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POP | Plateforme ouverte du patrimoineBriqueterie du Courroy, actuellement édifice agricole
Briqueterie du Courroy, actuellement édifice agricole






Référence de la notice
IA60001610
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
21 septembre 2004
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Fournier Bertrand
Mentions légales
© Inventaire général ; © AGIR-Pic
Désignation de l'édifice
Titre courant
Briqueterie du Courroy, actuellement édifice agricole
Appellation d'usage
du Courroy
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
briqueterie
Destination actuelle de l'édifice
édifice agricole
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Hauts-de-France ; Oise (60) ; Milly-sur-Thérain ; Grande rue de Courroy ; CD 901 ; Courroy
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Oise
Canton
Marseille-en-Beauvaisis
Lieu-dit
Courroy
Adresse de l'édifice
Grande rue de Courroy ; CD 901
Références cadastrales
2002 AI 36
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
isolé
Partie constituante non étudiée
logement patronal ; étable ; écurie ; four industriel ; four à chaux
Localisation actualisée
Code INSEE de la commune actuelle
arrdt_beauvais
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1823
Commentaire concernant la datation
daté par source
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribué par source
Personnalité liée à l'histoire de l'édifice
Dervois Brice (commanditaire)
Description historique
La briqueterie du Courroy est très mal documentée. Selon certaines sources, elle remonterait à 1740, toutefois elle ne figure pas sur le plan d'intendance de la commune de Milly, établi en 1784. Il semble plus probable que sa fondation ne remonte qu'à 1823. En effet, à cette date, Brice Dervois demande l'autorisation d'établir une briqueterie sur un terrain lui appartenant au lieudit La Vallée Joblet, dépendant de Courroy. Le four, initialement prévu, est situé à 60 m de la route royale reliant Paris à Calais, qui longe la parcelle. Les dispositions primitives d'ensemble sont cependant inconnues. Au cours du 19e siècle, l'usine profite de son implantation à une quinzaine de kilomètres de Beauvais pour se développer, mais aucun élément ne permet de connaître son évolution exacte. A la fin du 19e siècle, l'usine est exploitée par Hénocque. En 1922, cette briqueterie est rachetée par Marcel Hertoux, qui poursuit l'activité jusqu'à son décès en 1942. En 1944, l'usine ferme définitivement ses portes et les bâtiments ne servent plus que pour un usage agricole. Les deux fours carrés, qui permettaient de cuire 110 000 et 75 000 briques, se détériorent alors progressivement, de même que les halles de séchage en bois qui ont aujourd'hui entièrement disparu. En 1825, la briqueterie emploie deux ouvriers.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
pierre ; moellon ; brique ; essentage de tôle
Matériaux de la couverture
ardoise ; tuile mécanique ; tôle nervurée
Description de l'élévation intérieure
1 étage carré ; comble à surcroît
Partie d'élévation extérieure
élévation à travées
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; croupe ; pignon couvert ; appentis
Source de l'énergie utilisée par l'édifice
énergie thermique ; produite sur place
Commentaire descriptif de l'édifice
La briqueterie du Courroy est isolée de la commune de Milly-sur-Thérain, mais bénéficie d'une situation intéressante en bordure de la route nationale, ancienne route royale reliant Paris à Calais. Depuis la fermeture de l'usine, les bâtiments et les éléments de production (fours de cuisson, halles de séchage) ont pratiquement disparu ou sont à l'état de ruine, comme l'un des deux fours carrés. Utilisant le procédé de cuisson en meule, le site ne possédait pas de cheminée. Il ne subsiste que la maison, au sud-ouest et une partie des dépendances agricoles. La maison est construite en moellons de pierres avec jambages harpés en briques. Elle présente une élévation à cinq travées en rez-de chaussée avec comble à surcroît du côté sud. Au nord, le terrain sur lequel l'édifice est érigé, a été creusé, sans doute pour exploiter son argile, et l'élévation présente un étage carré et comble à surcroît. Cette maison est couverte d'une toiture en ardoise, à longs pans et croupes. Les autres bâtiments sont en rez-de-chaussée, construits en brique et couverts de toits en tuile mécanique, à longs pans et pignons couverts. Certains, comme celui au nord-est, ont été refaits en tôles nervurées. Celui au nord a également reçu un essentage de tôle, en remplacement d'une élévation primitivement en pan de bois et torchis, sur soubassement de brique. Celui situé dans le prolongement est de l'habitation est simplement en appentis. A environ cinq cents mètres au nord de la parcelle, une carrière de craie, autrefois exploitée par la briqueterie, conserve à proximité un four à chaux, en grande partie envahi par la végétation.
Commentaire d'usage régional
Four carré.
État de conservation
établissement industriel désaffecté ; vestiges
Date de l'enquête ou du récolement
2003
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété d'une personne privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2003
Mentions légales
© Inventaire général ; © AGIR-Pic
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel£21 mail Albert-Ier 80000 Amiens

Référence de la notice
IA60001610
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
21 septembre 2004
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Fournier Bertrand
Mentions légales
© Inventaire général ; © AGIR-Pic
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