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POP | Plateforme ouverte du patrimoinechâteau fort, puis couvent de carmes dit Notre-Dame-du-Chef-de-Pont, puis hôtel, puis mairie
château fort, puis couvent de carmes dit Notre-Dame-du-Chef-de-Pont, puis hôtel, puis mairie






Référence de la notice
IA72000110
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
10 juillet 2000
Date de dernière modification de la notice
3 juillet 2007
Rédacteur de la notice
Le Boeuf François
Mentions légales
© Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
château fort, puis couvent de carmes dit Notre-Dame-du-Chef-de-Pont, puis hôtel, puis mairie
Appellation d'usage
Notre-Dame-du-Chef-de-Pont
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
château fort ; couvent ; hôtel ; mairie
Qualité des personnes pour qui l'édifice a été construit ou transformé
de frères de Notre-Dame du Mont-Carmel
Vocable, pour les édifices cultuels
Notre-Dame
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Pays de la Loire ; Sarthe (72) ; La Flèche ; place Pierre-Mendès-France
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Flèche (La)
Adresse de l'édifice
Pierre-Mendès-France (place)
Références cadastrales
1826 H 353 à 354 ; 1984 AX 268 à 269
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice
Loir (le)
Partie constituante non étudiée
chapelle ; donjon ; cloître ; cour ; parc
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
4e quart 15e siècle
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par source
Description historique
A l'origine du développement de la ville, la construction du château fort, vers le milieu du XIe siècle, avait pour but à la fois de protéger la frontière occidentale du Maine, et de contrôler le franchissement du Loir.£Le choeur de la chapelle castrale, Notre-Dame-du-Chef-de-Pont, fut remanié entre le XIIIe et le XVe siècle. La grosse tour, qui s'élevait sur la première arche de l'ancien pont, correspond peut-être au remaniement mentionné dans la seconde moitié du XVe siècle. En 1539, l'édifice fut délaissé par Françoise d'Alençon au profit du " château neuf ", le futur collège des jésuites, élevé dans le nord de la ville. A la fin du XVIe siècle, le château était considéré en mauvais état.£Devenu propriété royale après l'accession au trône de Henri IV, qui avait hérité de son père la seigneurie de La Flèche, le château fut donné par Louis XIII aux carmes de la ville dans le premier tiers du XVIIe siècle. La chapelle, qui était jusqu'alors desservie par le clergé de Saint-Thomas, fut agrandie vers 1621. Les baies du choeur datent du XVIIe siècle. Les religieux n'ont, semble-t-il, abandonné leur ancien couvent de la rue du Rempart que dans le troisième quart du siècle, après que des travaux d'appropriation furent confiés à l'architecte ludois Charles Cesvet. Celui-ci démarra en 1661 la construction du cloître qui fut continué en 1667 par le maître charpentier fléchois Antoine Roux. Vers 1692, furent élevés de nouveaux bâtiments (le logis ?) par le maître tailleur de pierre fléchois Julien Ameillau et le maître charpentier fléchois René Millet, peut-être également suivant les plans de Cesvet.£Vendu comme bien national, l'édifice fut converti en hôtel, ce qui entraîna certains remaniements. La construction du pavillon méridional dans la seconde moitié du XIXe siècle transforma en U le plan du logis, dont l'intérieur fut également renouvelé. Certaines galeries du cloître furent transformées en orangerie. La grosse tour, dont, seule, la partie nord fut conservée, fut rhabillée à la mode néo-gothique dans le dernier quart du siècle : pignons découverts, voûtes d'ogives, décor sculpté.£La ville acheta l'édifice en 1909 et convertit le logis en mairie. Le musée et la bibliothèque municipale furent installés dans la chapelle, ce qui entraîna la transformation de ses élévations. En 1919, un incendie détruisit en grande partie le cloître et le logis qui, seul, fut reconstruit en 1926-1927 sous la direction de l'architecte de la ville Rémi Freslon. Par la suite, les bureaux de la mairie furent aménagés dans la chapelle.£A l'est du château, l'ancien " parc des carmes " qui jouxte les anciens jardins du château de la Varenne, aménagés au XVIIe siècle, fut remanié par Dandalle, architecte paysager de la ville d'Angers.£En 1991, de nouveaux bâtiments administratifs furent élevés dans l'angle sud-est de la cour, suivant un projet qui intégrait les ruines du cloître.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; grès ; silex ; appareil mixte ; moellon ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit
Matériaux de la couverture
ardoise
Description de l'élévation intérieure
1 vaisseau ; sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble
Typologie du couvrement
voûte d'ogives
Partie d'élévation extérieure
élévation à travées
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; pignon découvert ; pignon couvert ; toit en pavillon ; croupe ronde ; toit conique
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier en vis avec jour, en charpente ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en charpente ; escalier de distribution extérieur ; escalier en fer-à-cheval, en maçonnerie
Commentaire descriptif de l'édifice
Le château fort est implanté dans un méandre sur la rive nord du Loir. Il occupe deux îlots séparés par des canaux qu'alimente la rivière. Sur l'îlot méridional, dans la basse-cour, se trouvaient le logis et la grosse tour construite sur la première arche de l'ancien pont. Sur l'îlot nord, se trouve la chapelle. £Le logis possède un étage carré et un étage de comble. Les pignons du corps principal sont découverts, ses ailes sont couvertes en pavillon. Il est distribué par un escalier tournant en maçonnerie et une vis en charpente. Le rez-de-chaussée est également accessible par un escalier extérieur qui rachète la différence de niveau de la cour, sur sa face orientale. £ Le toit de la grosse tour, qui possède deux étages carrés et un étage de comble distribués par un escalier tournant à retours sans jour, sont également à pignons découvert. Deux tourelles en encorbellement sur sa face méridionale sont couvertes de toits coniques.£ Couverte d'un toit à longs pans à pignon couvert et d'une croupe ronde, la chapelle possédait initialement un seul vaisseau. Le cloître dont les galeries est et ouest enjambent le bras du Loir séparant les deux cours, relie la chapelle et le logis.£ Les nouveaux bâtiments administratifs sont implantés dans l'angle sud-est de la cour.
Technique du décor porté de l'édifice
sculpture
Indexation iconographique
chou ; crochet
Description de l'iconographie
support : pignon méridional de la grosse tour
Date de l'enquête ou du récolement
1992
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété publique
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
1997
Mentions légales
© Inventaire général
Voir aussi
Lien vers le dossier PDF

Référence de la notice
IA72000110
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
10 juillet 2000
Date de dernière modification de la notice
3 juillet 2007
Rédacteur de la notice
Le Boeuf François
Mentions légales
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