Demeure
Château Sala ; Château de Saint-Pée
Colonie de vacances
Demeure appelée Château Sala ou Château de Saint-Pée, actuellement colonie de vacances
Nouvelle-Aquitaine ; Pyrénées-Atlantiques (64) ; Saint-Jean-le-Vieux ; C.D. 18
Saint-Jean-Pied-de-Port
Chau de Salla
C.D. 18
1840 B3 831 ; 1985 B3 750
En village
Puits ; communs ; dépendance
Limite 18e siècle 19e siècle ; 2e quart 19e siècle
20e siècle
Etcheverry Louis (commanditaire)
Un château de Sant Per fut détruit en 1177 par Richard Coeur de Lion, sans que l'on sache exactement où il se trouvait : sur la motte Mendi Kaxko (dans le bourg de Saint-Jean-le-Vieux) , à l'emplacement de l'édifice étudié ou un autre endroit. Il faut aussi mentionner l'existence d'une maison Donapetria (Saint Pierre en basque). Selon l'abbé Pierre Haristoy, au 14e siècle, "la maison (...) fut bâtie sur un terrain obtenu du roi [de Navarre] par un Sault, fils du seigneur de Saint-Pée, en Labourd ; en souvenir de son pays natal, il l'appela du nom de Saint-Pée". Cette affirmation reste encore à vérifier. Gratien de Luxe, seigneur de Saint-Pée, fut gouverneur des possessions navarraises au nord des Pyrénées en 1459. La famille Salha devint une première fois propriétaire du château à la fin du 16e siècle, puis au 18e siècle, la maison étant ainsi appelée indifféremment depuis cette époque château Sala ou château de Saint-Pée. La demeure actuelle remonte à la limite des 18e siècle et 19e siècles si l'on s'en tient à son architecture et à son style. Le bâtiment a été restauré dans le 2e quart du 19e siècle par Louis Etcheverry, député, fondateur du journal "Escualduna" en 1887. Le bâtiment est étant détruit, les communs en aile ont ainsi cessé de former une cour intérieure. Les communs dans le parc ont, eux, été construits aux alentours des années 1850, comme l'indique la date 1848 sur le linteau d'une porte. Actuellement, la demeure accueille des colonies de vacances. Des restaurations importantes courant 20e siècle ont eu lieu pour mettre aux normes l'ancienne demeure, tant intérieurement qu'extérieurement.
Enduit
Ardoise
2 étages carrés
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; croupe ; demi-croupe ; pignon couvert ; toit en pavillon ; appentis
Le corps principal, de plan rectangulaire, est cantonné de tourelles de plan carré demi-hors-oeuvre. Le corps principal est surmonté d'un toit à longs pans à croupe couvert d'ardoises, les tourelles de toits en pavillon couverts d'ardoises également. L'ensemble possède deux étages carrés. L'édifice possède une élévation antérieure ordonnancée à cinq travées de fenêtres à encadrement de grès et à linteaux en arc segmentaire. Ces mêmes fenêtres se rencontrent dans les élévations latérales. Chaque tourelle possède une travée unique de demi-croisées. L'élévation postérieure possède un petit balcon en fer forgé au-dessus de la porte d'entrée. Des communs en aile à un étage carré et formant un retour d'équerre sont accotés à droite de la demeure. Ils sont sous un toit à deux pans et un toit en croupe surmontés d'ardoises. Des appentis sont accolés à ces communs en élévation antérieure et postérieure. Face à l'entrée, un puits est situé dans l'axe de l'allée. Dans le parc, se trouvent des dépendances recouvertes de tuiles plates mécaniques et de tuiles creuses.
Restauré
Propriété privée
2000
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Conseil général des Pyrénées-Atlantiques
2000
Pécheux Barbara ; Iñarra Emmanuel
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37