Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineéglise paroissiale Saint-Georges
église paroissiale Saint-Georges




Référence de la notice
IA63000347
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
11 mai 2004
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Sauget Jean-Michel
Mentions légales
© Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel
Désignation de l'édifice
Titre courant
église paroissiale Saint-Georges
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
église paroissiale
Vocable, pour les édifices cultuels
Saint-Georges
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Auvergne-Rhône-Alpes ; Puy-de-Dôme (63) ; Gelles
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Auvergne
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Rochefort-Montagne
Références cadastrales
1823 A3 1076 ; 1984 AB 50
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en village
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1657 ; 1691 ; 1929
Commentaire concernant la datation
daté par source ; porte la date
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par source
Description historique
La première mention de l'église remonte au 15 juin 1165, quand la bulle du pape Alexandre III reconnaît la possession de l'église à l'abbaye bénédictine de Saint-Alyre (Clermont). Quelques années plus tard, Aymon de Rochefort fait don, à cette même abbaye, de ses droits sur l'église, pour mettre fin à un conflit qui l'opposa à Saint-Alyre. De l'édifice primitif, il ne reste pratiquement rien, si ce n'est les murs, y compris les baies, du choeur dont la construction ne semble pas antérieure au 12e siècle. Les trois dernières travées de la nef semblent avoir été édifiées un peu plus tard. Vers la fin du 14e siècle ou au début du 15e siècle, la première travée de la nef est reconstruite, la chapelle latérale est également édifiée : elle appartient à la famille de Banson qui possède également un droit de sépulture dans l'église. En 1657, la confrérie de Notre-Dame du Rosaire décide de construire la chapelle latérale nord. Un clocher est édifié peu de temps après, en 1691, par Jacob Chardon, de la paroisse de Pontgibaud, ainsi que l'atteste l'inscription scellée dans le mur du clocher. L'église sera gravement endommagée le 18 juin 1739 dans l'incendie qui ravage le village de Gelles : le clocher et une partie de l'église ont subi de graves dégâts qui ne semblent cependant pas irréversibles : c'est peut-être à cette époque que sont reconstruites les voûtes des trois dernières travées. Une imposition exceptionnelle sur le rôle de la taille, prélevée en 1742 et 1743, permet de restaurer l'église. En 1928, un projet de restauration de l'église est rédigé par l'architecte Charles Marc. Il prévoit de remplacer les dalles de pierre de la couverture par des ardoises, le renforcement de l'extrados des voûtes et la reconstruction partielle de trois contreforts du mur nord ainsi que la réfection des parties en pierres de taille. Les travaux sont réalisés par François Giraudon, le procès verbal de réception définitive des travaux est signé le 25 novembre 1929. La flèche de l'église sera enfin complètement restaurée en 1995.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
granite ; basalte ; moellon ; enduit ; andésite ; moyen appareil
Matériaux de la couverture
ardoise
Typologie de plan
plan allongé
Description de l'élévation intérieure
1 vaisseau
Typologie du couvrement
voûte en berceau brisé ; voûte d'ogives ; voûte d'arêtes
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; pignon découvert ; croupe ronde ; flèche polygonale ; appentis
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier dans-oeuvre : escalier en vis, en charpente ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant, en charpente ; escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie
Commentaire descriptif de l'édifice
Le chevet circulaire est couvert par une voûte d'ogives, les baies sont romanes. La première travée et la chapelle sud sont couvertes de voûtes d'ogives alors que les trois dernières travées sont couvertes de voûtes en berceau brisé. Les arcs doubleaux de la première travée semblent avoir été réutilisés. La chapelle nord possède une voûte d'arêtes.
Commentaire d'usage régional
chevet circulaire,clocher sur la nef,massif barlong
État de conservation
restauré ; état moyen
Date de l'enquête ou du récolement
1997
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété de la commune
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2000
Mentions légales
© Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88
Voir aussi
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IA63000347
Nom de la base
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Date de création de la notice
11 mai 2004
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
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