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Eglise paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur

Inventaire

église paroissiale

Saint-Jacques-le-Majeur

Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Elsenheim ; rue de l'Eglise

Anciennement région de : Alsace

Marckolsheim

Eglise (rue de l')

1983 04

en village

1848 ; 1864

Hugel Armand (entrepreneur) ; Ringeisen Antoine (architecte d'arrondissement)

Une église existe déjà au début du 14e siècle ainsi que le démontrerait la mention d'un recteur qui lui est attaché en 1305. La présence dans l'édifice d'un baptistère en pierre daté de 1607 tend à indiquer que celui-ci a fait l'objet d'amélioration ou de modernisation au début du 17e siècle. Au 18e siècle, entre 1706 et 1732, des travaux de réparations sont entrepris. Il semble cependant que la vétusté et peut-être l'exiguïté du bâtiment nécessitèrent, en 1826, une reconstruction complète exécutée par un certain Armand Hugel de Benfeld (travaux historiques). Un tiers de siècle plus tard, en 1864 (date portée) , sur la base de plans et les directives de l'architecte de l'arrondissement de Sélestat, Antoine Ringeisen, une nouvelle nef, un choeur, une sacristie, remplacent l'église de 1826. Ce n'est que quelques années plus tard, en 1868 (date portée) , que la tour-porche est élevée.

grès ; maçonnerie ; enduit

1 vaisseau

Sur le fonds ancien, l'église précédente apparaît entourée du cimetière, avec en superposition le tracé de la construction future. Cette dernière, plus ample, reprend pratiquement la même orientation hormis le choeur. Celui-ci prend place en effet non plus à l'est mais à l'ouest. Vaisseau plafonné de six travées précédé par une tour- porche de plan carré légèrement hors-oeuvre et suivi par un choeur à cinq pans plus étroit également plafonné. A l'exclusion de l'oculus prenant place sur le chevet, des oculi ventilant le comble du vaisseau, des ouvertures cruciformes implantées sur la face avant du premier niveau de la tour, les baies qui éclairent l'édifice, y compris celles bipartites de la chambre des cloches du niveau final à pans coupés de la tour-porche, sont en plein cintre. On accède au lieu de culte par un portail perçant la base de la tour porche et par deux portes secondaires en plein cintre aménagées sur les murs gouttereaux. Chaînes d'angles, soubassement, bandeaux, rives, chambranles, en grès, animent les façades. Une niche à statue est aménagée au-dessus du portail. Les dates portées ont été gravées, l'une en chiffres romains sur la partie inférieure du tympan à décor floral du portail, l'autre en chiffres arabes sur le sommet de la chaîne d'angle nord-ouest. Vaisseau et choeur communiquent par l'intermédiaire d'un arc triomphal en plein cintre. Une tribune d'orgue reposant sur des poteaux en fonte de fer occupe le fond de la nef.

tour porche,portail,arc triomphal en plein-cintre,tympan,chaîne d'angle

2000

dossier individuel

2001

© Inventaire général

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