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Eglise Saint-Imier (simultaneum)

Inventaire

église

simultaneum

de catholiques ; de protestants

Saint-Imier

Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Gunsbach ; rue de l'Eglise

Anciennement région de : Alsace

Munster

Eglise (rue de l')

1986 01

en village

enclos

2e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle

1826 ; 1902 ; 1950

Gerwig Charles (architecte) ; Louis Pétin (architecte) ; Johner Marcel (architecte) ; Voelckel Henri (entrepreneur)

attribution par source

Une chapelle est mentionnée à Gunsbach dès la 1ère moitié du 15e siècle, desservie par un religieux de l'abbaye bénédictine Saint-Grégoire de Munster ; elle fera l'objet d'agrandissements en 1555, avant l'introduction de la Réforme par les comtes de Ribeaupierre vers 1575 dans leur bailliage de Wihr-au-Val. L'édifice est à nouveau agrandi en 1743, Gunsbach ayant été érigé en paroisse protestante en 1708. Le simultaneum est introduit officiellement en juin 1751, à la demande du moine bénédictin Georges Frank, nommé curé à Munster en janvier 1751 (A.M. Munster, série GG41, 1751) ; les catholiques ont désormais l'usage du choeur, dont la sacristie attenante sera démolie en 1808. La nef, le choeur et la sacristie actuels ont été construits en 1826, sur des plans de l'architecte et directeur départemental des travaux communaux Louis Pétin (adjudication des travaux le 10 décembre 1825 à Jean Aufdermatt à Munster ; réception le 19 avril 1828). La nef était coiffée d'un campanile avec un toit à l'impériale. Ce dernier, détruit par la foudre le 26 avril 1895, est remplacé par une tour clocher accolée à la nef ; les travaux sont adjugés le 24 janvier 1902 à l'entrepreneur munstérien Henri Voelckel et les plans ont été dressés par l'architecte colmarien Charles Gerwig en octobre 1901. Le dernier niveau et la flèche seront endommagés en 1917 par un obus (restauration en 1920), puis à nouveau très sérieusement le 18 juin 1940 ; leur reconstruction, simplifiant le parti d'origine, sera menée en 1950-51 sous la direction de l'architecte munstérien Marcel Johner par l'entrepreneur Cadario et le charpentier Henri Wisson. La fin des travaux sera célébrée le 21 décembre 1950. Gros travaux de restauration entre 1989 et 1993.

maçonnerie ; enduit ; grès

1 vaisseau

toit à longs pans ; flèche rhomboïdale

L'église orientée est construite sur un terre-plein retenu au Sud par un mur de soutènement. La nef de plan rectangulaire est cantonnée de chaînes d'angle droites en grès rose (manquante à l'angle Nord-est) et éclairée par trois fenêtres en plein-cintre percées dans chaque mur gouttereau. Le mur gouttereau Sud est percé d'une porte axiale rectangulaire. Le choeur, plus étroit, a un chevet à trois pans, chaque pan latéral étant percé d'une fenêtre en plein-cintre ; sacristie sur son côté Nord. La nef est précédée d'une tour clocher à quatre niveaux, coiffée d'une flèche rhomboïdale couverte d'ardoises ; le soubassement, les chaînes d'angles (harpées régulières pour les deux niveaux inférieurs, droites pour les deux niveaux supérieurs), les bandeaux de niveau et les encadrements de fenêtres sont en grès rose. Le portail d'entrée en grès rose de style néo-gothique, flanqué de deux colonnettes, est couvert par un tympan en plein-cintre et un gâble sommé d'une croix. A l'intérieur, nef à vaisseau unique plafonné, arc triomphal en plein-cintre et choeur avec abside de plan semi-circulaire ; la tribune d'orgue repose sur deux colonnes doriques en grès rose et deux poteaux en fonte peinte.

chevet à pans coupés,baie en plein-cintre,tour clocher,chaîne d'angle harpée,portail,tympan,chevet semi-circulaire,colonne,arc triomphal

restauré

2003

dossier individuel

2005

© Inventaire général

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