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Eglise paroissiale Saint-Louis

Inventaire

église paroissiale

Saint-Louis

Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Neuf-Brisach ; 26 place d'Armes-Général-de-Gaulle

Anciennement région de : Alsace

Neuf-Brisach

Armes-Général-de-Gaulle (place d') 26

1983 02

en ville

1732

Chevalier François (architecte) ; Monnet Bertrand (architecte)

Les travaux débutent en 1732, d'après les plans de l'architecte Chevalier, collaborateur de l'architecte Massol, et sont achevés en 1736. L'église fut consacrée et dédiée à saint Louis, roi de France, le 12 octobre 1777, par l'évêque Gobel, suffragant pour la partie française du prince-évêque de Bâle. L'église est incendiée en totalité lors des bombardements des 5 et 6 février 1945. Elle fut restaurée à l'identique après 30 années de travaux sous la direction de l'architecte Bertrand Monnet.

grès ; moellon ; brique ; maçonnerie ; crépi

1 vaisseau

Large plan basilical, sans transept ni collatéraux. 10 fenêtres hautes, et rectangulaires ajourent les extérieurs très simples de l'édifice. De part et d'autre de l'amorce du choeur, on a 2 chapelles latérales basses formant faux transept, et, côté façade, les extrémités des 2 ailes du narthex, englobant à l'ouest l'ancienne chapelle des fonts, et à l'est, la cage d'escalier de la tribune. Ces ailes sont percées sur leurs côtés de 2 niveaux de baies. 8 contreforts scandent les murs de la nef, et 2 autres, ceux du choeur, dont l'abside comporte 3 pans rythmés par des chaînages. Une corniche de grès rose couronne tout le pourtour supérieur de l'édifice. 2 petites portes latérales, sans décoration, s'ouvrent de part et d'autre du vaisseau, en son milieu. La façade méridionale dont les parements et les chaînages à refends contrastent avec les surfaces crépies des autres parties, apparaît en belle pierre de taille de grès rose. La hauteur est accentuée par la présence du clocher central en 2 ordres superposés : l'ordre inférieur, dans sa partie centrale légèrement avancée, entre 2 panneaux de grès, on a un grand portail en plein cintre, surmonté d'une riche décoration sculptée et timbré d'une clef de d'arc en forme de coquille, sous laquelle se font face 2 têtes joufflues d'angelots, prolongées par 2 draperies retenues par des cordelières. L'ordre supérieur, séparé du précédent par un double bandeau de grès rose, et dont l'étage élève au centre, dans l'axe du portail, un fronton triangulaire, décoré d'un médaillon aux Armes de France. L'entablement de ce fronton est supporté par 2 séries de pilastres jumelés à chapiteaux corinthiens, encadrant une baie aveugle. De part et d'autre de cette composition s'ouvrent 2 grandes niches cintrées. Les statues destinées aux niches ne furent jamais mises en place. Au dessus de la corniche couronnant le second étage de la façade dont les extrémités comportent 2 amortissements surmontés de boules, se dresse au milieu du 3ème niveau la tour carrée, flanquée de 2 épaulements infléchis à contre-courbes masquant le grand comble. Cette partie s'ajoure de 3 baies en plein cintre. Un 4ème niveau forme beffroi avec toiture octogonale d'ardoises. A l'intérieur, dallage de grès rose au sol. Le plafond à adoucissement en segment d'arc est orné de stucs blancs. Au dessus des fenêtres court une corniche. Le porche s'ouvre sur la nef par 3 arcades cintrées retombant sur 2 gros piliers carrés. C'est la seule partie voûtée d'arêtes ainsi que l'ancienne chapelle des fonts à l'ouest. A l'étage, la tribune est rythmée par 3 arcades en plein cintre et une balustrade de bois peint . L'orgue Silbermann a disparu dans incendie de 1945. Le choeur est surélevé.

arcade en plein-cintre,portail,arc en plein-cintre

1999

1939/05/16 : classé MH

à signaler

dossier individuel

1999

© Inventaire général