Brosserie
Poret, puis Selle
Brosserie Poret, puis Selle
Hauts-de-France ; Oise (60) ; Noailles ; 33 rue Arnaud-Bisson
Oise
Noailles
Arnaud-Bisson (rue) 33
1838 C 413 ; 1999 AB 258
En ville
Atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; magasin industriel ; bureau d'entreprise ; atelier de réparation ; conciergerie
4e quart 19e siècle
4e quart 20e siècle
1987
Daté par tradition orale
Brosserie fondée et développée dans le courant du 4e quart du 19e siècle par Poret qui implante son atelier derrière son logement. Après la Première Guerre mondiale, André Selle reprend cette brosserie et réorganise certaines fonctions de bâtiments pour une meilleure rationalisation. Les anciens bâtiments en brique et moellons de pierre sont enduits ou crépis de ciment et le grand atelier de fabrication est largement percé d'ouvertures. Dans les années 1960, la brosserie est transmise à son fils Claude Selle, qui fait construire de nouveaux ateliers et magasins dans le prolongement de ceux érigés auparavant. L'entreprise connaît un développement important après 1984, avec l'invention de la brosse à dents, dite à suspension, développée par le laboratoire Sanogyl. La commercialisation de cette brosse souple, montée sur membrane, nécessite la construction d'un atelier spécial, qui est opérationnel en 1987. En 1989, la brosserie Selle est revendue à Robiquet et Houillon qui, avec la vente du brevet de la brosse à suspension au groupe britannique Addis en 1991, sont contraints de cesser l'activité l'année suivante. Depuis, le site est désaffecté. En 2000, il fait l'objet d'un projet de reconversion en logements. En 1963 : 60 salariés. En 1986, l'entreprise emploie environ 50 salariés.
Brique ; pierre ; moellon ; parpaing de béton ; ciment ; crépi ; béton armé
Tuile plate ; tuile plate mécanique ; tôle ondulée ; ciment amiante en couverture ; matériau synthétique en couverture
1 étage carré
Charpente en bois apparente ; charpente métallique apparente
Toit à longs pans ; pignon couvert ; appentis
Escalier intérieur
L'usine est complètement inscrite dans le parcellaire ancien. L'accès à l'usine s'effectue par une entrée cochère ouvrant sur une cour, autour de laquelle s'organisent les différents ateliers et magasins. Ceux-ci sont, pour les parties anciennes, construits en brique et moellons de pierre avec chaînage harpé dans l'axe pour les pignons. L'ensemble est généralement recouvert d'un crépi ciment et doté de toitures à longs pans et pignons couvert en tuile plate. La conciergerie surmontée d'un logement, ainsi que l'atelier de fabrication, comportent un étage carré. Dans l'espace de production, cet étage était occupé par la finition des produits manufacturés. En vis-à-vis, le magasin ne comporte qu'un rez-de-chaussée. Les deux bâtiments à usage de scierie et décorage, qui ferment la cour au nord, sont couverts de tuile plate mécanique. Entre ces deux parties qui clôturent l'espace industriel initial, un accès permet d'atteindre le hangar à bois construit en parpaing et à charpente métallique apparente, ainsi qu'aux autres ateliers, construits quant à eux en béton armé et tôle ondulée en ciment amiante pour la couverture.
Établissement industriel désaffecté
Propriété privée
1999
© Inventaire général
2000
Fournier Bertrand
Dossier individuel
Patrimoine industriel ; arrdt_beauvais
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens