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présentation de la commune de Randan

Inventaire

Auvergne-Rhône-Alpes ; Puy-de-Dôme (63) ; Randan

Anciennement région de : Auvergne

Randan

L'origine du bourg demeure incertaine : on ne peut qu'évoquer sommairement une occupation humaine ancienne (tumulus du premier âge du fer à proximité). L'habitat s'est sans doute primitivement fixé autour du monastère évoqué dans les textes du 6e siècle mais c'est probablement la présence du château qui, à partir du 13e siècle (?) , contribua à son développement. La tradition rapporte d'ailleurs que le centre paroissial était à l'origine implanté au sud en contrebas du coteau. La première mention d'un seigneur de Randan remonte au début du 13e siècle. D'abord châtellenie, Randan devient comté en 1566 au profit de Fulvie Pic de la Mirandole, dame de Randan et descendante du célèbre humaniste italien. Le nouveau comté comprend alors une grande partie du canton actuel. Il réunit en effet les villages de Jussat, Beaumont-lès-Randan, Saint-Priest-Bramefant, Pragoulin et s'étend jusqu'à Hauterive. En 1661, Marie-Catherine de Senecey, petite-fille de Fulvie, fait ériger pour un temps Randan en duché-pairie. La terre reprend le titre de comté en 1714 à la mort du duc de Randan, Henry-François de Foy, petit-fils de la marquise de Senecey. Randan passe ensuite par héritage au duc de Lauzun puis au duc de Lorges. En 1789 le comté appartient aux héritiers du duc de Praslin. Vers le milieu du 18e siècle une petite communauté de prêtres subsiste dans le bourg. La commune de Jussat sera réunie à celle de Randan en 1841. L'histoire du village au 19e siècle est d'abord marquée par la création du domaine de Randan : la venue de la famille d'Orléans va jouer un rôle prépondérant dans la vie, l'économie et l'architecture de la commune. A la fin du siècle l'agriculture demeure l'activité principale de la localité même si deux moulins, deux fours à chaux et une tuilerie existent. Les principales cultures alors produites sont le froment, la pomme de terre et la vigne. Aujourd'hui Randan continue d'être le centre économique du canton en regroupant la plupart des commerces et industries.

La plus grande partie du territoire de la commune occupe le plateau en lisière de la forêt. Les ruisseaux le Laussun et le Germinel, affluents de l'Allier, prennent naissance dans la forêt sur le territoire communal. Le chef-lieu de canton est une agglomération relativement modeste (1820 habitants vers 1875, 1360 en 1999). Il s'agit d'un village-rue dont l'habitat adopte une disposition lâche : si les demeures, toutes alignées sur la voie publique, sont accolées, les façades arrières ouvrent le plus souvent sur des jardins ou des espaces boisés. Le village est desservi par les six routes départementales qui traversent le canton et convergent vers le chef-lieu.

2001

présentation de la commune

2003

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