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Ferme

Inventaire

ferme

Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Uttwiller ; 13 rue Principale

Anciennement région de : Alsace

Bouxwiller

Principale (rue) 13

1988 01

en village

dépendance ; étable

1er quart 19e siècle ; milieu 19e siècle

1810 ; 1859

Ancienne ferme dont le logis porte la date 1810 sur la porte de la cave avec les initiales JH B. La dépendance à pignon sur rue est dénaturée côté cour ; elle comporte une cave datée 1842, un portique (fermé) et d'anciennes étables. Le corps de passage central fut érigé en 1848 pour les époux Johannes Luckel et Margaretha Balzer. La grange, détruite, portait l'inscription (conservée) : Erbaut durch Johannes Luckel / und / Margaretha Balzer 1859. Le décor sculpté des montants des portes piétonne et charretière rappelle celui de la ferme 35, rue de Kirrwiller, à Obermodern.

grès ; moyen appareil ; bois ; pan de bois

sous-sol ; en rez-de-chaussée

Exploitation à cour fermée. Logis à pignon sur rue, en rez-de-chaussée surélevé, en pan de bois simple ; soubassement en moyen appareil dans lequel s'ouvre une porte de cave en plein cintre. Le corps de passage, accolé au logis, est en maçonnerie côté rue, remanié côté cour où il conserve néanmoins une longue coursière à balustrade (fermée au moment de l'enquête) ; sur le linteau en bois de la porte charretière, inscription commémorative : Diesen Bau hat gebaut Johannes Luckel und Margaretha Balzer 1848 ; les montants des portes charretière et piétonne sont ornées de sculptures et d'inscriptions humoristiques et triviales se rapportant aux tailleurs et aux boucs (souvent moqués au 19e siècle par les paysans de la région) : Was hat der / Geisbock gespeist / das er nichts als / Schneider scheisst / darum scheisst er / lauter schneiters / buben / er speist kraut / und ruben. La dépendance à pignon sur rue, accolée au corps de passage, est en moellons de grès crépi avec socle et chaînes en grès et étage en pan de bois orné de losanges ; la porte charretière donnait directement accès au portique, ses montants sont sculptés de motifs de l'art populaire, en relief.

sculpture

Sur le linteau de la porte piétonne figurent, en relief, une couronne tenue par deux animaux dressés, inspirés par des lions héraldiques (maladroitement rendus). Sur les tables des pierres des montants sont sculptés en relief méplat, des fleurs variées, un coeur, un cerf et un cavalier avec un chien et une scène en rapport avec les inscriptions triviales ; elle représente un tailleur chevauchant un bouc qui défèque un apprenti tailleur, des ciseaux à la main, devant un autre tailleur, qui tient également des ciseaux, suivi par un bouc debout, en érection. Sur les montants de la porte charretière de la dépendance à portique, sont sculptés en bas-relief, des fleurs diverses, une rouelle, une étoile, un oiseau et une tête entourée de quatre feuilles.

dépendance à portique,coursière,passage d'entrée,porte en plein-cintre

remanié

2000

à étudier

porte

dossier individuel

2002

© Inventaire général

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