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Chapelle Notre-Dame de L'Assomption.

Inventaire

chapelle

Notre-Dame de L'Assomption

Auvergne-Rhône-Alpes ; Savoie (73) ; Saint-Bon-Tarentaise ; rue de l'Eglise ; les Tovets

Anciennement région de : Rhône-Alpes

Courchevel 1850

Bozel

les Tovets

Eglise (rue de l')

1990 AB 145, 531A

en ville

AOI ; architecture religieuse

1953 ; 1955

date par source

Pradelle Denys (architecte) ; Prouvé Jean (architecte) ; Quinquet Philippe (architecte)

attribution par source

En 1947, chapelle de plein air, faite d'une charpente en bois de forme pyramidale, construite à l'emplacement de l'église actuelle. En novembre 1950, projet établi par Laurent Chappis, architecte urbaniste de la station et refusé par l'évêque de Tarentaise : "Si on peut dire la messe dans une étable, on ne peut pas utiliser une étable comme église". Projet définitif en 1953 par Denys Pradelle, avec la collaboration de Jean Prouvé, ingénieur architecte, et réalisé en deux tranches successives : 1953, et 1955, pour la sacristie (Numéro dossier AAM 114). En 1970, extension latérale par déplacement de la façade vitrée sud-ouest, et longitudinale par la construction d'un porche d'entrée, réalisée par Philippe Quinquet, architecte (une extension différente vers l'aval n'est pas retenue ; projet AAM Chambéry, 10/07/1970) En 1992, construction d'un clocher hors-oeuvre isolé. Projet de transformation et d'agrandissement de l'église d'origine en une église de conception néo-classique (Raymond Brun, architecte, Barberaz, Chambéry).

pierre ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; béton armé ; aluminium ; verre

tôle ondulée

1 vaisseau

toit à un pan

escalier intérieur ; escalier droit

Bâtiment sur un niveau, avec toiture à un versant reposant à l'aval sur un mur maçonné en béton armé, appareillé en maçonnerie de pierre à l'intérieur, et à l'amont sur un système de poteaux métalliques fins et poutres en béton armé à l'état brut. Façade sud vitrée, constituée d'une menuiserie d'aluminium, avec une partie fixe et une partie coulissante, dont l'ouverture permet d'agrandir la nef vers un espace extérieur aménagé en gradins (cette paroi imaginée par Pradelle totalement coulissante est construite sous sa forme actuelle sur les conseils de J. Prouvé). Clocher-mur en maçonnerie de pierres appareillées à l'extrêmité ouest de la façade vitrée. A l'intérieur, lambris de couvrement de sapin, sol ciment, avec partie de plancher en panneaux de caillebotis bois, laissant passer l'air provenant d'une chaudière placée en sous-sol, et accessible par un escalier derrière le muret de l'autel.

1994

à signaler

propriété de la commune

dossier individuel

1994

© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes

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