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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineCouvent de bénédictines Saint-Blaise, actuellement chapelle de pèlerinage
Couvent de bénédictines Saint-Blaise, actuellement chapelle de pèlerinage






Référence de la notice
IA67007753
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
19 janvier 2000
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Scheurer Marie-Philippe ; Raimbault Jérôme
Mentions légales
© Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
Couvent de bénédictines Saint-Blaise, actuellement chapelle de pèlerinage
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
couvent
Qualité des personnes pour qui l'édifice a été construit ou transformé
de bénédictines
Vocable, pour les édifices cultuels
Saint-Blaise
Destination actuelle de l'édifice
chapelle
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Marmoutier ; Sindelsberg
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Alsace
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Marmoutier
Lieu-dit
Sindelsberg
Références cadastrales
1989 08
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en écart
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1872
Auteur de l'édifice
Description historique
La fondation d'un monastère en 1115 sur le mont Sindelsberg est connue par une charte conservée aux Archives Départementales du Bas-Rhin. Ce monastère fondé par le prieur Richwin de l'abbaye de Marmoutier, fut occupé par des religieuses qui adoptèrent la règle de saint Benoît, sous l'abbatiat d'Adelon. Il fut consacré en 1137 par le légat pontifical Théodewin. Les religieuses étaient sous la protection de l'abbaye et en 1488 leur couvent y fut incorporé, les soeurs étant accueillies dans d'autres couvents de la région. L'église devint une filiale de Marmoutier, desservie par un chapelain. Au début du 16e siècle une petite communauté y était à nouveau installée, mais après l'invasion des Rustauds en 1525, le couvent fut définitivement supprimé. L'église, dont la tour et le choeur avaient été reconstruits au 14e siècle, fut restaurée, la nef reconstruite en 1584 par les soins de l'abbé Gisbert Agricola. La chapelle fut alors le siège d'un pèlerinage de saint Blaise, dont les reliques étaient conservées à l'abbaye. Des vestiges très partiels du bâtiment conventuel situé au sud de l'église ont été découverts en 1913 par Hugo Rathgens, qui en a dressé un relevé ; les murs avaient presque tous disparu en raison de l'utilisation du terrain pour la culture de la vigne. Actuellement on ne voit qu'une base de colonne et une colonnette accolées au mur sud de la nef, qui datent sans doute du 12e siècle. L'église elle-même aurait été beaucoup plus allongée que l'édifice actuel, des traces de mur ayant été découvertes à l'ouest. Le mur-pignon de la nef a été restauré ou peut-être reconstruit en 1872 (date gravée au sommet du pignon et au revers de la dalle du tympan). Les murs latéraux de la nef pourraient dater du 12e siècle, percés de portes latérales en plein cintre d'origine (actuellement murées) , les fenêtres datant du 15e siècle. La tour et le choeur remontent au 14e siècle ; les réseaux des fenêtres ont été supprimés, mais la voûte d'ogives retombant sur des culots peut être située au milieu du siècle. Des peintures murales ornant les voûtains ont été ajoutées à la fin du 15e ou au début du 16e siècle. La tribune occidentale porte la date 1619. La sacristie contre le mur sud du choeur date de la fin du 19e siècle.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
grès ; moellon ; enduit
Description de l'élévation intérieure
1 vaisseau
Commentaire descriptif de l'édifice
Nef : tribune portée par deux poteaux galbés datés 16/19. Garde-corps plein. Dans les murs latéraux, portes murées, en plein cintre, moulurées d'un boudin dont la base est cachée par le sol. Au sud linteau large de 240 cm. Arc triomphal en arc brisé, mouluré, sans interruption. Choeur sous la tour, voûté d'ogives, retombant sur des culots en sifflet ; clé de voûte circulaire sculptée de feuilles de chêne. Dans l'abside, voûte à 3 voûtains et 2 demi-voûtains ; clé de voûte sculptée d'une rosace. Dans le pan sud-est, niche en plein cintre à ras du sol. A l'extérieur, le choeur est épaulé par des contreforts à 1 retraite, la tour percée de baies trilobées et de baies jumelées au sommet. La nef a conservé des chaînes d'angle sur le mur est.
Technique du décor porté de l'édifice
sculpture ; peinture (étudiée dans la base Palissy)
Indexation iconographique
tête
Description de l'iconographie
tête féminine sculptée au sommet du toit de l'abside.
Commentaire d'usage régional
tour choeur,arc brisé,chaîne d'angle
État de conservation
restauré
Date de l'enquête ou du récolement
1998
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date et niveau de protection de l'édifice
1935/05/25 : inscrit MH partiellement
Précision sur la protection
Choeur et monument funéraire de l'abbé Gisbert adossé au mur de la nef.
Intérêt de l'édifice
à signaler
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
1998
Mentions légales
© Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel£Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31

Référence de la notice
IA67007753
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
19 janvier 2000
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Scheurer Marie-Philippe ; Raimbault Jérôme
Mentions légales
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