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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineChapelle de Solférino
Chapelle de Solférino






Référence de la notice
IA65007177
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
21 juillet 2022
Date de dernière modification de la notice
31 janvier 2025
Rédacteur de la notice
Delpech Viviane
Mentions légales
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
Désignation de l'édifice
Titre courant
Chapelle de Solférino
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
chapelle
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Occitanie ; Hautes-Pyrénées (65) ; Luz-Saint-Sauveur ; Gavarnie (rue de)
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Hautes-Pyrénées
Canton
Vallée des Gaves
Adresse de l'édifice
Gavarnie (rue de)
Références cadastrales
AE 0108
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
isolé
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1859
Commentaire concernant la datation
daté par source
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par source
Personnalité liée à l'histoire de l'édifice
Napoléon III (commanditaire)
Description historique
Appartenant au 19e siècle à la famille Brauhauban (également propriétaire de la pension ayant accueilli les duchesses de Berry et d'Angoulême et le couple impérial), le site est occupé au moins depuis le Moyen Âge par un ermitage dédié à saint Pierre fondé par les chevaliers de l'Ordre de Malte. Il se trouve sur l'ancienne route menant du bourg de Luz à Gavarnie.£Le lieu de culte, annexe de l'église de Luz, qui s'y élève primitivement tombe progressivement en ruines au 18e siècle et à la Révolution. Après son séjour à Saint-Sauveur en 1859, Napoléon III commande donc, pour 16.000 francs de sa cassette personnelle, la construction d'une nouvelle chapelle en hommage aux victimes de la bataille de Solférino survenue lors de la campagne d'Italie. Cette bataille causa 40.000 morts et incita Henry Dunant à créer la Croix-Rouge. D'après la matrice cadastrale, Jean Brauhauban est officiellement exproprié en 1860 en vue de la réalisation de ce projet.£Les travaux sont commandés auprès de l'architecte Emile Boeswillwald, alors en charge des Edifices diocésains pour la circonscription toute proche des Basses-Pyrénées, également auteur de l'église Saint-Martin de Pau et de la chapelle impériale de Biarritz, mais aussi de la nouvelle chapelle du bourg de Saint-Sauveur. Surveillé et dirigé par l'ingénieur Guillemin, le chantier débute dès 1859 et s'achève en 1863.£A l'occasion de cette reconstruction, l'ermitage Saint-Pierre est rebaptisé Solférino, ce qui suscite l'étonnement de certains contemporains, mais il permet de revaloriser le site et de créer un nouveau but de promenade avec de superbes panoramas sur la vallée et les bourgs de Luz et de Saint-Sauveur. La chapelle arbore les monogrammes de l'empereur et de l'impératrice (N et E). Une stèle est également érigée à proximité, portant des inscriptions explicitement dédiées aux victimes de la bataille.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
moellon ; enduit
Matériaux de la couverture
ardoise
Typologie de plan
plan régulier
Description de l'élévation intérieure
rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés
Typologie du couvrement
voûte en berceau
Typologie de la couverture
toit à longs pans
Commentaire descriptif de l'édifice
Cet édifice est bâti en marbre gris des Pyrénées et relève du style éclectique en vogue sous le Second Empire et la Troisième République.£Il se compose d'un vaisseau en rez-de-chaussée à trois travées couvert d'un toit à deux pans dans le prolongement duquel s'inscrit une abside à deux pans et à chevet plat. Cet ensemble est précédé d'un clocher-porche de trois niveaux, couvert d'une toiture à deux pans parallèle à celle du vaisseau principal.£L'ensemble est soutenu par des contreforts et percé de baies avec arcs en plein-cintre. Le rez-de-chaussée et le deuxième étage du clocher sont dotés de baies jumelées avec arc en plein-cintre. La modénature est en pierre de taille tandis que les murs de parement sont recouverts de crépis.£A l'intérieur, la nef est couverte d'un enduit blanc et d'une voûte en berceau. Un arc plein-cintre en marbre gris sépare la nef de l'abside, où se trouve un autel en pierre grise.
Indexation iconographique
monogramme
Description de l'iconographie
Au niveau du clocher-porche, l'arc plein-cintre de l'entrée porte les monogrammes usuels du couple impérial: N pour Napoléon et E pour Eugénie.£Une plaque apposée sous une baie indique: "MEMORIAL de SOLFERINO 1859. Aux mors du 24 juin. A l'idée Croix-Rouge. Henry Dunant. 25 juin. Castiglione".
Commentaire d'usage régional
architecture éclectique ; architecture néo-romane ; architecture néogothique
Date de l'enquête ou du récolement
2020
Statut juridique, intérêt, protection et label
Intérêt de l'édifice
à signaler
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété publique
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2021
Mentions légales
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines£22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Référence de la notice
IA65007177
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
21 juillet 2022
Date de dernière modification de la notice
31 janvier 2025
Rédacteur de la notice
Delpech Viviane
Mentions légales
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
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