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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineChâteau fort de Schwarzenberg
Château fort de Schwarzenberg

Référence de la notice
IA68001671
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
1 novembre 2012
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Raimbault Jérôme ; Brunel Pierre
Mentions légales
© Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
Château fort de Schwarzenberg
Appellation d'usage
Château de Schwarzenberg
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
château fort
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Munster ; chemin du Schlosswald ; Schlosswald
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Alsace
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Munster
Lieu-dit
Schlosswald
Adresse de l'édifice
Schlosswald (chemin du)
Références cadastrales
1983 13
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
isolé
Partie constituante non étudiée
blockhaus
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1261
Commentaire concernant la datation
datation par travaux historiques
Auteur de l'édifice
Description historique
Le château primitif se présentait comme un château à l'enceinte polygonale, avec un mur-bouclier flanqué de deux tours du côté de l'attaque, renforcé de fausses-braies. Il a été édifié sur les terres de l'abbaye de Munster à partir d'avril 1261, au cours du Grand Interrègne, par Walter de Géroldseck, père de l'évêque de Strasbourg homonyme, seigneur de Lahr (Pays de Bade) et avoué de l'abbaye de Munster. Suite à la défaite de l'évêque de Strasbourg à la bataille de Hausbergen contre les Strasbourgeois, le château est entré en juillet 1262 dans les possessions de l'évêché de Bâle pour y demeurer sans interruption jusqu'à la Révolution française. La forteresse a été confiée d'abord à un bailli, puis engagée à la famille Munch de Landskron au milieu du 14e siècle, qui la conserva jusqu'à la fin de ce siècle (1396 ?). En 1401, le château a été inféodé à la famille Beger de Geispolsheim jusqu'à l'extinction de celle-ci en 1532. Au début du 15e siècle, l'évêque de Bâle offrit 600 florins à Jean Beger, avoué de l'évêché à Délemont, pour remettre le château en état. Celui-ci est en possession de Jacques Beger à partir de 1476. Selon la chronique de Materne Berler, J. Beger consacra dès 1496 10 000 florins pour fortifier le château en chemisant les fausses-braies, les faces internes Sud et Est de son enceinte et en percant de nouvelles ouvertures pour le tir de canon. L'emploi généralisé de la brique dans le château remonte à ces travaux. C'est probablement aussi à J. Beger que l'on doit le décor peint de la chapelle Sainte-Anne (roi, ange, sainte, semis d'étoiles), connu par les dessins de Henri Lebert (1825) et de Laurent Atthalin (1853). En 1533, le château passa en fief à l'écuyer Pierre Scher, dont les descendants entreprirent des travaux au courant du 16e siècle. Le château est déclaré en ruines après la Guerre de Trente Ans, que l'abbaye de Munster racheta en 1725. Au début du 19e siècle, la famille Hartmann acquiert le site du Schlosswald avec les ruines du château pour l'aménager en un jardin anglais comprenant promenades et terrasses (Place de Caroline, Place Napoléon). Au début de la Première Guerre mondiale, l'armée allemande a fait construire un bunker dans la cour intérieure du château, qui fait alors fonction de poste d'observation pour l'artillerie.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
granite ; moellon ; enduit partiel ; grès ; pierre de taille ; brique
Typologie du couvrement
voûte en berceau
Commentaire descriptif de l'édifice
Le château est établi sur un site en éperon barré, séparé de la montagne par un fossé profond creusé sur son versant Sud. Il est bâti en moellons de granite gris et conserve quelques blocs taillés dans le grès rose ; des portions de maçonnerie sont encore recouvertes d'un enduit à la chaux. Le château adopte un plan polygonal proche du rectangle, comportant trois (ou quatre) tours circulaires aux angles. Son enceinte enfermait une cour au Sud (occupée aujourd'hui partiellement par un bunker) et un logis au Nord. Des fausses-braies le cernent sur ses faces Ouest, Sud et Est et une basse cour se développe à l'Ouest et au Nord, protégée par un mur d'enceinte comportant une tour au Nord. £Au Sud, le château offre un mur-bouclier du côté de l'attaque. Celui-ci est courbe à l'extérieur, droit à l'intérieur, d'une épaisseur de 5 à 8 m à la base et de 2 à 3 m au niveau supérieur. Il est encadré par deux tours circulaires en ruines, la tour Ouest (nommée Tour aux Clercs ou Pfaffenturm) ayant abrité une pièce à l'étage (ancienne chapelle Sainte-Anne) ajourée par une ouverture ébrasée. L'entrée actuelle du château, couverte d'une voûte en berceau en briques, est percée au pied de la tour Est. Altitude : 510 m.
Commentaire d'usage régional
mur-bouclier,tour
État de conservation
vestiges
Date de l'enquête ou du récolement
2003
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2012
Mentions légales
© Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel£Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31

Référence de la notice
IA68001671
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
1 novembre 2012
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Raimbault Jérôme ; Brunel Pierre
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