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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineImmeuble Dervaux
Immeuble Dervaux

Référence de la notice
IA62000622
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
3 octobre 2000
Date de dernière modification de la notice
28 novembre 2025
Rédacteur de la notice
Leprovost Manon ; Rougier Michèle
Mentions légales
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
Immeuble Dervaux
Appellation d'usage
immeuble Dervaux
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
immeuble
Destination actuelle de l'édifice
immeuble à logements ; immeuble de bureaux
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Hauts-de-France ; Pas-de-Calais (62) ; Boulogne-sur-Mer ; Grande rue 87
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Communauté d'agglomération du Boulonnais
Canton
Boulogne-sur-Mer-2
Adresse de l'édifice
Grande Rue 87-89
Références cadastrales
1974 AK 242 ; 1811 C 593 à 595
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1922
Commentaire concernant la datation
daté par travaux historiques
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par travaux historiques ; attribution par travaux historiques ; attribution par travaux historiques
Description historique
L'ancien hôtel Le nom de l'hôtel "Dervaux" provient d'Alphonse Dervaux, hôtelier. Il déménage son "Hôtel de la Paix" du 17 rue de l'Écu au 75 Grande Rue dans la demeure qui abritait le passage d'Herlen. Ce passage avait été aménagé en 1837 par le comte d'Herlen. Il reliait la Grande Rue à l'ancienne rue des Vieillards, aujourd'hui rue Félix Adam, et abritait une quarantaine de boutiques. En septembre 1914, le général Michel installe son État-major de la région Nord dans l'édifice et il est par la suite occupé par l’État-major britannique. Il est la cible de l'aviation allemande dans la nuit du 1er au 2 août 1918, ce qui provoque la destruction de l'hôtel et des habitations alentour.L'hôtel était réparti sur trois étages composés chacun d'une rangée de dix fenêtres. Un balcon continu soulignait le premier étage. Le rez-de-chaussée était décoré de pilastres portant un entablement surmonté d'arcs vitrés.Le bâtiment actuelLa première pierre du nouvel édifice est posée le 24 avril 1922. Il est construit par la Société boulonnaise de travaux et constructions pour le directeur Georges Caux selon les plans des architectes associés Louis Debrouwer et Pierre Drobecq. Le gros œuvre est terminé à la fin du mois de décembre 1922 et les travaux de finition durent jusque septembre 1923. Le nouvel immeuble est plus vaste que l'ancien hôtel car il s'étend sur l'emplacement des deux anciennes maisons mitoyennes, également détruites en 1918. L'architecture de l'immeuble permet de l'inscrire dans la lignée des immeubles post-haussmanniens qui émergent à Paris dès les années 1900.Aujourd'hui, l'immeuble est occupé par les locaux de La Voix du Nord au rez-de-chaussée et par des appartements dans les niveaux supérieurs.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
ciment ; brique
Matériaux de la couverture
ardoise ; zinc en couverture
Description de l'élévation intérieure
sous-sol ; 4 étages carrés ; étage de comble
Partie d'élévation extérieure
élévation ordonnancée
Typologie de la couverture
toit à longs pans brisés ; pignon couvert
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier dans-oeuvre
Commentaire descriptif de l'édifice
L'immeuble est profond de 45 m et la façade s'étend sur une centaine de mètres. Celle-ci est réalisée avec des matériaux du pays comme la brique blanche du lieu-dit la Verte-Voie à Boulogne-sur-Mer, ainsi que du ciment. Il s'organise autour d'une cour centrale qui crée un puits de lumière au centre de l'édifice : celui-ci permet d'éclairer tous les appartements, à l'exception de ceux donnant sur la façade. L'édifice est composé de cinq étages séparés par des planchers en béton armé. Le rez-de-chaussée est décoré de pilastres ioniques, donnant un aspect classique à ce niveau. Les deuxième et cinquième travées des trois niveaux intermédiaires sont décorées par la saillie d'un oriel, ce qui témoigne de la modernité de l'ensemble. Les autres travées possèdent des balcons devant les fenêtres. Le dernier étage est décoré d'une frise sculptée de motifs classiques.
Technique du décor porté de l'édifice
sculpture
Indexation iconographique
ornement architectural
Description de l'iconographie
Les pilastres du rez-de-chaussée sont d'ordre ionique. La frise du dernier étage est composé de motifs classiques (rinceaux, palmettes, perles, pirouettes...) ainsi que d'un motif comprenant deux Amours portant une tête de satyre.
Date de l'enquête ou du récolement
1980
Statut juridique, intérêt, protection et label
Observation concernant la protection de l'édifice
Ce dossier est republié en 2024-2025 suite à la numérisation des photographies et à la mise à jour de ses contenus grâce au travail de recherche bibliographique de Manon Leprovost.
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
1995 ; 2025
Mentions légales
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel£151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex
Voir aussi
URL vers le dossier complet de l'Inventaire
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Référence de la notice
IA62000622
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
3 octobre 2000
Date de dernière modification de la notice
28 novembre 2025
Rédacteur de la notice
Leprovost Manon ; Rougier Michèle
Mentions légales
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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