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Ferme de charron

Inventaire

ferme

de charron

Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Schillersdorf ; 5 rue des Puits

Anciennement région de : Alsace

Bouxwiller

Puits (rue des) 5

1966 02

en village

étable ; grange ; dépendance

4e quart 18e siècle ; 1ère moitié 19e siècle ; 20e siècle

1783

Ferme modernisée et agrandie, toujours exploitée. Le logis fut reconstruit (au 18e siècle ?) pour un agriculteur charron ainsi qu'en témoigne l'emblème gravé sur une face du poteau cornier sud-est ; la deuxième face du poteau porte l'inscription commémorative, malheureusement cachée, pour les noms des maîtres d'ouvrage et la date de construction, par le chaperon du mur de clôture ; sur le cintre de la porte de la cave, murée, figurent la date 1783 et un M, le reste de l'inscription a disparu ; d'après les registres paroissiaux nous savons que les deux charrons qui ont habité la maison sont Hans Georg Merkling, puis son fils Hans Merkling (1695-1781) ; en 1783 c'est Michel Merkling (1756-1829) qui habitait la maison ; le fils de ce dernier, Michel Merkling (1785-1856) et Catherine Kuehm, épousée en seconde noce (en 1813) firent ériger, en 1825, une grange dont subsiste la sablière avec inscription commémorative (DIE. SCHEUER. HAT. GEBAUT. MICHEL. MERKLING. UND. CATHARINA. KIEHM 1825) réutilisée dans la grange actuelle, moderne. Ce Michel Merkling était restaurateur et cultivateur et fut maire du village. A l'époque où le logis abritait un restaurant ("A la Couronne" selon un renseignement oral) la salle de danse se situait à l'étage de la dépendance à portique. Celle-ci remonte probablement au premier tiers du 19e siècle ; elle figure selon le même plan sur le relevé cadastral de 1831. Le toit, le perron et l'auvent sur poteaux du logis sont modernes ainsi que divers bâtiments d'exploitation ajoutés au nord et à l'est de la parcelle primitive.

moellon ; enduit ; bois ; pan de bois

sous-sol ; rez-de-chaussée ; 1 étage carré

Grande exploitation à cour fermée. Le logis, à pignon sur rue, est en pan de bois simple sur solin en maçonnerie. De la porte en plein cintre de la cave ne subsiste de visible qu'un fragment du cintre daté ; sur le poteau cornier antérieur sont gravés, côté cour, une tulipe et une rosace, un soc, un coeur et une roue de charrette, côté rue, aux trois-quarts cachée, l'inscription : DIESES / HAUS / HAT GE/BAUET /.... La dépendance en face du logis, à pignon sur rue, est en pan de bois régulier, avec losange dans les allèges des fenêtres qui ajourent tout l'étage (ancienne salle de fête) ; une grande partie du rez-de-chaussée est occupée par un portique à poteaux qui communique avec la rue par une porte charretière (refaite). Cette dépendance est prolongée par des étables à portique, reconstruites au 20e siècle comme la grange en retour.

pignon sur rue,cour fermée,porte en plein-cintre,allège à losange

restauré

2000

dossier individuel

2002

© Inventaire général

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