Filature ; usine de produits chimiques
Filature de coton ; usine de celluloïd
Usine de celluloïd The Montville Phibrolithoïd Compagny ltd, puis l'Oyonnithe
Centre commercial
Filature de coton Picquot-Deschamps ; puis usine de celluloïd The Montville Phibrolithoïd Compagny ltd, puis l'Oyonnithe
Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Montville ; sente des Jumelles
Anciennement région de : Haute-Normandie
Seine-Maritime
Clères
Jumelles (sente des)
1982 AE 90, 103, 124, 137, 138, 140, 143, 154, 156, 158, 162, 172, 177 ; 1982 AK 81 à 104
En ville
Le Cailly
Atelier de fabrication ; salle des machines ; chaufferie ; cheminée d'usine ; entrepôt industriel ; bureau d'entreprise ; cité ouvrière
3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
1889 ; 1903
Daté par source ; daté par travaux historiques
Filature alimentée par l'énergie hydraulique et l'énergie thermique, réglementée au nom de Madame Picquot-Deschamps par arrêté préfectoral du 14 mai 1855, puis rachetée par Delafontaine qui en demeure le propriétaire jusque dans les années 1880. En 1884, l'usine est reprise par deux américains Hyatt et Ward qui sont autorisés par arrêté du 11 mars 1884 à y fabriquer du fibrolithoïd et du celluloïd. En 1889, l'établissement est repris par la Société The Montville Fibrolithoïd et Cie et subit plusieurs agrandissements : 20 bâtiments sont construits dans la prairie entourant l'ancienne filature consistant en laminoir, presses, ateliers de préparation, de blanchiment de moulage, étuve, laboratoire de couleur, atelier des acides, entrepôts de stockage, magasins industriels... Une second machine à vapeur est installée sur le site. Etant donné le caractère inflammable des matières fabriquées, l'usine est endommagées par plusieurs incendies, les plus importants étant ceux de 1885 et 1888. En 1903, l'usine est rachetée par la Société l'Oyonnithe, qui fait construire une cité ouvrière. En 1915, l'activité est réorientée vers la fabrication du fulmi-coton. En 1930, la Compagnie du Celluloïd Petitcollin, au capital de 3 000 000 F reprend l'exploitation. Actuellement, les bâtiments sont exploités par la Société Chimique de Montville ou reconverti en centre commercial. En 1889, les chaudières à vapeur de l'usine primitive Delafontaine ont été remplacées par deux générateurs d'une force de 178 m3 de surface de chauffe. La force des machines à vapeur a été aussi augmentée. En 1889, la Société The Montville Fibrolithoïd et Cie occupe 250 ouvriers payant annuellement 250 000 F de salaires.
Brique ; béton
Tuile mécanique ; ardoise ; verre en couverture
1 étage carré ; étage de comble
Charpente métallique apparente
Élévation à travées
Toit à longs pans ; pignon couvert ; shed ; terrasse
Produite sur place ; énergie hydraulique ; énergie thermique
Atelier de fabrication en brique, en rez-de-chaussée percé par de larges baies en arc plein cintre, toit à longs pans correspondant à ce qui subsiste de l'ancienne filature. Salle des machine construite sur le même modèle. Chaufferie en brique et charpente métallique. Deux ateliers de fabrication en shed. Atelier de fabrication en brique et béton construit sur un étage carré, toit en terrasse. Entrepôts industriels et ateliers de fabrication en rez-de-chaussée, toit à longs pans, pignon couvert. Bureau édifié sur un étage carré et un étage de comble, lucarne, toit à longs pans, croupe, ardoise. Cité ouvrière comprenant 24 logements construits en brique sur un étage carré, avec jardinet sur rue.
Établissement industriel désaffecté
Propriété privée
1997
© Inventaire général
1997
Le Roy-Real Emmanuelle
Dossier individuel
Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80