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POP | Plateforme ouverte du patrimoineUsine de tabletterie (fabrique d'éventails) Lesieur-Lesbroussart
Usine de tabletterie (fabrique d'éventails) Lesieur-Lesbroussart

Référence de la notice
IA60001329
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
13 septembre 2001
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Fournier Bertrand
Mentions légales
© Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
Usine de tabletterie (fabrique d'éventails) Lesieur-Lesbroussart
Appellation d'usage
fabrique d'éventails Lesieur-Lesbroussart
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
usine de tabletterie
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Hauts-de-France ; Oise (60) ; Sainte-Geneviève ; 96 route Nationale
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Oise
Canton
Noailles
Adresse de l'édifice
Nationale (route) 96
Références cadastrales
1999 AI 102, 103
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en village
Partie constituante non étudiée
atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; magasin industriel ; bureau d'entreprise ; conciergerie ; logement patronal ; remise agricole
Localisation actualisée
Code INSEE de la commune actuelle
Patrimoine industriel ; arrdt_beauvais
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Commentaire concernant la datation
daté par source
Auteur de l'édifice
Description historique
La commune de Sainte-Geneviève, réputée pour avoir été l'un des premiers et des principaux centres de tabletterie de la région au début du 19e siècle, n'a laissé que peu de témoignages architecturaux significatifs de cette industrie, notamment en raison de l'organisation dispersée, particulière, et donc quasi artisanale des nombreux ateliers. L'usine Lesieur-Lesbroussart est l'un des rares témoins industriels de cette activité. L'étude archéologique et stylistique permet de dater les bâtiments du 3e quart du 19e siècle, notamment le grand atelier de fabrication et les bureaux attenants, ainsi que le logement patronal, dont le vocabulaire ornemental s'inscrit dans le courant néo dix-huitième de l'époque. Il semble que l'usine appartienne d'abord à Pascal Lesbroussart, dont les initiales sont sculptées au sommet de la lucarne du logement patronal. Mais en 1882, l'entreprise suit le mouvement économique de concentration amorcé quelques années plus tôt. Elle devient alors la société Lesieur-Lesbroussart et Cie, spécialisée dans la fabrication d'éventails en nacre, ivoire et bois des îles. L'activité se poursuit jusque vers 1935. L'année suivante, la cheminée est démontée. Par la suite, le site est occupé par une usine d'emboutissage avant d'être désaffecté. Les bâtiments industriels sont actuellement loués à diverses activités de service.£1893 : présence d'une machine à vapeur.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
brique
Matériaux de la couverture
ardoise
Description de l'élévation intérieure
sous-sol ; 1 étage carré ; comble à surcroît
Typologie du couvrement
charpente en bois apparente
Partie d'élévation extérieure
élévation ordonnancée
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; pignon couvert ; toit à longs pans brisés ; croupe brisée ; croupe
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier intérieur
Source de l'énergie utilisée par l'édifice
énergie thermique ; produite sur place
Commentaire descriptif de l'édifice
L'ensemble des bâtiments industriels et domestiques du site est construit en brique et généralement couvert en ardoise. L'atelier de fabrication développe 18 travées, rythmées par les ouvertures en plein cintre. L'élévation en rez-de-chaussée est couronnée d'une corniche moulurée en brique silico-calcaire. La charpente en bois apparente soutient le toit à longs pans et pignons couverts. Au nord, et en retour de cet atelier, les anciens bureaux et magasins sont à un étage carré, soulignés par un cordon mouluré et comble. Le toit de ce bâtiment est à longs pans avec, côté cour, un pignon couvert débordant porté par des aisseliers ajourés ornés de rinceaux. Implanté en retrait de l'alignement, il est précédé d'un jardin clos. De l'autre côté de l'entrée, la conciergerie, construite sur cave, et les remises agricoles, comportent un toit à longs pans et croupe brisés, percé de lucarnes assurant l'éclairage du comble à surcroît. Enfin, à l'est, le logement patronal, situé en front de rue, est marqué par une élévation ordonnancée de 7 travées, rythmée par les ouvertures à encadrements moulurés en pierre et les lucarnes de l'étage de comble. L'élévation de la travée axiale est constituée de l'entrée principale, surmontée d'une porte fenêtre donnant sur un balcon en fer forgé et d'une lucarne à aileron à volutes rentrantes, ornés de feuillages et des initiales P et L inscrites dans un cartouche en forme de cuir découpé en pierre.
Technique du décor porté de l'édifice
sculpture
Indexation iconographique
monogramme ; rinceau ; feuillage
Description de l'iconographie
sujet : initiales P. L. ; support : cartouche de la lucarne du logement patronal ; sujet : feuillage ; aileron de la lucarne centrale ; sujet : rinceau ; support : aisseliers du pignon du bureau
État de conservation
établissement industriel désaffecté
Date de l'enquête ou du récolement
1999
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
1999
Mentions légales
© Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel£21 mail Albert-Ier 80000 Amiens

Référence de la notice
IA60001329
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
13 septembre 2001
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Fournier Bertrand
Mentions légales
© Inventaire général
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