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Eglise paroissiale Saint-Blaise et église de pèlerinage Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, dite église Notre-Dame de l'Emm

église Notre-Dame-de-l'Emm

Inventaire

église paroissiale

église de pèlerinage

Saint-Blaise

Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Sondernach ; rue de l'Emm ; Emme

Anciennement région de : Alsace

Munster

Emme

Emm (rue de l')

1983 33

en écart

1928 ; 1947

Kirchacker Paul (architecte) ; Kelbel Louis (entrepreneur) ; Ilg-Frey (charpentier) ; Lanfranconi Alexandre (sculpteur)

signature ; attribution par source

Une chapelle, dédiée à Notre-Dame-des-Neiges, sainte Marie-Madeleine et saint Wendelin, serait le premier édifice bâti par les habitants de Sondernach en 1450 sur la colline de l'Emm, d'où son appellation de chapelle Notre-Dame-de-l'Emm. Elle était aussi le siège d'un pèlerinage à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs. Elle est reconstruite d'abord en 1500 (augmentée d'un choeur en 1550), puis à nouveau en 1758, sous le vocable de Saint-Blaise qu'elle conserve aujourd'hui. Elle devient mixte après la Révolution et jusqu'en 1899. Bombardée en 1915, elle fait place à un édifice provisoire en bois. L'église actuelle est le fait de Martin Béhé, curé depuis février 1921, la paroisse catholique de Metzeral-Sondernach ayant été érigée le 2 février 1900. Il souhaitait édifier un monument dédié aux milliers de soldats français tombés sur les champs de bataille de la Grande Vallée. Le fruit de nombreuses ventes de charité permit la construction de l'église votive de style roman, commencée le 15 juillet 1928 et consacrée le 4 octobre 1931. Ses plans ont été livrés par l'architecte mulhousien Paul Kirchacker-Demant et les travaux menés par l'entrepreneur colmarien Louis Kelbel (noms gravés sur les contreforts de la façade), sous la direction du technicien colmarien Emile Stoessel. La charpente a été posée par le charpentier Ilg-Frey, de Saint-Louis. Le décor moulé a été réalisé par Alexandre Lanfranconi, de la maison parisienne A. Fabre. Les carrières Rauscher à Adamswiller (Bas-Rhin) ont livré le grès rose. La chapelle de pèlerinage à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs a été inaugurée le 8 août 1948 (architecte Joseph Muller). Rénovation intérieure et extérieure en 1992-95 et en 1997.

maçonnerie ; enduit ; granite ; grès

1 vaisseau

voûte d'arêtes ; voûte en berceau

toit à longs pans ; flèche polygonale

Située sur une éminence orientée Nord-Sud, l'église comprend une nef rectangulaire, un choeur à chevet semi-circulaire plus étroit et une tour clocher de plan carré accolée au mur Ouest du choeur. L'église est construite en maçonnerie enduite sur un soubassement en moyen appareil de blocs de granite gris. La façade antérieure avec son porche, la tour clocher, les contreforts de la nef et du choeur, les encadrements des baies et les corniches sont en grès rose. La couverture de la nef, du choeur et de la sacristie est en ardoises. La nef, sous un toit à longs pans, est ajourée par six travées de baies en plein-cintre séparées de contreforts ; une chapelle semi-circulaire est accolée sur son mur gouttereau Ouest. Sa façade Nord, divisée en trois travées par des contreforts, est couverte d'un fronton en damier percé d'une rosace et décoré de statues en ronde bosse aux angles. Un porche dans-oeuvre, percé de trois passages en plein-cintre au Nord et d'un passage à l'Ouest, est couvert de trois voûtes d'arêtes ; il donne accès aux trois portails en plein-cintre de la nef. Le passage médian du porche est flanqué de colonnettes aux chapiteaux feuillagés et est couvert de voussures sculptées ; le décor des chapiteaux et des impostes des portails de la nef est en plâtre moulé. Sur le côté Est du porche, tourelle d'escalier pentagonale en demi-hors-oeuvre, desservant la tribune d'orgue. Le choeur, ajouré de quatre baies en plein-cintre, est flanqué de la sacristie à l'Est, sous un toit à croupes. La tour clocher est divisée en trois niveaux, couverte d'une flèche octogonale en grès rose reposant sur des baies en plein-cintre ; un portail en plein-cintre est percé à l'Ouest ; la chambre des cloches est ajourée de baies en triplet à abat-sons. £A l'intérieur, la nef est couverte d'une voûte en berceau en briques, divisée par cinq arcs doubleaux en ciment. Arc triomphal en plein-cintre. Le choeur, à une travée droite comportant quatre baies aveugles, a son abside couverte d'un cul-de-four. Les murs bas de la nef et du choeur sont décorés d'arcatures aveugles sur colonnettes, plaquées de marbre. La tribune d'orgue comprend un garde-corps en maçonnerie à décor de colonnettes en plâtre. Décor des arcs, cordons et chapiteaux en plâtre moulé. Charpente métallique.

sculpture ; maçonnerie

billette, chevron, dent de scie, damier, godron, palmette, perle : ornement à forme géométrique ; feuille, pomme de pin : ornement à forme végétale

Décor sculpté : billettes soulignant le fronton de la façade, les corniches de la nef et les cordons de la tour-clocher, frises de dents de scie autour de la rose, dans la voussure du passage médian du porche et sur un cordon de la tour-clocher, damier dans le fronton de façade, frise de godrons dans la voussure du passage médian du porche, frises de perles (ou besants) autour de la rose et des baies de la façade. Décor moulé : frises de chevrons sur l'arc triomphal, les arcs formerets et l'arc d'entrée de la chapelle latérale, frises de billettes et de palmettes au-dessus des arcatures de la nef, feuilles, palmettes ou pommes de pin sur les chapiteaux de la nef et des portails.

porche,tour clocher,colonne,chapiteau sculpté,portail,chevet semi-circulaire,baie en plein-cintre,baie en triplet,fronton

2003

dossier individuel

2005

© Inventaire général

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