IM77000128 ; IM77000110 ; IM77000105 ; IM77000108 ; IM77000114 ; IM77000126 ; IM77000097 ; IM77000100 ; IM77000111 ; IM77000095 ; IM77000101 ; IM77000094 ; IM77000104 ; IM77000121 ; IM77000092 ; IM77000106 ; IM77000118 ; IM77000119 ; IM77000122 ; IM77000093 ; IM77000098 ; IM77000099 ; IM77000109 ; IM77000096 ; IM77000102 ; IM77000125 ; IM77000129 ; IM77000115 ; IM77000120

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Date de rédaction de la notice

2001

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Förstel Judith

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional d'Ile-De-France - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel 115, rue du Bac 75007 Paris - 01.53.85.59.93
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