Hôtel
Refuge
Hôtellerie du lac de Gaube
Occitanie ; Hautes-Pyrénées (65) ; Cauterets ; Lac de Gaube
Hautes-Pyrénées
Vallée des Gaves
Lac de Gaube
2020 0E 65
Isolé
4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 1er quart 21e siècle
1861 ; 1888 ; 1923 ; 2002
Daté par source
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D’après le plan cadastral de 1826, deux cabanes se trouvent en bordure nord de lac de Gaube, déjà fréquenté au début du 19e siècle par les premiers excursionnistes, en particulier les adeptes des voyages pittoresques et romantiques (Viollet-le-Duc, Victor Hugo, Chateaubriand, la reine Hortense, entre autres) qui aiment à représenter le site dans leurs aquarelles et autres dessins. Un premier édifice préfigurant le refuge actuel est bâti en 1861 à l'initiative de la commission syndicale de la vallée de Saint-Savin afin d’accueillir les visiteurs, dont le nombre augmente considérablement dans le contexte d’émergence du pyrénéisme. Ce refuge de montagne, propriété de la vallée, est exploité en adjudication. Notamment, entre 1922 et 1924, le concessionnaire en est A. Jorly fils, également en charge des hôtelleries de la Fruitière, du Cerizet, du lac d’Estom et du Pont d’Espagne. Entre 1914 et 1923, l’architecte palois Jules Noutary conçoit plusieurs projets de transformation. Celui retenu consiste en un bâtiment alors en rez-de-chaussée, doté de quatre chambres, d’un hall, d’une salle de restaurant, d’une cuisine, d’une terrasse non couverte, ainsi que d’un abri pour les animaux. Face au succès de cette excursion vers le lac, l’édifice est surélévé d’un étage après la Seconde Guerre mondiale pour augmenter sa capacité d’accueil. Il fait également l’objet d’une restructuration en 2002. Toujours en activité, il a conservé sa fonction de restauration ainsi que son mode de gestion et il connaît une importante fréquentation en raison de ses facilités d'accès, soit par un chemin de randonnée, soit par le téléphérique partant du Pont d'Espagne.
Moellon ; béton
Ardoise
Plan rectangulaire régulier
Rez-de-chaussée ; étage carré ; étage de comble
Implanté à 1730 mètres d'altitude en bordure nord du lac de Gaube, dans un cadre enchanteur, ce bâtiment de construction vernaculaire se déploie sur un plan rectangulaire d'un étage. Ses élévations sont faites de moellons enduits et de béton tandis que sa toiture est couverte d'ardoises pyrénéennes. Une terrasse s'étend jusqu'au bord du lac.
Architecture vernaculaire
Propriété privée
2020
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
2020
Delpech Viviane
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47