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Eglise paroissiale Saint-Urbain, puis église de protestants

Inventaire

église paroissiale ; église

de protestants

Saint-Urbain

Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Muttersholtz ; rue de Wittisheim

Anciennement région de : Alsace

Marckolsheim

Wittisheim (rue de)

1987 01

en village

enclos

1733

La présence d'un lieu de culte semble assurée dès le 12e siècle. Cet édifice est à nouveau cité dans le second (1224) et le 3e quart du 13e siècle (1270). La mention certaine d'un prêtre qui lui est attaché apparaît en 1342. Un autre ecclésiastique est signalé en 1401 puis en 1419. En 1464 un recteur le dessert. Placée sous le vocable de Saint-Urbain, l'église est affectée au culte protestant après l'introduction de la réforme dans la localité en 1576. En 1687, l'instauration du simultaneum redonne le choeur à la communauté catholique. A cette occasion ce dernier est à nouveau placé sous le patronage de Saint-Urbain. Cette coexistence dure jusqu'en 1890 ou 1892, date de l'édification de la nouvelle église catholique. La construction actuelle résulte de plusieurs campagnes de travaux allant vraisemblablement du 13e siècle jusqu'au début du second quart du 18e siècle. La partie la plus ancienne est la tour choeur, probablement du 13e siècle. Un choeur plus ample à chevet polygonal est ajouté au 14e siècle ou début 15e siècle (?). Dans le second quart du 18e siècle, en 1733 (date portée) , une nef plus vaste remplace la précédente. Ces travaux entraînent également un renouvellement de la charpente du vaisseau. Le milieu du 20e siècle voit la restauration de l'édifice éprouvé par les combats de 1940-1945.

grès ; maçonnerie ; enduit

1 vaisseau

Orientée, l'église se compose d'un vaisseau à trois travées précédé à l'est par une tour clocher et un choeur polygonal. Couvert d'une toiture à longs pans, le vaisseau est plafonné. Des baies en arc en plein cintre percent les murs gouttereaux. Dénuées de chambranles ces ouvertures sont munies d'un appui en grès. En pignon prennent place un oculus et des petites baies également dénués de chambranles. Positionné axialement, l'oculus fournit un apport de lumière à la tribune d'orgue. Deux portes desservent l'édifice. Comportant une date gravée sur la clef de son chambranle mouluré en grès (1733) , la première est en plein cintre et prend place sur la façade occidentale sous l'oculus. La seconde, à chambranle, prolonge la fenêtre la plus à l'est du mur gouttereau sud. Des chaînes d'angle harpées ainsi qu'un soubassement en grès ornent le vaisseau. De plan carré et voûtée sur croisées d'ogives à clef non armoriée (?) , la tour clocher, vraisemblablement dans une première étape tour choeur, est plus étroite que la nef. Ouverte par un arc triomphal en arc brisé, elle est éclairée au sud par une petite baie à meneau, et, au nord par une petite ouverture en arc brisé. A l'est elle communique, par l'intermédiaire d'un arc triomphal en arc brisé à chambranle, avec le choeur postérieur. Surmontée d'une toiture à pans reposant sur une charpente ancienne (?) , la tour clocher est haute de quatre niveaux. Le dernier qui dispose d'ouvertures géminées remplit la fonction de chambre des cloches. A cinq pans, le choeur se compose d'une travée carrée voûtée sur croisée d'ogives à clef armoriée (Huse ?) et d'un chevet polygonal voûté sur croisées d'ogives à clef armoriée (Rathsamhausen-Ehnwihr). Cantonné de contreforts à ressauts, il est ouvert sur l'extérieur par des fenêtres en arc brisé à deux et trois formes en lancettes ou trilobées sous réseaux. Une tribune et un orgue occupent le fond de la nef. Des éléments de serrurerie anciens (pentures, serrures, bouton) ont été réemployés sur les menuiseries neuves.

chaîne d'angle harpée,baie en plein-cintre,arc brisé,arc triomphal,chambranle mouluré

restauré

2001

à signaler

dossier individuel

2002

© Inventaire général

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