Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinemaison forte, puis maison de maître, actuellement ferme Larramendia
maison forte, puis maison de maître, actuellement ferme Larramendia




Référence de la notice
IA64000777
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
18 mai 2004
Date de dernière modification de la notice
27 février 2020
Rédacteur de la notice
Pécheux Barbara
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Conseil général des Pyrénées-Atlantiques
Désignation de l'édifice
Titre courant
maison forte, puis maison de maître, actuellement ferme Larramendia
Appellation d'usage
Maison Larramendia
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
maison forte
Qualité des personnes pour qui l'édifice a été construit ou transformé
de maître
Destination actuelle de l'édifice
maison ; ferme
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Nouvelle-Aquitaine ; Pyrénées-Atlantiques (64) ; Juxue ; Larramendia
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Iholdy
Canton
Iholdy
Lieu-dit
Larramendia
Références cadastrales
1832 B1 267 ; 1946 B1 252
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
isolé
Partie constituante non étudiée
fossé ; lavoir ; four à pain ; étable ; fenil ; pigeonnier
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
17e siècle ; 19e siècle
Auteur de l'édifice
Description historique
Larramendia est citée dans les archives du royaume de Navarre datant de 1249, 1365 ("larramendy") et 1412 ("la salle de larramendi") en tant que maison noble. La construction date sûrement de la fin du Moyen Âge, 14e siècle ou 15e siècle. Au 17e siècle, l'édifice est transformé en maison de maître. Il est agrandi de moitié vers le sud-ouest, comme le prouvent le changement d'appareil et les chaînes d'angles visibles sur les élévations sud-est et nord-ouest. Dans cette nouvelle construction d'esprit classique, les ouvertures sont principalement des croisées non moulurées, réparties régulièrement. L'élévation antérieure est ordonnancée. La maison forte est également restaurée à cette occasion, et équipée de croisées à appui mouluré. Au 19e siècle, il semblerait que la vocation agricole l'emporte : Larramendia devient une ferme. Une porte charretière à linteau de bois est aménagée dans le mur sud-est de la maison forte, à l'emplacement d'une porte plus ancienne, datant sûrement de l'origine du bâtiment. Il ne subsiste d'elle qu'un piédroit percé d'un trou de bâcle, visible depuis l'intérieur. De nouvelles ouvertures sont percées. Des dépendances sont construites dans l'ancien parc.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; moyen appareil ; moellon
Matériaux de la couverture
tuile creuse ; tuile plate
Description de l'élévation intérieure
2 étages carrés
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ; appentis ; toit en pavillon
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en charpente
Commentaire descriptif de l'édifice
Situé près d'un coude de la Bidouze, à proximité de voies de communication, l'édifice est en position dominante et conserve des traces de fossés. Il présente également des éléments architecturaux défensifs certains. Outre l'épaisseur importante des murs atteignant 1, 3 mètres, l'élévation postérieure nord-ouest est équipée d'une meurtrière chanfreinée au niveau du rez-de-chaussée, aujourd'hui murée. Depuis l'intérieur uniquement, on s'aperçoit que le mur sud-ouest est le plus élevé. Ce qui prouve que la maison forte était plus élancée originellement. L'ensemble de la construction, de plan rectangulaire orienté sud-est/nord-ouest, se développe sur deux étages carrés. Elle est surmontée d'un toit à longs pans et croupe, recouvert de tuiles creuses. L'édifice d'origine se caractérise par un moyen appareil de calcaire. Deux contreforts, en élévation latérale droite, montent jusqu'au premier étage. L'unique demi-croisée, murée, est située en élévation postérieure ouest, près d'une meurtrière, au niveau du rez-de-chaussée. Dans l'axe de la porte d'entrée est, à l'intérieur, un escalier tournant à retours sans jour, en charpente, dessert les étages. La partie rajoutée postérieurement est en moellons de calcaire. Les murs ont une épaisseur de 1, 3 m en moyenne. Les dépendances, dispersées dans le parc, sont massives. Le four à pain est sous un toit à longs pans et pignon couvert, de même que la grange-étable. La bergerie est couverte d'un toit à croupe et d'un appentis en tuiles plates mécaniques. Un pigeonnier est surmonté d'un toit en pavillon recouvert de tuiles plates, traitées en écailles de poisson. Un lavoir est situé à proximité.
État de conservation
restauré
Date de l'enquête ou du récolement
2000
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2000
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Conseil général des Pyrénées-Atlantiques
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37

Référence de la notice
IA64000777
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
18 mai 2004
Date de dernière modification de la notice
27 février 2020
Rédacteur de la notice
Pécheux Barbara
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Conseil général des Pyrénées-Atlantiques
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