Brosserie
Thomas, puis la Saint-Quentinoise, puis La Brosse
Brosserie Thomas, puis La Saint-Quentinoise, puis La Brosse
Hauts-de-France ; Oise (60) ; Noailles ; 90 rue de Paris
Oise
Noailles
Paris (rue de) 90
1838 C 363, 365 ; 1999 AC 6
En ville
Logement patronal ; cour ; atelier de fabrication
1er quart 19e siècle ; 2e quart 19e siècle
1818 ; 1843
Porte la date ; daté par source
Brosserie fondée en 1843 et installée dans un immeuble construit en 1818, comme l'indique la date portée par fers d'ancrage. Durant toute la seconde moitié du 19e siècle, la brosserie Thomas Frères (Frédéric et Jean-Baptiste) constitue l'une des principales entreprises, spécialisée dans la fabrication de brosses à dents à Noailles. En 1896, elle occupe les deux côtés de la route nationale. A l'ouest sont installés les magasins à os, la scierie à os et la machine à vapeur. A l'est, les bureaux, magasins, ateliers de préparation des soies et de fabrication. A partir de 1918, la brosserie Thomas fusionne avec Batardy, une brosserie créée en 1853 à Fay-Saint-Quentin. La nouvelle société prend alors le nom de La Saint-Quentinoise. Le phénomène de concentration s'accentue encore en 1921, date à laquelle l'entreprise s'associe avec d'autres brosseries du canton et obtient le brevet de fabrication de la brosse à dents Gibbs, pour la France et l'Europe occidentale. C'est à cette date qu'elle porte la raison sociale La Brosse. Enfin, en 1932, la dernière étape de fusion est opérée avec la brosserie Dupont de Beauvais. Plusieurs bâtiments présents à la fin du 19e siècle ont depuis été détruits. C'est le cas de l'atelier de polissage et de bouchage, ainsi que l'un des ateliers de préparation des soies. 1850 : 166 ouvriers. En 1895 : 520 salariés.
Brique ; pierre ; moellon ; moyen appareil ; pan de bois
Ardoise ; verre en couverture ; tuile mécanique
1 étage carré ; comble à surcroît
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans brisés ; shed ; appentis
Immeuble en front de rue, avec passage couvert central, construit en moellon de pierre avec encadrement des baies en pierre de taille de moyen appareil et en brique au premier étage. Il comporte également un comble à surcroît. Son élévation est ordonnancée. La couverture est en ardoise, à longs pans brisés et pignons découverts. Il abritait une partie des magasins, les bureaux, les écuries et le logement patronal à l'étage. A l'arrière, la cour est occupée par plusieurs ateliers de préparation des soies et la conciergerie. Celle-ci est en brique avec un étage en pan de bois hourdé de brique et couvert de tuile mécanique. L'un des bâtiments, à destination de magasin, est composé de deux travées en shed, dont une partie vitrée a été remplacée par de la tôle. Les autres ateliers, essentiellement destinées à la préparation des soies sont répartis en limite de parcelle et à l'écart des ateliers de fabrication proprement dits en raison des produits utilisés. Ces ateliers sont en brique avec toit en appentis.
Sculpture ; peinture
Symbole professionnel
Sujet : marque de fabrique de l'entreprise Thomas Frères : ancre marine entre les initiales T et F ; support : agrafe du porche d'entrée de la façade sur rue
Propriété privée
1999
© Inventaire général
2000
Fournier Bertrand
Dossier individuel
Patrimoine industriel ; arrdt_beauvais
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens