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Eglise paroissiale Saint-Matthieu

Inventaire

église paroissiale

Saint-Matthieu

Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Haegen ; rue de l'Eglise

Anciennement région de : Alsace

Marmoutier

Eglise (rue de l')

1989 02

en village

cimetière ; croix de cimetière ; tombeau

12e siècle ; 13e siècle ; 2e quart 19e siècle

1843

L'église de Haegen a conservé une tour-choeur médiévale, remontant sans doute au 12e siècle : elle présente des murs appareillés en grès rose, dont les niveaux sont séparés par des cordons en quart-de-rond ; au troisième niveau elle est percée de baies jumelées en plein cintre, séparées par une colonne à chapiteau cubique caractéristique de cette époque ; le rez-de-chaussée de la tour, qui abritait le choeur, a été voûté d'ogives au 13e siècle (le sol est nettement plus bas que celui du bâtiment du 19e siècle). En 1841 un projet de reconstruction fut proposé par l'architecte d'arrondissement Maestlé, comprenant la démolition de l'ancienne nef et la construction d'une nef et d'un choeur accolés à l'ancienne tour-choeur qui devait être conservée pour servir de sacristie. La nef ancienne était longue de 16 m sur 8 de large et son sol était plus bas de 5 marches que le sol du cimetière. Un nouveau projet fut dressé par le même architecte en 1843, proche du précédent, mais avec une élévation antérieure légèrement différente. L'édifice fut entrepris la même année (date gravée sur la porte de la nef) et achevé en 1846. Dès 1846, la tour romane fut surhaussée de deux niveaux, avec la chambre des cloches au sommet. La face sud de la tour fut percée d'une porte à chambranle néo-baroque. Une sacristie fut construite plus tard au nord du choeur et une tribune d'orgue fut élevée lors de l'installation de l'orgue en 1853. Un ossuaire situé au sud du cimetière fut détruit par la suite (visible sur le plan cadastral de 1821 et sur le plan de situation de l'église de 1841).

grès ; pierre de taille ; maçonnerie ; enduit

1 vaisseau

La nef de 1843 présente un mur-pignon antérieur percé d'un portail appareillé en grès, saillant sur la façade. Le tympan porte une inscription pieuse et la date de construction. Dans le pignon un oculus à quatre lobes aveugles. La tour-choeur romane est percée à l'est d'une fenêtre en plein cintre, à ébrasement extérieur. Au deuxième niveau, des fragments de sculpture ont été rapportés (?) ; ils représentent un personnage assis, aux bras ramenés sur la poitrine, dont la tête a disparu et un corps de lionne couchée, très érodé. Sur la face ouest, vestiges de l'arc triomphal en plein cintre et traces des toitures successives de la nef détruite. A l'intérieur la voûte d'ogives en boudin retombe sur des colonnes encastrées à chapiteau évasé. La clef de voûte n'est pas saillante, ni sculptée. Traces de peintures monumentales sur les murs et la voûte, pratiquement indéchiffrables. La nef de 1843 est peinte à l'intérieur d'un décor végétal et de médaillons figurant des anges de la fin du 19e siècle (?) , complété en 1928.

sculpture ; peinture

tour choeur,portail,arc triomphal en plein-cintre,baie en plein-cintre,colonne,tympan

1997

dossier individuel

1997

© Inventaire général

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