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Eglise paroissiale Saint-Georges

Inventaire

église paroissiale

Saint-Georges

Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Marckolsheim ; place de l'Eglise

Anciennement région de : Alsace

Marckolsheim

Eglise (place de l')

1996 02

en ville

1961

Horn Albert (architecte) ; Sigrist Auguste (architecte)

Si Marckolsheim (Marcolfesheim) est cité dans le 10e siècle, ce n'est que dans le dernier quart du 13e siècle, en 1295, qu'apparaît de manière irréfutable la première mention de l'existence d'un lieu de culte. Il semble cependant que celui-ci était déjà présent dès 1215, date à laquelle sont mentionnés des desservants qui lui étaient certainement attachés (travaux historiques). Cette église, paroissiale et dédiée à la Vierge-Marie, fut détériorée lors du passage des Armagnacs entre 1444 et 1445. Reconsacrée avec le cimetière qui l'entourait, en 1445, elle changea à cette occasion de patronage (Sainte-Marguerite, Trois-Rois, Saint-Georges). En 1666, seul Saint-Georges subsiste. Reconstruite ou agrandie au cours du 18e siècle (?) , elle le fut à nouveau dans le 2e quart du 19e siècle en raison de son état déplorable et de son peu d'ampleur. Bâtie par l'entrepreneur Ziegler de Sélestat à partir de 1836, sur la base des plans établis par l'architecte Kuhlmann, elle fut achevée en 1837 et consacrée en 1839 (travaux historiques). En 1862 un nouveau beffroi est érigé. En juin 1940, sous les bombardements allemands de la ville, l'église prend feu. En ruine, elle est rasée par l'occupant dans le cadre d'un projet urbanistique de reconstruction de l'agglomération. Remplacée par une église provisoire, elle ne sera rebâtie qu'à partir de 1961 selon les plans conçus par les architectes Horn Albert et Sigrist Auguste (travaux historiques).

grès ; pierre de taille ; maçonnerie ; enduit

1 vaisseau

Edifice orienté se composant d'un vaste vaisseau en maçonnerie enduite à huit travées de fenêtres. En plein cintre, elles sont réparties de part et d'autre de la structure porteuse composée d'arceaux en arc segmentaire en béton. A l'est prend place un choeur, également en maçonnerie enduite, plus étroit et de plan carré. De deux travées de fenêtres, il présente un chevet aveugle et se trouve démuni d'éléments porteurs apparents. Sur ses côtés prennent appui une chaufferie et une sacristie couvertes d'une toiture plane. La façade ouest de l'église, revêtue d'un parement en pierre de taille, est percée d'un ample porche rentrant en maçonnerie enduite que précède un perron. Positionné axialement, il est en plein-cintre et abrite l'entrée principale surplombée par la représentation équestre en haut-relief de Saint-Georges, ainsi que deux accès secondaires. Accolée sur le flanc nord-ouest de la nef se dresse la tour-clocher revêtue de grès. Eclairée par des baies quadrangulaires, sa partie inférieure abrite une chapelle baptismale. La chambre des cloches, placée dans la partie sommitale, est munie de fenêtres tripartites en plein cintre. La nef occupe la totalité du vaisseau. Elle est couverte d'un plafond en bois en arc segmentaire et communique avec le choeur par l'intermédiaire d'un arc triomphal composé de piédroits revêtus de grès et d'un arc segmentaire en béton. Une tribune d'orgue occupe le fond de l'édifice cultuel. Toiture à pans en tuiles de terre cuite en écaille à l'arrière de pignons découverts.

baie en arc segmentaire,arc en plein-cintre,perron,arc triomphal,pignon découvert

2000

dossier individuel

2002

© Inventaire général

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