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Eglise paroissiale Saint-Nicolas

Inventaire

église paroissiale

Saint-Nicolas

Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Sainte-Croix-aux-Mines ; rue de l'Eglise

Anciennement région de : Alsace

Sainte-Marie-aux-Mines

Eglise (rue de l')

1986 01

en village

cimetière

3e quart 18e siècle ; 1ère moitié 19e siècle

1768 ; 1824 ; 1829

On ne sait rien de l'église ayant précédé celle de 1768, qui est citée en 1666, avec comme collateur le chapitre Saint-Georges de Nancy. Une nouvelle église fut élevée en 1768, dont subsiste le clocher-porche (la trace du toit de l'ancienne nef est visible dans le comble de l'actuelle nef, sous la corniche du 1er niveau hors-oeuvre de la tour). Une nouvelle nef et un nouveau choeur, plus grands, furent érigés à partir de 1824, sur les plans de l'architecte Jean Benjamin Kuhlmann, de Colmar. En 1829, une travée s'écroula (la date 1829 est gravée sur la chaîne d'angle droite de la nef) et la restauration fut entreprise en 1832, les travaux de gros-oeuvre étant terminés la même année. Mais l'achèvement définitif de l'édifice n'eut pas lieu avant 1835.

grès ; pierre de taille ; moellon ; enduit

3 vaisseaux

L'église s'élève en retrait de la rue principale, dans une rue transversale, le cimetière s'étendant à l'est du choeur orienté. L'élévation antérieure, comprenant le clocher-porche est entièrement couverte de pierre de taille, les pierres du clocher portant un petit relief de pose central, qui ne se retrouve pas sur les murs des bas-côtés. Le portail principal présente un chambranle à refends, en arc surbaissé, avec arrière-voussure. Il est flanqué de pilastres à tables moulurées et couvert d'une corniche moulurée à denticules, portée par deux consoles à volutes. La travée centrale est prise entre deux pilastres à impostes moulurées, semblables à ceux qui bordent l'avant-corps central. De part et d'autre les murs de la nef sont percés d'une porte rectangulaire, surmontée comme celle du centre d'un oculus. La partie hors-oeuvre du clocher est percée de baies en plein cintre (murée à l'ouest au 1er niveau) et coiffée d'une toiture galbée, surmontée d'une petite flèche. La volonté d'harmoniser les élévations de la nef du 19e siècle avec le clocher du 18e siècle est manifeste. Les élévations latérales sont en moellons couverts d'un enduit percées de baies en plein cintre, dont les chambranles sont reliés par des bandeaux. Le choeur à deux pans coupés est flanqué de deux sacristies, percées de portes et de fenêtres rectangulaires. Les chaînes droites du choeur portent des marques de tâcheron : W, C, A, M. Le toit à croupes est couvert d'ardoises. A l'intérieur, le clocher est flanqué de deux cages d'escalier montant à la tribune, dans une cage fermée. Porte vers la nef en plein cintre avec clé et impostes moulurées. La nef a trois vaisseaux, séparés par des grandes arcades en plein cintre, à chapiteaux moulurés, le vaisseau central étant plus élevé que les bas-côtés. A l'ouest, la tribune d'orgue est portée par quatre colonnes en pierre peinte. Le choeur à un vaisseau est plafonné, comme la nef, éclairé par deux baies en plein cintre dans les pans coupés. Le décor des élévations antérieures est très simple, se résumant à des médaillons peints dans les écoinçons des grandes arcades et des peintures monumentales sur les plafonds.

arcade en plein-cintre,arc surbaissé,colonne,écoinçons

2002

dossier avec sous-dossier

2003

© Inventaire général

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