Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineEglise paroissiale Saints-Côme-et-Damien
Eglise paroissiale Saints-Côme-et-Damien

Référence de la notice
IA68006527
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
27 novembre 2010
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Fritsch Florent ; Jordan Benoît
Mentions légales
© Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
Eglise paroissiale Saints-Côme-et-Damien
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
église paroissiale
Vocable, pour les édifices cultuels
Saints-Côme-et-Damien
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Saint-Cosme ; rue de l'Eglise
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Alsace
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Dannemarie
Adresse de l'édifice
Eglise (rue de l')
Références cadastrales
1991 01
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en village
Partie constituante non étudiée
cimetière
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1782
Auteur de l'édifice
Description historique
Les parties les plus anciennes de l'église comprennent d'une part le clocher-porche du gothique tardif, (2e moitié 15e siècle ) d'autre part le porche accolé - autour de 1580 - devant l'entrée ouest de la tour. Les reconstructions de la fin du 18e siècle ont commencé par la nef (le millésime 1782 figure sur la porte sud) et la cage d'escalier de la tour, puis après un certain temps (changement d'équipe d'ouvriers comme de matériaux de construction) , les co-décimateurs décident l'achèvement du choeur et de la sacristie. La construction de la nef a été réalisée sur la base des plans de Meinrad Stroltz, inspecteur des Ponts-et-Chaussées de Belfort. On trouve des fragments de dalles du 18e siècle, réemployées en guise de dallage dans la cage d'escalier. Suite à des dégâts de foudre en 1850, certains parements au niveau du clocher auraient été partiellement restaurés (quelques traces) en 1890. Mais les deux grandes baies moulurées en arc brisé datent probablement de la même époque que le porche rajouté à la fin du 16e siècle. Contrairement à ce qui est souvent prétendu, la tour-porche de l'église n'a jamais eu vocation à une quelconque destination militaire ou défensive. La taille des portes du rez-de-chaussée, comme l'absence totale d'ouvertures de défense aux niveaux supérieurs de la face ouest de la tour, ne plaident aucunement en faveur d'une tour défensive. La porte d'accès à l'étage - elle-même non verrouillable - n'existe à cette hauteur que parce qu'on ne pouvait pas percer la voûte du passage couvert. Enfin, le mur du cimetière, loin d'être fortifié, n'est qu'un banal mur de soutènement, qui ne doit sa hauteur qu'à l'important dénivelé du terrain.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
moellon ; enduit ; pierre de taille
Description de l'élévation intérieure
1 vaisseau
Commentaire descriptif de l'édifice
Tour-porche en pierre de taille avec socle chanfreiné à l'origine sur tout le pourtour. Elévation extérieure divisée en quatre niveaux par des larmiers. Appareillage extérieur irrégulier en pierre de taille de grès, visible uniquement sur la face ouest, le reste étant enduit. Les blocs comportent des trous de pince de levage de forme circulaire. Aucune marque lapidaire médiévale. Le porche sous la tour est ouvert par 2 grands arcs brisés et voûté d'une croisée d'ogives sans formerets, reposant sur des culots. Le profil de la voûte s'inscrit dans le 15e ou 16e siècle, et la clef est ornée d'un motif floral à cinq pétales sculptés. Les voûtes sont en briques et les maçonneries médiocres aux niveaux internes de la tour trahissent un travail réalisé à l'économie. Le second porche aux parois enduites ne présente d'éléments datant que dans son grand arc brisé, perpétuation "gothicisante" tardive du 16e siècle, que viendrait confirmer le cavet continu avec congé. La clef d'arc est par ailleurs ornée d'un bas-relief sculpté d'une rose dont d'autres exemples similaires sont datés autour de 1580. La nef est conçue pour le gros-oeuvre en moellons, reposant sur un socle en pierre de taille légèrement chanfreiné comportant des marques de tailleurs de pierre, sous forme de lettres latines : T, L ou équerre, L aux extrémités pattées. Tous les encadrements des ouvertures sont en grès taillé rouge, ce qui n'est plus le cas pour le choeur et la sacristie (grès jaune). Les différences d'exécution des baies et soubassement, comme la disparition des marques lapidaires indiquent un changement d'équipe d'ouvriers pour le choeur et la sacristie.
Commentaire d'usage régional
arc brisé
État de conservation
état moyen
Date de l'enquête ou du récolement
2001
Statut juridique, intérêt, protection et label
Intérêt de l'édifice
à étudier
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2002
Mentions légales
© Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel£Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31

Référence de la notice
IA68006527
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
27 novembre 2010
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Fritsch Florent ; Jordan Benoît
Mentions légales
© Inventaire général
Contactez-nousEnvoyer un courriel