Scierie ; usine de menuiserie
Menuiserie Générale Française, puis Compagnie Générale de Scierie et Menuiserie
Scierie et menuiserie de la Compagnie Générale de Scierie et Menuiserie
Franche-Comté ; Haute-Saône (70) ; Jussey ; 2 à 6 rue du 8 Mai 1945
Haute-Saône
Jussey
8 Mai 1945 (rue du) 2 à 6
2009 AC 138 ; 2009 AD 45, 91 ; 2009 ZD 27
En village
Atelier de fabrication ; atelier de réparation ; bureau ; logement ; magasin industriel ; pièce de séchage ; cheminée d'usine ; aire des matières premières
1er quart 20e siècle ; 2e moitié 20e siècle ; 1er quart 21e siècle
Daté par source ; daté par tradition orale ; daté par source ; daté par tradition orale ; daté par source ; daté par tradition orale
La société anonyme de la Menuiserie Générale Française est fondée en juillet 1919. Elle s'implante sur le site d'une usine de fabrication de charbon de bois. Dans l'entre-deux-guerres, l'activité s'étend de l'exploitation forestière à l'activité de sciage et de fabrication de pièces de menuiserie, dont celle des cercueils, de parqueterie et de charpente. Elle prend pour nom Compagnie Générale de Scierie et Menuiserie (CGSM) à une date indéterminée. L'usine se développe progressivement dans la seconde moitié du 20e siècle. La Compagnie Générale de Scierie et Menuiserie regroupe alors diverses usines à Bois-le-Roi (77), la Charité-sur-Loire (58), Gaillon (27), Gentilly (94) et Saint-Cyr (78). Dans les années 1970, l'usine abandonne ses diverses productions (traverses de chemins de fer, parquets, etc.) et se recentre vers la fabrication de cercueils, dont elle devient producteur exclusif à partir des années 1990. En 2009, la production journalière est de 500 à 600 pièces, soit une production annuelle de 85 000 cercueils. Depuis 2008, l'usine fait partie du groupe OGF (Omnium de Gestion et de Financement). Le site occupe aujourd'hui 10 hectares et s'étend, depuis les années 1970, au nord de la rue du 8 mai 1945. Une nouvelle chaufferie et des silos à sciure sont en construction au sud. Diverses chaudières sont mentionnées : chaudière tubulaire Weyher et Richemond (Pantin, 93) en 1921, chaudière multi-tubulaire Roser (Saint-Denis) en 1929, épurateur de vapeur Ulrici (Paris) pour machine à vapeur Roser en 1932. La machine à vapeur est supprimée vers 1970. La cheminée a été construite par la société Rietsch, de Belfort (90). L'effectif est de 65 personnes vers 1970, contre 140 en 2009.
Grès ; moellon ; enduit ; béton ; parpaing de béton ; brique ; fer ; pan de fer ; essentage de tôle
Tuile mécanique ; fer en couverture ; verre en couverture ; ciment amiante en couverture
1 étage carré
Charpente en bois apparente ; charpente métallique apparente
Toit à longs pans ; shed
Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Le logement principal (ancien bureau) est construit en moellon de grès enduit, à un étage carré, couvert d'un toit à longs pans en tuile mécanique. L'atelier de fabrication (moulures) possède une ossature en pan de fer hourdé de brique. L'atelier de débitage des grumes est pourvu d'une charpente en bois. L'atelier de menuiserie (découpe) est construit en parpaing de béton enduit, couvert d'une charpente métallique, de toits à longs pans et de travées de sheds. Tous les ateliers sont construits en rez-de-chaussée et sont couverts de toits à longs pans, avec ciment amiante pour la plupart d'entre eux. Les bâtiments les plus récents sont pourvus de charpente métallique, avec essentage et couverture en tôle. La cheminée est en brique.
Propriété privée
2009
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2009
Favereaux Raphaël
Dossier individuel
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00