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Eglise paroissiale Saint-Léonard

Inventaire

église paroissiale

Saint-Léonard

Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Dannemarie ; place Thiébaut-Héning

Anciennement région de : Alsace

Dannemarie

Thiébaut-Héning (place)

1967 01

en village

2e quart 18e siècle ; 2e quart 19e siècle

1725 ; 1845

La paroisse de Dannemarie est mentionnée dès 1187. En 1289, elle est citée sous le vocable de la Bienheureuse Vierge Marie. Le changement de vocable en faveur de Saint-Léonard intervint en 1441. L'église de 1428 est incendiée et son cimetière fortifié détruit. En 1446, le nouveau lieu de culte est consacré mais à nouveau brûlé, puis réédifié en 1514. Peu avant sa mort en 1651, Theobald Henning, chargea son neveu - maire de Dannemarie - de faire reconstruire l'église du bourg, en grande partie à ses frais. La reconstruction s'échelonna de 1655 à 1670. En 1671, le choeur est rénové et agrandi, il prend la forme d'une abside. L'ancienne tour s'écroula de vétusté au début du 18e siècle. En 1725, est érigé l'actuel clocher en pierre de taille comme le mentionne l'inscription commémorative : "Gott allein die er. Den 8. Herbstmonath hat man angefangen am Dur. 1725". Ce clocher et cette nef sont encore dessinés sur le cadastre napoléonien, alors même qu'y est indiqué déjà le projet de reconstruction qui se superpose à l'ancien édifice dans la même orientation. En 1837, il fut décidé de reconstruire la nef et le clocher trop vieux et trop exigus pour l'ensemble de la population. L'architecte Lejeune de Colmar en dresse les plans. On commença les travaux en 1844, sous la direction des entrepreneurs Deffayet et Burnier. Le 29 avril 1845, le curé Jeissy posa la première pierre de la future église qui fut consacrée le 2 septembre 1845. La nef, le choeur et la sacristie sont construits d'un seul jet.

moellon ; enduit ; pierre de taille

1 vaisseau

Eglise au chevet à pans coupés orienté à l'est. La façade occidentale est pourvue d'un clocher-porche en pierre de taille de 4 niveaux. Les 3 premiers niveaux (identiques) sont de plan carré, le dernier niveau octogonal plus étroit est muni d'une balustrade et a pu servir de salle de guet. Les chaînes d'angle en pierre de taille portent encore les marques de taille des ouvriers du 18e siècle. Les encadrements des baies sont moulurés et le portail est encadré de pilastres. La nef de 1845 est pourvue de deux bas-côtés de même exécution que le vaisseau central. Le décor extérieur est très sobre : grandes baies en plein cintre et chaînes en pierre de taille. L'essentiel des surfaces est enduit. L'intérieur de l'édifice présente un ordonnancement et une décoration néo-classiques très sobres. Nef, bas-côtés et choeur sont couverts de plafonds plats, la travée droite du choeur est marquée par deux arcs diaphragme. Enfin les bas-côtés sont séparés de la nef par des arcades en plein cintre en pierre de taille supportées par des piliers carrés munis de chapiteaux sculptés, représentant des motifs végétaux cantonnés aux angles d'angelots.

arcade en plein-cintre,baie en plein-cintre,chapiteau sculpté,chaîne d'angle

2001

dossier individuel

2003

© Inventaire général

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