Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineville nouvelle
ville nouvelle

Référence de la notice
IA64000773
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
18 mai 2004
Date de dernière modification de la notice
27 février 2020
Rédacteur de la notice
Pécheux Barbara
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Conseil général des Pyrénées-Atlantiques
Désignation de l'édifice
Titre courant
ville nouvelle
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
ville nouvelle
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Nouvelle-Aquitaine ; Pyrénées-Atlantiques (64) ; Ostabat-Asme
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Iholdy
Canton
Iholdy
Références cadastrales
1832 A3 ; 1948 A3
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en village
Partie constituante non étudiée
enceinte ; fossé ; hôtellerie ; chapelle ; marché ; halle
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Description historique
Le nom basque du village d'Ostabat, Izura ("le versant" d'après Orpustan) est nettement plus ancien que le nom actuel, forme gasconne du basque "Hozta ibar", littéralement vallée de Hosta (du nom du village proche de Hosta) , "Hostavallem" en latin. En occitan, la vallée se dit "bat". Si le nom d'Ostabat apparaît avec le pèlerinage à Saint-Jacques, qui passe ici depuis le 10e siècle, un village ou peuplement, préexistait au pèlerinage. En effet, dès l'Antiquité, la grande voie romaine de Burdigala (Bordeaux) à Astorga passait par Ostabat. Incontestablement toutefois, le plan urbain régulier, encore perceptible aujourd'hui, est le résultat du remodelage du village devenu carrefour géographique des voies de Vézelay, le Puy et Tours. Le promoteur de cette ville neuve de plan régulier, conçue vers le début du 13e siècle, entourée d'une enceinte percée de portes et doublée de fossés, est Pierre-Arnaud II, seigneur de Luxe, Lantabat et Ostabat. Le plan adopté n'est pas sans rappeler le plan bastidal. La ville neuve est peuplée par l'octroi du "for" béarnais de Morlaàs, et les nouveaux arrivants sont déclarés francs. L'unité d'ensemble est un rectangle constitué d'un axe médian, la rue Karrika Handia du cadastre ancien, et ses deux rues latérales. La ville est partagée en quatre secteurs, deux carrés et deux rectangles opposés symétriquement. Elle communique avec la basse ville d'Irizola où est concentré l'accueil des pèlerins, avec deux hôpitaux gratuits pour les pauvres, par une porte située en bas de la rue principale. L'enceinte équipée de fossés entoure la ville en limite du chemin de ceinture. Des vestiges de murs sont visibles au sud-ouest, où devait se trouver la seconde porte. Sitôt construite, cette ville nouvelle est démantelée en 1228 par Sanche le Fort (1194-1234) , le seigneur de Luxe, son vassal, ayant commis l'erreur de fortifier la ville, contrairement au For de Navarre. En 1350, on compte 40 "feux" à Ostabat, dont plus d'une vingtaine d'hôtels. Ce premier chiffre est sûrement inférieur à la réalité d'alors. Il existe aussi deux hôpitaux et trois chapelles ou églises (détruites) , une à Irizola (Saint-Antoine) , deux autres (Sainte-Catherine et Saint-Georges) sur le chemin de Haranbeltz au sortir de la forêt d'Ostabat, sans compter celle, célèbre, du prieuré de Haranbeltz et Saint-Jean à Asme. Dans la deuxième moitié du 14e siècle, Charles II de Navarre concède à Ostabat le droit de tenir marché. En 1523, les Espagnols incendient le village, sévèrement touché également par les guerres de religion. Afin de rétablir la prospérité commerciale d'autrefois, Henri IV concède à Ostabat une foire annuelle et le droit d'édifier une halle pour un marché bimensuel. Asme, commune distincte, est réunie à Ostabat en 1840. L'ancienne église paroissiale Saint-Jean-Baptiste, à l'extérieur de l'enceinte médiévale, à l'ouest, est reconstruite en 1888. En dépit de la disparition de nombreux édifices médiévaux, notamment religieux, Ostabat conserve un nombre important de traces architecturales anciennes encore visibles malgré des remaniements, et sa tradition d'accueil des pèlerins se perpétue.
Description de l'édifice
Date de l'enquête ou du récolement
2000
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2000
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Conseil général des Pyrénées-Atlantiques
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37

Référence de la notice
IA64000773
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
18 mai 2004
Date de dernière modification de la notice
27 février 2020
Rédacteur de la notice
Pécheux Barbara
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Conseil général des Pyrénées-Atlantiques
Contactez-nousEnvoyer un courriel