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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineMoulin à farine dit Moulin d'Argent ; puis Scierie Fastrelle, puis Loisel
Moulin à farine dit Moulin d'Argent ; puis Scierie Fastrelle, puis Loisel






Référence de la notice
IA60001609
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
21 septembre 2004
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Fournier Bertrand
Mentions légales
© Inventaire général ; © AGIR-Pic
Désignation de l'édifice
Titre courant
Moulin à farine dit Moulin d'Argent ; puis Scierie Fastrelle, puis Loisel
Appellation d'usage
Moulin d'Argent, puis Scierie Fastrelle, puis Loisel
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
moulin à farine
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Hauts-de-France ; Oise (60) ; Milly-sur-Thérain ; Grande rue de Moismont ; Moismont
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Oise
Canton
Marseille-en-Beauvaisis
Lieu-dit
Moismont
Adresse de l'édifice
Grande rue de Moismont
Références cadastrales
2002 AC 38
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
isolé
Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice
Petit-Thérain (le)
Partie constituante non étudiée
atelier de fabrication
Localisation actualisée
Code INSEE de la commune actuelle
arrdt_beauvais
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Commentaire concernant la datation
daté par source ; daté par tradition orale
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribué par source
Personnalité liée à l'histoire de l'édifice
Lemaire Pierre (commanditaire)
Description historique
Initialement, le moulin à farine, dit Moulin d'Argent porte le nom de Moulin de Moismont. Sa construction remonte à la période révolutionnaire, où il est édifié sans autorisation par Pierre Lemaire, meunier (pétition du 28 germinal an VIII). Portant préjudice aux autres propriétaires riverains, sa démolition est ordonnée par la préfecture en 1801 (arrêté du 27 prairial an IX). Mais à la suite de vives protestations de sa propriétaire devenue veuve, l'établissement est maintenu aux conditions (ordonnance du Conseil d'Etat du 30 vendémiaire an XIII). C'est à cette époque qu'il apparaît sous le nom de Moulin d'Argent ou du Pré d'Argent. Vers 1840, le moulin est acheté par Jean-Pierre Bigot, qui poursuit l'activité de meunerie. Il procède à quelques modifications en augmentant notamment la force hydraulique du moulin, visiblement doté d'équipements plus modernes. En 1855, Jean-Baptiste Geoffroy en est propriétaire. Le régime des eaux est réglementé par arrêté du 16 janvier 1848. En 1908, le site devient la propriété de Joachim Fastrel qui utilise la force hydraulique de la rivière pour sa scierie. Par la suite, la scierie est exploitée par Loisel, qui la conserve jusque dans les années 1960, Victime d'un incendie en 1983, le moulin est complètement détruit. Seuls subsiste une partie du mur donnant sur la rivière ainsi que la roue hydraulique verticale. En 1803, le moulin est équipé d'une roue par dessous de 4, 50 m de diamètre et 0, 66 m de large. En 1844, cette roue est remplacée par une nouvelle roue plus importante, de type Poncelet, de 2 m de large pour 5 m de diamètre.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
pierre ; parpaing de béton ; essentage de planches
Matériaux de la couverture
tuile plate ; tuile mécanique
Description de l'élévation intérieure
comble à surcroît
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; pignon couvert ; toit en bâtière
Source de l'énergie utilisée par l'édifice
énergie hydraulique ; produite sur place ; roue hydraulique verticale
Commentaire descriptif de l'édifice
Selon l'iconographie ancienne, le moulin se composait d'un bâtiment en pierre de taille, implanté perpendiculairement à la rivière. Il comportait un comble à surcroît, couvert d'un toit à longs pans en tuile plates et pignons couverts. Situé sur l'un des pignons, la roue hydraulique était abritée sous une cage en essentage de bois, couverte en d'un toit en bâtière en tuile mécanique. A la suite de l'incendie de 1983, le logement et les dépendances ont été reconstruits selon d'autres dispositions sur la parcelle. En revanche, tous les bâtiments à vocation industrielle touchés par cet incendie ont été arasés. Seule subsiste la roue hydraulique verticale, de type Poncelet, dépourvue de tout vannage et hors d'état de fonctionnement. Sous un abri reconstruit en parpaings de béton subsiste également l'alternateur de marque Citroën relié à la roue.
État de conservation
établissement industriel désaffecté ; vestiges ; menacé
Date de l'enquête ou du récolement
2002
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété d'une personne privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2003
Mentions légales
© Inventaire général ; © AGIR-Pic
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel£21 mail Albert-Ier 80000 Amiens

Référence de la notice
IA60001609
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
21 septembre 2004
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Fournier Bertrand
Mentions légales
© Inventaire général ; © AGIR-Pic
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