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Eglise paroissiale Saint-Blaise

Inventaire

église paroissiale

de catholiques

Saint-Blaise

Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Wittisheim ; rue de l'Eglise

Anciennement région de : Alsace

Marckolsheim

Eglise (rue de l')

1988 03

en village

monument aux morts

Milieu du Moyen Age ; Fin du Moyen Age ; Temps modernes ; Epoque contemporaine

1730 ; 1832 ; 1963

Ringeisen Antoine (architecte d'arrondissement) ; Kieffer Paul (architecte)

De l'église ancienne il ne subsiste que la tour de croisée qui remplit actuellement les fonctions de chapelle baptismale et de clocher. Ce lieu de culte, donnée à l'abbaye d'Ebersmunster au 10e siècle, disposait d'un recteur dans le 4e quart du 14e siècle. Agrandie à l'époque gothique par l'adjonction d'un choeur à pans et contreforts, elle fait l'objet de travaux à la fin du 16e siècle et à nouveau en 1730 (travaux historiques). C'est dans ce second quart du 18e siècle qu'une nef nouvelle voit le jour. Cet édifice figure sur le plan cadastral de la commune de 1830, encore entouré de son cimetière. Exigu, probablement vétuste, le bâtiment est repris au cours du 2e quart du 19e siècle, entre 1832 et 1835 (travaux historiques) puis remanié à la fin de celui-ci, entre 1881 et 1884 (travaux historiques). Fortement malmenée par la Seconde Guerre mondiale, l'église est reconstruite et agrandie en 1963 sur la base des plans et les directives de l'architecte de Sélestat, Paul Kieffert (travaux historiques). Le vaisseau découle en grande partie du 19e siècle tandis que le transept, le choeur, les sacristies et le haut du clocher résultent des campagnes menées dans le 3e quart du 20e siècle. La partie basse avec l'arc triomphal remonte en partie probablement à l'époque romane.

grès ; maçonnerie ; enduit

1 vaisseau

L'édifice actuel, non orienté, est l'aboutissement de multiples reconstructions et agrandissements. Il se compose d'un vaisseau de quatre travées à l'extrémité duquel prend place un transept saillant et un choeur à chevet plat aveugle bordé de part et d'autre par une sacristie et un débarras. Hors-oeuvre, la tour clocher s'appuie contre le mur gouttereau occidental du vaisseau, à hauteur de la troisième travée de fenêtre. De plan quadrangulaire, elle conserve dans la partie inférieure de sa façade les vestiges très remaniés de l'arc triomphal primitif. Le fond est obturé par le monument aux morts communal. Son extrémité supérieure est occupée par la chambre des cloches percée sur les quatre faces par une baie géminée. Un portique monumental à fronton triangulaire reposant sur des pilastres et des colonnes toscanes abrite l'accès principal, une porte en plein cintre précédée d'un perron. A l'exclusion des baies de la sacristie, du débarras et des portes latérales du vaisseau, les ouvertures de l'édifice cultuel sont en plein cintre. Seules celles liées à la campagne menée au cours du 19e siècle disposent de chambranles. Hormis les volumes annexes, la construction est couverte par des toitures à pans. Vaisseau et choeur plafonnés sont démunis d'arc triomphal. Une tribune d'orgue avec garde-corps en bois occupe le fond. Côté est on accède depuis la nef à la base de la tour clocher. Voûtée en berceau brisé, elle conserve apparents les départs de l'arc triomphal, un bandeau chanfreiné, un chambranle de porte mouluré à linteau en arc déprimé. En comble son parement ouest porte encore le témoignage des toitures successives de la nef. Côté oriental, des renfoncements, saillants à l'extérieur, abritent les confessionnaux.

porte en plein-cintre,perron,arc triomphal,colonne,transept

restauré

2000

à étudier

dossier individuel

2001

© Inventaire général

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