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POP | Plateforme ouverte du patrimoineParc du Château Favier dit parc Regis Villa
Parc du Château Favier dit parc Regis Villa

Référence de la notice
IA67011047
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
5 février 2004
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Toursel-Harster D. ; Gamerre S.
Mentions légales
© Inventaire général ; © Ministère de l'écologie et du développement durable
Désignation de l'édifice
Titre courant
Parc du Château Favier dit parc Regis Villa
Appellation d'usage
Regis Villa
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
parc
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Kintzheim ; 92 rue de la Liberté
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Alsace
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Sélestat
Canton
Sélestat
Adresse de l'édifice
Liberté (rue de la) 92
Références cadastrales
1988 9 3 à 8
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Partie constituante non étudiée
château fort ; pont ; portail ; dépendance ; vallon artificiel ; allée ; chemin de jardin ; ferme
Nom de l'édifice
Château Favier
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1807
Commentaire concernant la datation
datation par travaux historiques
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par travaux historiques
Description historique
Le 10 mars 1807, Matthieu de Favier, inspecteur aux revues et ordonnateur en chef du corps d'armée commandé par le Prince Joachim, achète le domaine, comprenant l'ancien château médiéval du XIIIe siècle, le château des Gollen du XVIIe siècle, la montagne, les vignes, les jardins et des prairies. Dès 1802, le baron Favier avait dressé un projet de reconstruction du château inférieur et de son parc. En accord avec les goûts de son époque, Favier fait aménager son domaine en parc paysager en y intégrant en contrepoint la ruine médiévale comme fabrique au terme d'un parcours sinueux. Pour réunir les deux châteaux de la manière que l'on connaît aujourd'hui, Favier dut collecter patiemment les titres de propriété des quelques 120 parcelles de vignes qui occupaient le terrain voulu. La politique d'achat foncier dura jusqu'en 1835.
Description de l'édifice
Typologie de plan
jardin irrégulier
Partie d'élévation extérieure
jardin en pente
Couverts ou découverts du jardin de l'édifice
bois de jardin ; bosquet ; groupe d'arbres ; massif d'arbres ; arbre isolé ; prairie ornementale ; pelouse
Commentaire descriptif de l'édifice
Le manoir est situé en contrebas d'un vaste parc essentiellement formé d'une pelouse, coulée verte bordée d'arbres laissant dégagée la perspective vers la ruine du château médiéval. Le parc est traversé par un chemin communal en creux que dissimule une haie, on le franchit par un petits pont (à l'origine, c'était deux passerelles rustiques qui permettaient de franchir le chemin). Le parc tire parti des accidents de terrain en reliant les 2 châteaux par un parcours sinueux ; le départ se faisant indifféremment par l'un des 2 chemins depuis le manoir et cheminent autour de la grande pelouse centrale, dégageant la vue vers la ruine, conçue comme une fabrique surplombant le domaine. La partie arborée du parc environne la pelouse ; on y rencontre la plupart des essences en vogue au 19e siècle. Quelques statues sont dispersées dans le parc, aux abords du château XIXe. Il y a ainsi deux sphinges (très proche stylistiquement de celles du château de Bonnefontaine à Altwiller) gardant le perron de la demeure. On trouve également, sous un clump de marronniers, une statue de Diane. En bordure du parc, diverses parcelles de terre répondent à un intérêt vivrier. Un grand herbage à chevaux, au bout de la grande prairie devant le château, conçu comme une grande clairière dans le bois naissant ajoute au caractère paysager. A l'est, au delà des bords arborés de la grande prairie, un verger et diverses terres productives encadrent les dépendances du domaine. Il faut remarquer sur le portail d'accès de ces constructions, deux sculptures représentant des sacs remplis de navets et de pommes de terre illustrant la vocation agricole de ces bâtiments. La destination vinicole du domaine a été récemment remise en valeur et cela dans un souci paysager. En effet, pour dégager la ruine de la forêt environnante, les abords de celle-ci ont été plantés de vignes.
Commentaire d'usage régional
parc paysager,portail,perron
État de conservation
bon état
Date de l'enquête ou du récolement
2003
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date et niveau de protection de l'édifice
1992/10/05 : inscrit MH
Précision sur la protection
Parc, avec Statue de Diane ; escalier avec les deux sphinx ; portail séparant le château des dépendances ; bâtiment principal des dépendances : façades et toitures. arrêté (pour le site classé) ; arrêté (pour l'inscription). 1978/06/01 : site classé
Nature de l'acte de protection
arrêté
Typologie de la zone de protection
site classé
Intérêt de l'édifice
intérêt botanique ; à signaler
Élément remarquable dans l'édifice
allée ; ferme ; pavillon ; cour ; pont
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété d'une personne privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
sous-dossier
Date de rédaction de la notice
2003
Mentions légales
© Inventaire général ; © Ministère de l'écologie et du développement durable

Référence de la notice
IA67011047
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
5 février 2004
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Toursel-Harster D. ; Gamerre S.
Mentions légales
© Inventaire général ; © Ministère de l'écologie et du développement durable
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