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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineEglise Saint-Adelphe, église protestante
Eglise Saint-Adelphe, église protestante

Référence de la notice
IA67009915
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
15 octobre 2009
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Parent Brigitte ; Meyer Jean-Philippe ; Fritsch Emmanuel
Mentions légales
© Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
Eglise Saint-Adelphe, église protestante
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
collégiale ; église paroissiale
Précision sur la typologie de l'édifice
église luthérienne
Vocable, pour les édifices cultuels
Saint-Adelphe
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Neuwiller-lès-Saverne ; rue des Cigognes
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Alsace
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Bouxwiller
Adresse de l'édifice
Cigognes (rue des)
Références cadastrales
1988 03
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1684
Auteur de l'édifice
Description historique
L'église est fondée vers le début du 12e siècle comme paroissiale et siège d'un chapitre de chanoines. Celui-ci est cité pour la première fois en 1147 et dépend étroitement de l'abbaye voisine, Saint-Pierre-Saint-Paul. Avant 1197, l'église devient centre du pèlerinage grâce au transfert du corps de saint Adelphe qui se trouvait primitivement dans l'abbatiale. Une reconstruction complète de l'église a lieu durant le premier quart du 13e siècle. Le choeur est remplacé, sans doute à la fin du même siècle, par un choeur-halle à trois vaisseaux où est mis en place le nouveau tombeau-reliquaire de saint Adelphe (actuellement à l'abbatiale). Le chapitre des chanoines de Saint-Adelphe est uni, en 1497, à celui de Saint-Pierre-Saint-Paul nouvellement créé, succédant à l'ancienne abbaye. En 1562, le comte Philippe de Hanau introduit la Réforme à Neuwiller et impose un ministre du culte dans l'église Saint-Adelphe. Mais dès 1563, il doit rendre le choeur et le transept aux catholiques et l'église devient le premier simultaneum alsacien. Les catholiques, chassés à nouveau durant la guerre de Trente Ans, reprennent possession des parties orientales en 1683. Ils élèvent alors un mur de séparation au droit des piles ouest de la croisée et font graver une citation de Mathieu en latin ("Ce sont les paroles du Christ et les portes de l'enfer ne prévaudront pas sur elles") avec chronogramme (1684) au-dessus de l'entrée, à la face ouest du croisillon sud. Lors de la Révolution, l'église abbatiale étant attribuée à la paroisse catholique le simultaneum est supprimé. Le choeur est vendu, en 1824, pour être démoli, mais le transept subsiste comme remise des pompes à incendie. Durant la restauration de 1845-1847, l'architecte Aloyse Vincent Maestlé reconstruit la flèche du clocher (l'ancienne, démolie en 1819 avait été remplacée par une toiture à quatre pans, peu élevée) , rétablit le couronnement des tourelles occidentales, réunit le transept à la nef et supprime les tribunes qui encombraient les bas-côtés. Une inscription commémorative, apposée à la pile nord-ouest de la croisée, rappelle ces travaux. Les contreforts du collatéral sud reçoivent leur forme actuelle en 1876, date inscrite au sommet de l'un d'eux. Dans une maison accolée au mur nord du transept subsiste le niveau inférieur d'un bâtiment qui fut certainement élevé par le chapitre des chanoines de Saint-Adelphe (sous-dossier : bâtiment conventuel).
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
grès ; moyen appareil ; moellon ; enduit partiel
Description de l'élévation intérieure
3 vaisseaux
Commentaire descriptif de l'édifice
L'église, de style roman tardif, presque entièrement appareillée en grès rose apparent, est située au nord-est de l'abbatiale ; elle se réduit à la nef et au transept avec tour de croisée. Le transept est couvert de trois voûtes d'ogives et de deux voûtes d'arêtes ; les bras s'ouvraient chacun sur une absidiole orientale et les trois travées du milieu communiquaient avec le choeur roman à bas-côtés, par des arcs qui restent visibles sur le mur est où le solin du toit est conservé ; la forme précise du chevet n'est pas connue. Le choeur gothique, comportait trois vaisseaux de trois travées voûtées d'ogives, de même hauteur, et une abside à cinq pans. Quelques témoins en subsistent à la face est du transept dont deux colonnettes en surplomb avec chapiteaux feuillagés. Le bras sud, éclairé par une rose et doté de contreforts, fut bâti en dernier ; il surmonte l'ancien ossuaire paroissial (fonction attestée par un texte) voûté en berceau, avec accès depuis l'extérieur ; dans le bras nord, subsiste la niche à fond plat du saint Sépulcre transféré dans l'église abbatiale ; les piles de croisée sont carrées ; sur celles côté est se situent des éléments végétaux et un dragon en relief méplat. Le vaisseau central, couvert de voûtes d'ogives, est séparé des bas-côtés, voûtés d'arêtes, par une file de piliers carrés (leurs angles ont été abattus tardivement) ; les départs des ogives sont ornés de palmettes. Les fenêtres en plein cintre des bas-côtés ont été agrandies au 18e ou 19e siècle. La façade occidentale, avec deux tourelles en demi-hors-oeuvre, l'une en maçonnerie pleine, l'autre avec escalier en vis, à noyau, est la partie la plus ornée de l'église : portail à colonnettes d'ébrasement avec chapiteaux à crochets, tympan avec croix entre deux rosettes et des fleurons (restaurés) , frises d'arceaux, rose (semblable à celle du transept de l'abbatiale) ; à droite de la porte, graffiti (?) de 1573 avec monogramme. La tour de croisée carrée, contemporaine du transept, est couronnée par une frise d'arceaux et ajourée par des baies géminées à colonnette (en grès blanc) , avec chapiteau sculpté (d'origine).
Technique du décor porté de l'édifice
sculpture
Description de l'iconographie
Palmettes, végétaux stylisés, arbre de vie, dragon avalant des rinceaux, croix et rosettes.
Commentaire d'usage régional
portail,baie en plein-cintre,colonne,transept,tympan,tour de croisée,chapiteau sculpté
État de conservation
restauré
Date de l'enquête ou du récolement
2000
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date et niveau de protection de l'édifice
1862 : classé MH ; 1989/10/18 : inscrit MH
Précision sur la protection
L'édifice est classé ; les vestiges enfouis, y compris le sol de la zone du choeur détruit, sont inscrits.
Intérêt de l'édifice
à signaler
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier avec sous-dossier
Date de rédaction de la notice
2001
Mentions légales
© Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel£Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31

Référence de la notice
IA67009915
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
15 octobre 2009
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Parent Brigitte ; Meyer Jean-Philippe ; Fritsch Emmanuel
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