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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineEglise paroissiale de la Sainte-Trinité
Eglise paroissiale de la Sainte-Trinité






Référence de la notice
IA67008823
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
28 décembre 2001
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Parent Brigitte
Mentions légales
© Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
Eglise paroissiale de la Sainte-Trinité
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
église paroissiale
Vocable, pour les édifices cultuels
Sainte-Trinité
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Lauterbourg ; rue de l'Eglise
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Alsace
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Lauterbourg
Adresse de l'édifice
Eglise (rue de l')
Références cadastrales
1987 03 2
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Partie constituante non étudiée
chapelle
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1716
Auteur de l'édifice
Description historique
L'église paroissiale est attestée depuis 1390. La tour formant avant-choeur (primitivement tour-choeur ?) , du 14e siècle (?) , est la partie la plus ancienne de l'église. Le choeur actuel, qui était voûté, fut achevé vers 1467, date de sa consécration par l'évêque de Spire, Mathias von Rammung ; la sacristie et la tourelle d'escalier remontent à la même époque. La nef fut reconstruite (ou seulement très restaurée ?) en 1683. Elle fut reconstruite plus grande en 1716, par l'architecte Dominique Elmenreich (1674-1722) , originaire du Vorarlberg. La date d'achèvement (1716) est donnée par un chronogramme sur le portail : hIC sVM faVente Deo paCe et Vrbe (je suis ici par la grâce de Dieu, à la faveur de la paix et avec l'aide de la ville). Elle a été consacrée en 1719 par l'évêque suffragant Hugo von Schoenheim. Le toit à l'impériale avec lanternon de la tour, visible sur la gravure de Chovin (publiée dans l'Alsatia Illustrata de 1761, de Schoepflin) a disparu. En 1844, la tour a été couronnée par une coursière en pierre et par un niveau octogonal plus étroit sommé d'une flèche (refaits après la guerre). En 1878, découverte de peintures murales dont ne subsiste qu'un fragment. Dans l'angle sud-est de l'enclos se situait un ossuaire voûté, surmonté d'une chapelle voûtée, dédiée à saint Michel, attestée en 1390 mais reconstruite (ou transformée) au 15e siècle, agrandie plus tard (?) et remaniée au 18e siècle (une arcade du rez-de-chaussée comportait la date 1736) ; le toit à croupes ne figure pas encore sur la gravure de Chovin. Ruinée pendant la dernière guerre, la chapelle a été détruite.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
grès ; moellon ; enduit ; brique ; enduit
Description de l'élévation intérieure
1 vaisseau
Commentaire descriptif de l'édifice
Eglise orientée, en grès et en briques. Nef baroque scandée de pilastres, avec fenêtres hautes (en arc segmentaire) et fenêtres basses barlongues (cintrées latéralement) , portail à fronton interrompu et pignon à pilastres et oculi obliques ; porte latérale à crossettes ; intérieur plafonné avec tribune à balustrade, en U, sur poteaux. Dans le comble, trace du solin du toit d'une petite nef antérieure. Tour carrée, à l'extrémité de la nef, formant avant-choeur, voûtée d'arêtes avec départ d'ogives sur des consoles ; de part et d'autre, chapelle voûtée d'arêtes ; au 1er étage de la tour, trace d'une baie gothique géminée dans chaque mur (construit en briques) ; dans la partie émergeant du toit de la nef, baies géminées du 19e siècle et coursière périphérique avec garde-corps néo-gothique, en grès ; partie octogonale essentée d'ardoises. Tourelle d'escalier circulaire, côté nord, avec escalier en vis à noyau et porte de style gothique tardif. Choeur plafonné, à pans coupés, épaulé de contreforts, avec fenêtres à deux ou trois formes et réseau gothique ; sur un pan de l'abside, derrière un placard, vestiges de peintures murales. Sacristie ancienne au sud, avec voûte à deux croisées d'ogives sur consoles et clés sculptées d'une tête de Christ et d'un Agneau mystique ; dans le mur est, lavabo mural avec tympan en grès. A l'est sacristie moderne.
Technique du décor porté de l'édifice
sculpture ; peinture (étudiée dans la base Palissy)
Description de l'iconographie
Tête de Christ et Agneau mystique sur les clés de voûte.
Commentaire d'usage régional
tour clocher,baie en arc segmentaire,portail,coursière,tourelle d'escalier,crossettes,style néo-gothique,tympan
Date de l'enquête ou du récolement
1999
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date et niveau de protection de l'édifice
1932/05/11 : inscrit MH ; 1984/10/08 : inscrit MH
Précision sur la protection
L'inscription de 1932 concernait la chapelle, celle de 1984 l'église (moins la sacristie moderne).
Intérêt de l'édifice
à signaler
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2000
Mentions légales
© Inventaire général
Voir aussi
Lien vers le dossier PDF

Référence de la notice
IA67008823
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
28 décembre 2001
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Parent Brigitte
Mentions légales
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