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Eglise protestante

Inventaire

église

de protestants

Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Muhlbach-sur-Munster ; rue Principale

Anciennement région de : Alsace

Munster

Principale (rue)

1986 15

en village

1927

Schoffit Chrétien (architecte) ; Helly Martin (entrepreneur)

attribution par source

L'église protestante a été consacrée le 4 janvier 1930, la première pierre ayant été posée le 9 octobre 1927. Ses plans ont été fournis par l'architecte colmarien Chrétien Schoffit et les travaux menés par l'entrepreneur munstérien Martin Helly. Ce nouvel édifice a été construit à l'emplacement de l'ancienne église mixte, dont le dernier état avant destruction par les bombardements du 21 juin 1915 est connu grâce aux relevés de Ch. Schoffit, dressés en juillet 1922. Muhlbach est un des premiers villages de la vallée à avoir été doté d'un chef-lieu paroissial. Une charte du roi de Lotharingie Zwentibold, datée de 896, confirma à l'abbaye de Munster la propriété de l'église paroissiale. En 1068, une chapelle succursale, sans doute dédiée à saint Barthélemy fut consacrée par Beringer, évêque de Bâle. La Réforme fut introduite en 1559 par le chapelain Georg Jung. Suite au rattachement de l'Alsace à la couronne de France, le régime du simultaneum a été mis en place le 6 septembre 1727, réservant le choeur médiéval de l'église à la communauté catholique. La nef fut agrandie au sud en 1730, avant d'être largement remaniée à la fin du 18e siècle pour l'usage des protestants.

maçonnerie ; enduit ; essentage de ciment amiante ; grès ; moyen appareil ; granite

1 vaisseau

toit à longs pans ; toit en pavillon

L'église orientée est construite en maçonnerie enduite, son mur gouttereau Nord s'élevant le long de la rue Principale ; sa couverture est en ardoises. Elle comporte un massif-antérieur comprenant une tour porche de cinq niveaux flanquée de deux ailes à un étage percées de trois portes en plein-cintre moulurées d'un boudin. Le rez-de-chaussée de ce massif est appareillé en blocs de grès rose, comme le dernier niveau de la tour abritant le beffroi des cloches, percé de baies en plein-cintre décorées de colonnettes aux chapiteaux cubiques ; un essentage de ciment amiante peint couvre les élévations maçonnées. La tour porche est couverte d'un toit en pavillon. La nef rectangulaire, couverte d'un toit à longs pans à lucarnes rampantes, est ajourée de cinq baies en plein-cintre en grès rose sur chacun de ses murs-gouttereaux ; une porte d'entrée, précédée d'un vestibule appareillé en grès rose, est percée au Nord. Le choeur, plus étroit et couvert d'une croupe polygonale, est ajouré de deux baies en plein-cintre sur les deux pans coupés, le pan axial étant aveugle. Il est flanqué de deux sacristies rectangulaires. £A l'intérieur, la nef et le choeur sont plafonnés, séparés par un arc triomphal en arc segmentaire. La tribune d'orgue, au garde-corps cintré décoré d'une arcature, repose sur deux colonnes en grès rose aux chapiteaux sculptés. Charpente en sapin.

sculpture

damier, feston, palmette : ornement à forme géométrique ; feuille, fleur : ornement à forme végétale

La corbeille des chapiteaux de la tribune d'orgue est sculptée de palmettes d'angle, de feuilles et de fleurs, l'échine est sculptée d'un damier. Les chapiteaux cubiques de la porte d'entrée au rez-de-chaussée de la tour-porche sont sculptés de palmettes. L'arc intérieur de la porte d'entrée dans la nef est sculpté d'une frise de festons sur son encadrement et de fleurs sur ses congés.

tour porche,colonne,baie en plein-cintre,arc triomphal

2004

dossier avec sous-dossier

2006

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