Moulin à poudre (poudrerie royale) de Maromme ; puis filature de coton Ferment, actuellement centre de loisir Pélissier

Dénomination de l'édifice

Moulin ; filature

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Moulin à poudre ; filature de coton

Appellation d'usage

Poudrerie royale de Maromme ; puis Filature Ferment

Destination actuelle de l'édifice

Centre de loisirs

Titre courant

Moulin à poudre (poudrerie royale) de Maromme ; puis filature de coton Ferment, actuellement centre de loisir Pélissier

Localisation

Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Maromme ; rue des Martyrs de la Résistance

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Haute-Normandie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Seine-Maritime

Canton

Maromme

Adresse de l'édifice

Martyrs de la Résistance (rue des)

Références cadastrales

1982 AI 520

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Le Cailly

Partie constituante non étudiée

Logement patronal

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 17e siècle ; 18e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 2e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1833

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Description historique

C'est au 17e siècle que le moulin à poudre de Déville-les-Rouen est transféré à Maromme. La poudrerie royale de Maromme se compose de trois moulins : les moulins Saint-Pierre, Sainte-Barbe et du Lissoir, tous trois situés en aval d'une filature appartenant au sieur Ferment. Endommagés successivement en 1714, 1769, 1775 et 1803 par de violentes explosions de poudre, ils sont à chaque fois reconstruits. Durant le premier quart du 19e siècle, les trois sites sont l'un après l'autre abandonnés, jusqu'à fermeture définitive de la poudrerie vers 1830. Les moulins Sainte-Barbe et du Lissoir sont supprimer par Ferment, le premier sans autorisation, le second après rachat et autorisation en juillet 1835 et transformés en filature de coton, conformément à l'ordonnance royale du 31 août 1840. En 1856, Me Veuve Ferment hérite de la filature et la donne à exploiter au sieur Rosay. La filature est encore en activité en 1860, date à laquelle est réalisée la réfection des berges du bief. Le logement construit à la fin du règne d'Henri IV a servi d'habitation aux contrôleurs généraux de la poudrière. L'un d'eux fut le père du Maréchal Pélissier qui naquit dans les lieux en 1794. Devant la maison, on voit encore le buste de Pélissier, sculpté par Crack en 1856 et coulé par Eck et Durand. L'édifice est aujourd'hui propriété de la commune qui l'utilise comme centre socio-culturel. En 1803, la poudrerie produit 300 000 kg de poudre, elle est alors dirigée par Eudel, commissaire des poudres et des salpêtres. En 1847, la filature Ferment occupe 15 hommes, 20 femmes et 12 enfants, la valeur des produits fabriqués atteint alors 120 000 francs.

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; silex ; bois ; pan de bois ; enduit partiel

Matériaux de la couverture

Tuile plate

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; toit à longs pans brisés

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Produite sur place ; énergie hydraulique

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté ; restauré ; vestiges

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Logement patronal

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1974

Copyright de la notice

© Inventaire général

Date de rédaction de la notice

1996

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Emmanuelle Le Roy-Real

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80