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    POP | Plateforme ouverte du patrimoineensemble de fromageries d'estive dites tras et burons

    ensemble de fromageries d'estive dites tras et burons

    Notice merimee IA63000391
    Logo
    Référence de la notice
    IA63000391
    Nom de la base
    Patrimoine architectural (Mérimée)
    Producteur
    Inventaire
    Date de création de la notice
    11 mai 2004
    Date de dernière modification de la notice
    21 septembre 2020
    Rédacteur de la notice
    Sauget Jean-Michel
    Mentions légales
    © Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel

    Désignation de l'édifice

    Titre courant
    ensemble de fromageries d'estive dites tras et burons
    Appellation d'usage
    tras ; buron
    Producteur
    Inventaire
    Dénomination de l'édifice
    fromagerie
    Précision sur la typologie de l'édifice
    fromagerie d'estive

    Localisation au moment de la protection ou de l'étude

    Localisation
    Auvergne-Rhône-Alpes ; Puy-de-Dôme (63) ; Orcival ; Combeperret
    Précision sur la localisation
    Anciennement région de : Auvergne
    Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
    Rochefort-Montagne
    Lieu-dit
    Combeperret
    Références cadastrales
    1984 C2 54 -70
    Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
    isolé

    Historique de l'édifice

    Siècle de campagne principale de construction
    13e siècle ; 14e siècle ; 15e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
    Description historique
    Avant la fin du 13e siècle, une petite seigneurie fut constituée autour d'une maison forte (dont il subsiste la motte) , implantée près du lac Servières : elle était aux mains d'une branche des seigneurs de Laqueuille qui la tenaient en fief des comtes-dauphins. De cette seigneurie relevaient plusieurs petits villages, ainsi que deux montagnes jointives (au nord de celle de l'Aiguiller) , l'une dite de Combe Perret, située dans la paroisse de Vernines, l'autre dite de Fontanet, située dans la paroisse d'Orcival. En 1422, le seigneur de Servières, pour la célébration de son anniversaire, institua deux rentes assises sur les usagers (herbaciers) de ces montagnes, l'une en faveur du chapitre cathédral, l'autre en faveur du couvent des Cordeliers. Dans les années 1462-1463, l'usage de l'herbe était concédé pour la durée d'une saison moyennant une redevance de cinq sous par tête : le troupeau alors en estive peut être estimé à environ 320 bêtes, réparties entre une douzaine de propriétaires par lots de huit à cinquante bêtes. Une partie des herbaciers était originaire des villages de la seigneurie. D'autres étaient des notables de la bourgeoisie limagnaise, qui confiaient leurs bêtes à un personnel salarié. La vie pastorale s'organisait autour de bâtiments appelés trax, masur, cabana : à chacun de ceux-ci étaient attachés quatre à cinq pasteurs, qui surveillaient le bétail, fabriquaient fromage et beurre et y stockaient ces denrées. Aux XVIe et XVIIe siècles, en raison du statut seigneurial commun des deux montagnes de Combe Perret et de Fontanet, une correction des limites paroissiales eut lieu et ces deux montagnes furent incorporées dans une même paroisse, celle d'Orcival, dont relevait la plus grande partie de la seigneurie. Au début du XVIIe siècle, une partie de la montagne de Combe Perret était exploitée directement par le seigneur qui s'y était réservé vingt cinq têtes d'herbage, le reste étant loué pour l'estive à d'autres propriétaires de bétail moyennant une redevance de 15 deniers par animal. La seigneurie de Servières, morcelée dans la seconde moitié du XVIIe siècle, fut restaurée au XVIIIe siècle. Mais la montagne de Combe Perret resta indivise entre plusieurs seigneurs : en 1781, elle était estimée à trois-cent-vingt têtes d'herbage. Les tras sont répartis dans toute la combe et se remarquent par les creux alignés.

    Description de l'édifice

    Matériaux du gros-œuvre
    terre
    Matériaux de la couverture
    terre en couverture
    Description de l'élévation intérieure
    sous-sol
    Typologie de la couverture
    appentis
    Commentaire descriptif de l'édifice
    Les tras forment aujourd'hui des creux alignés, en forme de peigne, comportant entre 8 et 12 cavités. Ils sont l'oeuvre des pasteurs qui les utilisaient pour leur abri, pour les veaux et les cochons et pour conserver les fromages. Ces abris sont pratiquement enterrés et simplement protégés par une couverture en mottes de gazon. Fragiles et exposés aux intempéries, ils ne duraient que quelques années. De nouveaux trous étaient alors creusés un peu plus loin, les anciens étant laissés ouverts ; seule la charpente et les portes étant récupérées. La technique de creusement est relativement simple : des cavités rectangulaires et juxtaposées sont creusées en ligne, une banquette de terre sépare chaque espace. La terre de creusement est disposée en berme autour des trous pour surélever la hauteur utile. On y accède par des tranchées perpendiculaires creusées dans la pente. La charpente sommaire, faite de bois récupéré ou coupé dans les bois environnants, supporte une couverture de mottes. Les espaces ménagés servaient de cave, de védélat, de porcherie, d'abri pour le personnel. En avant de la ligne, un abri isolé, le fogal, abritait le vacher et le feu nécessaire à la fabrication du fromage. La montagne de Combeperret représente la plus grande concentration de tras du massif du Sancy.
    Commentaire d'usage régional
    buron
    État de conservation
    vestiges
    Date de l'enquête ou du récolement
    1997

    Statut juridique, intérêt, protection et label

    Intérêt de l'édifice
    à signaler
    Observation concernant la protection de l'édifice
    vestiges importants de l'occupation humaine en moyenne montagne. Fragiles, ils disparaissent progressivement (comblement intempestifs) avec la remise en état des pâtures

    Statut juridique

    Statut juridique du propriétaire
    propriété privée

    Références documentaires

    Cadre de l'étude
    inventaire topographique
    Typologie du dossier
    dossier avec sous-dossier
    Date de rédaction de la notice
    2002
    Mentions légales
    © Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel

    Sources complémentaires

    Adresse de conservation et consultation du dossier
    Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88

    Voir aussi

    Lien vers le dossier PDF
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    Logo
    Référence de la notice
    IA63000391
    Nom de la base
    Patrimoine architectural (Mérimée)
    Producteur
    Inventaire
    Date de création de la notice
    11 mai 2004
    Date de dernière modification de la notice
    21 septembre 2020
    Rédacteur de la notice
    Sauget Jean-Michel
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