Raffinerie de pétrole
A. André Fils s. a., puissociété maritime des Pétroles, actuellementsociété anonyme des Pétroles Jupiter
Usine de chaudronnerie
Raffinerie A. André Fils s. a., puis société maritime des Pétroles, puis société anonyme des Pétroles Jupiter, puis usine de chaudronnerie Van Leer
Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Le Grand-Quevilly ; boulevard de Stalingrad
Vallée de la Basse-Seine
Le Grand-Quevilly
Stalingrad
1982 AB 1,27
En ville
La Seine
Logement de contremaître ; logement patronal
1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle
1904 ; 1922 ; 1940
Daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques
Attribution par travaux historiques
Le 10 décembre 1904, la société anonyme A. André et Fils reçoit l'autorisation par arrêté préfectoral d'exploiter une usine de réception, de distillation et de raffinage des huiles de pétrole au lieu dit du Gord, le long des boulevards, face aux Chantiers de Normandie sur un terrain de 4 hectares et 70 ares.Les matières traitées sont alors les huiles et essences brutes. L'emmagasinage s'effectue à l'aide de pipe-lines faisant communiquer les appontements placés en face de l'usine Bedford dans le bassin au pétrole. Après distillation et raffinage, les produits sont expédiés en fûts, bidons, wagons et bateaux-citernes. L'établissement peut traiter 15 à 20 000 tonnes de pétrole par an. Les déchets, goudrons et résidus sont revendus. En raison des protestations émanant des Chantiers de Normandie ( Chantiers de Saint-Nazaire), la mise en activité de l'usine est arrêtée en 1905 et retardée jusqu'en 1908. En 1922, la Société Maritime des Pétroles succède à la société A. André Fils. La même année, Auguste Perret se voit confié la construction de maisons pour le directeur de l'usine et pour les contremaîtres consistant en deux logements mitoyens. En 1925 et 1926, leurs plans sont publiés dans les revus spécialisées L'architecture vivante et La construction moderne. Elles sont encore en place aujourd'hui. En 1929, la société Maritime des Pétroles est absorbée par la Société des Pétroles Jupiter, qui cette même année, met en service une raffinerie moderne à Petit-Couronne. Le 13 février 1937, la société générale de Huiles de pétrole, dont le siège social est à Paris, 21 rue de la Bienfaisance fait connaître qu'elle a pris possession d'une partie de l'usine de réception, de distillation et de raffinage des huiles de pétrole et d'essence minérales qui a fait l'objet d'un arrêté préfectoral d'autorisation en date du 10 décembre 1904 au nom de la s.a. A. André et fils. Auparavant la Sté maritime s'était rendue acquéreuse, le 22 avril 1920 de l'usine A. André et fils, spécialisée dans la réception, la distillation et le raffinage des huiles minérales d'éclairage et spécialement des essences de pétrole. La dite Sté maritime des pétroles s'est fait absorber en 1929 par la s.a. des pétrole Jupiter. Cette partie du dépôt comprend 4 réservoirs de 4 500 m3 et une salle de pompes. En 1938, la Standard française des pétroles s.a. au capital de 605 000 000 f dont le siège social est à Paris, 82 avenue des Champs Elisée fait savoir qu'elle exploite au lieu et place de la Standard franco américaine de raffinage qui en 1934 avait repris l'usine anciennement A. André et fils. Les installations sont incendiées le 9 juin 1940 avant l'arrivée des allemands à Rouen. A l'emplacement de l'ancienne raffinerie de pétrole André est installée aujourd'hui l'usine de chaudronnerie Van Leer France qui utilise la maison du directeur, construite par Perret, comme local du comité d'entreprise et local syndical. Les logements de contremaîtres très dégradés ont été protégés au titre de Monuments Historiques en 1996, entièrement restaurés et rachetés par l'agglomération de Rouen pour devenir un lieu d'exposition.
Silex ; brique ; béton armé
Béton en couverture
1 étage carré
Élévation à travées
Terrasse
La raffinerie est détruite. Ne substituent que des logements. Les logements de contremaîtres sont des maisons jumelées construites sur un plan rectangulaire, un étage carré, toit en terrasse, baie rectangulaire. Charpente, escalier de distribution et murs extérieurs sont en béton armé. Les murs de soubassement sont en silex et les murs intérieurs en brique pleine. Ils ont été restauré.Le logement patronal construit sur le même plan, sur un étage carré et toit en terrasse, reprend le même parti et les même matériaux de construction. Il a néanmoins la particularité de posséder une cave en sous-sol.
Baie rectangulaire
Établissement industriel désaffecté ; détruit ; restauré
1996/09/30 : inscrit MH
Inscrit MH
À signaler
Propriété privée
1996
(c) Région Normandie - Inventaire général
1996 ; 2006
Real Emmanuelle
Dossier individuel
Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine