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Plateforme ouverte du patrimoine

Usine de tabletterie (fabrique d'éventails) Lesieur-Lesbroussart

Désignation

Dénomination de l'édifice

Usine de tabletterie

Appellation d'usage

Fabrique d'éventails Lesieur-Lesbroussart

Titre courant

Usine de tabletterie (fabrique d'éventails) Lesieur-Lesbroussart

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Oise (60) ; Sainte-Geneviève ; 96 route Nationale

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Oise

Canton

Noailles

Adresse de l'édifice

Nationale (route) 96

Références cadastrales

1999 AI 102, 103

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; magasin industriel ; bureau d'entreprise ; conciergerie ; logement patronal ; remise agricole

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

La commune de Sainte-Geneviève, réputée pour avoir été l'un des premiers et des principaux centres de tabletterie de la région au début du 19e siècle, n'a laissé que peu de témoignages architecturaux significatifs de cette industrie, notamment en raison de l'organisation dispersée, particulière, et donc quasi artisanale des nombreux ateliers. L'usine Lesieur-Lesbroussart est l'un des rares témoins industriels de cette activité. L'étude archéologique et stylistique permet de dater les bâtiments du 3e quart du 19e siècle, notamment le grand atelier de fabrication et les bureaux attenants, ainsi que le logement patronal, dont le vocabulaire ornemental s'inscrit dans le courant néo dix-huitième de l'époque. Il semble que l'usine appartienne d'abord à Pascal Lesbroussart, dont les initiales sont sculptées au sommet de la lucarne du logement patronal. Mais en 1882, l'entreprise suit le mouvement économique de concentration amorcé quelques années plus tôt. Elle devient alors la société Lesieur-Lesbroussart et Cie, spécialisée dans la fabrication d'éventails en nacre, ivoire et bois des îles. L'activité se poursuit jusque vers 1935. L'année suivante, la cheminée est démontée. Par la suite, le site est occupé par une usine d'emboutissage avant d'être désaffecté. Les bâtiments industriels sont actuellement loués à diverses activités de service. 1893 : présence d'une machine à vapeur.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; 1 étage carré ; comble à surcroît

Typologie du couvrement

Charpente en bois apparente

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert ; toit à longs pans brisés ; croupe brisée ; croupe

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier intérieur

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie thermique ; produite sur place

Commentaire descriptif de l'édifice

L'ensemble des bâtiments industriels et domestiques du site est construit en brique et généralement couvert en ardoise. L'atelier de fabrication développe 18 travées, rythmées par les ouvertures en plein cintre. L'élévation en rez-de-chaussée est couronnée d'une corniche moulurée en brique silico-calcaire. La charpente en bois apparente soutient le toit à longs pans et pignons couverts. Au nord, et en retour de cet atelier, les anciens bureaux et magasins sont à un étage carré, soulignés par un cordon mouluré et comble. Le toit de ce bâtiment est à longs pans avec, côté cour, un pignon couvert débordant porté par des aisseliers ajourés ornés de rinceaux. Implanté en retrait de l'alignement, il est précédé d'un jardin clos. De l'autre côté de l'entrée, la conciergerie, construite sur cave, et les remises agricoles, comportent un toit à longs pans et croupe brisés, percé de lucarnes assurant l'éclairage du comble à surcroît. Enfin, à l'est, le logement patronal, situé en front de rue, est marqué par une élévation ordonnancée de 7 travées, rythmée par les ouvertures à encadrements moulurés en pierre et les lucarnes de l'étage de comble. L'élévation de la travée axiale est constituée de l'entrée principale, surmontée d'une porte fenêtre donnant sur un balcon en fer forgé et d'une lucarne à aileron à volutes rentrantes, ornés de feuillages et des initiales P et L inscrites dans un cartouche en forme de cuir découpé en pierre.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Monogramme ; rinceau ; feuillage

Description de l'iconographie

Sujet : initiales P. L. ; support : cartouche de la lucarne du logement patronal ; sujet : feuillage ; aileron de la lucarne centrale ; sujet : rinceau ; support : aisseliers du pignon du bureau

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1999

Date de rédaction de la notice

1999

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Fournier Bertrand

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

Patrimoine industriel ; arrdt_beauvais

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens